Soufflez, soufflez, vous ne l’éteindrez jamais

A gche, la figure de la liberté de la presse tient une torche de laquelle sort une fumée. Il s’agit de la « PRESSE » que les membres du gouvernement essaient d’éteindre en soufflant dessus. Ils sont enfermés dans ce qui semble être un cachot et seules leurs têtes se tendent vers l’extérieur. On reconnait Soult en bas à gche, Lobau en bas à dte, Louis-Philippe au centre, d’Argout dominant le groupe, et Persil à côté à dte. Les deux autres sont plus difficilement identifiables (peut-être Schonen, à côté de Soult, et Lefevre, à l’extrême-dte ?). Un autre, réduit à une tête volant avec des ailes de chauve-souris (Viennet), se rapproche de la torche pour tenter de l’éteindre plus facilement. L’explication commente : « Ils auront beau braquer leurs joues gonflées contre le flambeau de la presse, ce flambeau brillera toujours d’un pur éclat. Ils y brûleront leurs ailes de chauve-souris, et plus ils en approcheront, plus ils mettront en évidence la laideur de leurs ignobles faces !!!!! ». La pl. proclame fièrement que la liberté de la presse, et plus largement la liberté d’expression, sera toujours plus forte que les mesures de censure mises en place par la monarchie de Juillet. Rien ne pourra éteindre sa force, rien ne pourra la mettre à bas.