Baissez le rideau, la farce est jouée.

Au premier plan à dte, Louis-Philippe, de face, déguisé en paillasse (costume à carreaux), tient son chapeau dans la main gche, tandis que de la main dte il tend une baguette en travers de la composition. A gauche, au second plan, une statue de la justice tenant une balance dans la main gche « dont les plateaux sont si peu en équilibre » (in explication). Un rideau de théâtre soulevé laisse voir à l’arrière-plan une séance d’ouverture de la session des chambres, en référence à celle du 31 juillet 1834. Les députés sont assis dans l’hémicycle à gche, les uns à côté des autres, écoutant les propos de l’un d’entre eux juché sur une tribune. La pl. tourne en dérision cette ouverture de session et la compare à une pièce de théâtre, à une « farce ». Les mots du titre sont les paroles que Daumier prête au roi paillasse, qui demande de baisser le rideau. Elles constituent une citation des derniers mots que Rabelais prononça avant de mourir. Par extension, ces mots signifient la fin de quelque chose