Prends-garde à toi, mon ami paillasse !!! le diable est plus fin que toi-z-et moi ne pourions-t-être.

Sur une estrade circulaire à deux marches, le roi Louis-Philippe, de dos, est assis sur un trône dont le revers est parsemé de fleurs de lys. Il est habillé en paillasse (combinaison à carreaux et chapeau à grande plume). A sa gche, un homme s’avance et semble lui prononcer les mots contenus dans le titre afin de l’avertir du danger encouru à cause du vieil homme de dte (vêtu d’un habit d’ancien régime et portant la médaille de Saint-Louis ; s’agit-il d’un courtisan ou du ministre Soult ?) qui, s’approchant du roi en faisant mine de lui parler, tient dans son dos une lance qui pourrait servir à allumer la mèche de la bombe située sous le fauteuil du roi. La bombe porte l’inscription « MECONTENTEMENT GENERAL ». L’homme est en réalité le diable, reconnaissable à la queue sortant de la redingote. A l’arrière-plan, une foule de courtisans se presse. Parmi eux se trouvent un homme déguisé en Pierrot, un ecclésiastique, ainsi qu’un homme dont les traits du visage s’apparentent à ceux d’un diable. La pl. dénonce la politique générale menée par le roi, qui fait beaucoup de mécontents parmi les gens du peuple, et souligne que les ennemis du régime ne sont peut-être pas forcément ceux auxquels le roi pourrait penser, mais peuvent également se trouver parmi ses courtisans.