Portrait-charge de Théophile Thoré

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Portrait-charge de Théophile Thoré
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Caricature - dessin humoristique
Portrait-charge de Théophile Thoré
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit)
Datation
En 1839
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit) (Roquevaire, 29–05–1811 - Alger, 13–01–1847 — 14–1–1847), dessinateur-lithographe
Dates
En 1839
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL88.4

Informations détaillées

Auteur(s)
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit) (Roquevaire, 29–05–1811 - Alger, 13–01–1847 — 14–1–1847), dessinateur-lithographe
Autres titres :
Aux extrêmes, Thoré, tu vas : / Ton intelligence critique / S'élève toujours haut, tandis que toujours bas / Descend ta barbe romantique. (Titre attribué), Panthéon charivarique (Journalistes) (Titre de la série)
Date de production
En 1839
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 34 cm
  • Largeur : 26.2 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 29.5 cm
  • Largeur : 22 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 50 cm
  • Largeur : 40 cm
Description

Lithographie en noir et blanc sur papier. Reproduite le 2 août 1839 dans Le Charivari.

Marques, inscriptions, poinçons
Légende - Aux extrêmes, Thoré, tu vas : / Ton intelligence critique / S'élève toujours haut, tandis que toujours bas / Descend ta barbe romantique.
En haut : "(Journalistes) PANTHEON CHARIVARIQUE. Le Charivari (Journal)"
En bas à droite : "Imp. d'Aubert & Cie"
Description iconographique

Ici, Roubaud met en scène Théophile Thoré (1807-1869), un ardent démocrate qui fut critique d’art et journaliste. Sa large tête coiffée d’un chapeau à revers levée vers le ciel, une de ses mains est glissée dans sa poche là où l’autre repose sur le pommeau de sa canne. Sa redingote est portée sur gilet caché en partie par son imposante barbe. « Lucien fut très étonné de trouver ce critique acerbe, dédaigneux et gourmé, dans une salle à manger de la dernière vulgarité, tendue d’un mauvais petit papierbriqueté, chargé de mousses par intervalles égaux, ornée de gravures à l’aqua-tinta dans des cadres dorés, attablé avec une femme trop laide pour ne pas être légitime, et deux enfants en bas âge perchés sur ces chaises à pieds très élevés et à barrière, destinées à maintenir ces petits drôles. Surpris dans une robe de chambre confectionnée avec les restes d’une robe d’indienne à sa femme, Félicien eut un air assez mécontent. » [Extrait d'Illusions Perdues, par Honoré de Balzac]

Commentaire historique

Le Charivari est un journal né en 1832 sous l’impulsion de Philipon, dans la lignée du journal La Caricature. En février 1838, le coup d’envoi du Panthéon Charivarique est donné : sur quatre ans, il se veut être le pendant et une inversion du fronton du Panthéon de David D’Angers, dont le projet fut accepté en 1832, et qui fut achevé en 1837. Le 18 février 1838 est publié le premier portrait à charge effectué par Benjamin Roubaud (1811 – 1847) dans le Charivari. Sur les cent notabilités du Panthéon Charivarique, 47 sont indexées dans La Comédie humaine. Chaque caricature, caractérisée par la représentation d’une tête disproportionnée, est accompagnée d’une légende rimée au nom du personnage.

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
07011988
Institution
Numéro d’inventaire
BAL88.4

Prolongement

Prolongement

Exposition(s)

Titre
Benjamin Roubaud et le Panthéon charivarique (Paris)
Dates
05/31/1988 to 08/31/1988
Institution
Maison de Balzac

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Theme representé

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