Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 juillet mercredi midi 3/4 1847

Zoom
4 visuels Voir
CC0Télécharger
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 juillet mercredi midi 3/4 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 juillet mercredi midi 3/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 07–07–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 07071847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8989
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 7 juillet mercredi midi 3/4 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 07071847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.5 cm
  • Largeur : 13 cm
Description

2 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 7 juillet [1847], mercredi, midi ¾Je ne sais pas si tu vas à la Chambre aujourd’hui, mon petit bien-aimé, mais je crains que tu ne viennes pendant que je serai chez le médecin, dont les consultations durent depuis une heure jusqu’à trois. Dans le cas où tu ne pourrais pas m’attendre et où tu irais à la Chambre, je te prie de dire à Eulalie où je dois aller t’attendre et depuis quelle heure. J’espère pourtant que je serai revenue avant que tu ne sois venu toi-même. Je vais me dépêcher pour cela.Mon Toto je vous aime. Mon Toto vous êtes un CAPON car vous avez reculé lâchement devant la proposition que je vous ai faite cette nuit. Vous tranchez du fier-à-bras [3] quand il n’y a pas possibilité qu’on vous prenne au mot. Mais quand on vous met au pied du ….. mur, vous CAGNEZ. [4] Tout ceci est peut-être très Chambre haute mais c’est très peu Toto. AUTREFOIS il aurait fallu vous mettre une martingale, maintenant il faut vous pousser et encore on n’arrive pas à vous faire avancer. Taisez-vous c’est honteux. Si jamais vous avez besoin d’un certificat de CAPACITÉ adressez-vous à moi. Voime, voime, adresse-toi à moi et je t’en donnerai un avec une pipe et des [deux mots illis.]JulietteMVH, α 8989Transcription de Nicole SavyNotes[1] Alphonsine Masson, femme de lettres bientôt convertie au spiritisme, était une correspondante et amie de Victor Hugo. La MVH conserve une trentaine de lettres assez tendres, signées d’elle et datées des années 1848-1857. Alphonsine aurait servi de boîte aux lettres pour la correspondance entre le poète et Léonie Biard.[2] On ne peut pas ne pas penser au vers célèbre de Booz endormi, « Vêtu de probité candide et de lin blanc ». Mais sa rédaction est très ultérieure à cette lettre.[3] « Trancher de, se donner les airs de » (GDU).[4] Vous reculez devant le danger.
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
16061976
Numéro d’inventaire
a8989

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page