Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 janvier mercredi matin 9h 1848

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 janvier mercredi matin 9h 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 janvier mercredi matin 9h 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 19–01–1848
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 19011848
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a7840
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 19 janvier mercredi matin 9h 1848

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 19011848
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.7 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription - 19 janvier [1848], mercredi matin, 9 h.Bonjour, mon grand bien-aimé, bonjour mon sublime adoré. Bonjour, toi que j’aime. Bonjour vous que j’admire. Bonjour joie, santé, gloire et bonheur. Comment vas-tu mon doux bien-aimé ? Cette sublime lecture ne t’a pas trop fatigué hier soir [1] ? J’espère que non. Pourvu que tu te sois couché tout de suite après ton souper et que tu aies bien dormi jusqu’à ce matin. Tu ne te sentiras pas de ce surcroit de fatigue, moi je continue d’être en proie à l’insomnie et depuis cinq heures du matin jusqu’au moment où je me suis levée il m’a été impossible de fermer les yeux. Il est vrai que les allées et venues de chez cette vieille Mme Burgot y ont beaucoup contribué. Je voudrais pour beaucoup qu’elle fût hors de tout danger. Je ne peux pas te dire à quel point ces voisinages de malades et de morts m’attristenta le cœur et l’âme. Cette lugubre préoccupation me suit même jusque dans le moment où je t’écris. Je t’en demande pardon et je te prie de n’y pas faire attention. Je t’aime, mon Toto, je t’aime de toutes les amours et de toutes les affections à la fois. Je voudrais ne vivre uniquement que pour ton service. Je baise tes pieds.JulietteMVH, 7840Transcription d’Anne Kieffer assistée de Michèle Bertauxa) « m’attriste ».[1] On suppose que Victor Hugo a lu la veille à Juliette Drouet quelques passages de Jean Tréjean.
Acquisition date
01121967
Museum number
a7840

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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