Composition (구성)
Composition (구성)
Paris Musées / Musée Cernuschi, musée des arts de l'Asie de la Ville de Paris
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Other visual (1)
Composition (구성)
Lee, Ung-no 이응노, 李應鲁
Dating
En 1974
Museum
Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris
Creator(s):
Lee, Ung-no 이응노, 李應鲁 (Chungcheongnam-do (province), 12–01–1904 - Paris, 10–01–1989)
Dates:
En 1974
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Museum number:
M.C. 2013-32
Composition (구성)
Detailed informations
Creator(s):
Lee, Ung-no 이응노, 李應鲁 (Chungcheongnam-do (province), 12–01–1904 - Paris, 10–01–1989)
Production date:
En 1974
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 125.8 cm
- Largeur : 79.2 cm
Dimensions - Cadre:
- Hauteur : 127.6 cm
- Largeur : 81.2 cm
Acquisition method:
Acquisition name:
Museum number:
M.C. 2013-32
Indexation
Type(s) d'objet(s)
- Chronologie, civilisation, géographie (14,997)
- Géographie (5,949)
- Asie (5,827)
- Asie orientale = Extrême-Orient (5,467)
- Corée (152)
- Asie orientale = Extrême-Orient (5,467)
- Asie (5,827)
- Géographie (5,949)
Dénomination(s)
- Peinture (8,167)
Matériaux et techniques
- Matériaux (152,181)
- Matériau d'origine végétale (98,618)
- Papier (80,297)
- Matériau d'origine végétale (98,618)
- Techniques (296,481)
- Technique dessin (81,555)
- Encre (44,261)
- Technique mixte (6,756)
- Couleurs - Pigments (777)
- Technique dessin (81,555)
Lee Ungno, né en 1904 en Corée, s’adonne très tôt à la peinture et remporte ses premiers succès dès les années 1920. Ce n’est qu’à partir des années 1940 que son œuvre connaît une évolution notable vers des tendances modernistes. Fin 1959, il s’installe en France, où il passe l’essentiel de son temps et où il meurt en 1989, au terme d’une carrière qui justifie aujourd’hui son statut de pionnier de l’art coréen contemporain et qui le lie définitivement à l’histoire des collections du musée Cernuschi. Très polyvalent et mû par un goût constant de l’expérimentation, il produit des milliers d’œuvres sur des supports variés. Dans les années 1950, l’accent mis sur la liberté calligraphique de ses coups de pinceau l’amène à réaliser des œuvres proches visuellement de l’art informel, les sujets disparaissant derrière une surface recouverte de lignes vigoureuses et de tâches de couleurs. À son arrivée à Paris, il poursuit ses recherches sur l’expressivité et le all-over par le collage dense de papiers froissés issus de magazines. Son intérêt pour la calligraphie l’amène ensuite à reconstituer des idéogrammes imaginaires. Ils vont former le vocabulaire de base de son travail jusqu’à la fin des années 1970. L’aspect moderne de ces œuvres reste ainsi sous-tendu par l’importance d’un rapport pictural à l’écriture, sensible dans l’utilisation de signes plastiques arbitraires dont le lien avec d’hypothétiques référents est volontairement ambigu. Ensuite, son style change à nouveau au profit d’un retour à l’encre monochrome sur papier. Le motif le plus courant de ses peintures devient alors la représentation d’êtres humains dont la répétition forme de gigantesques foules, à mi-chemin d’une composition calligraphique abstraite et d’une sarabande humaniste qui reflète ses idéaux progressistes. Ces foules sont ainsi perçues comme le symbole de la démocratie naissante en Corée du Sud. Source : Christine Shimizu, Activités du musée Cernuschi, Arts asiatiques, 2014, t.69, p.163-172.