Scène fantastique dite La Carcasse ou "Sur le Chemin du Sabbat" (1er état) avec la participation d’Andrea Veneziano, probablement d'après Girolamo Genga ou Raphaël. Bartsch 426, Bartsch illustré tome 27 (volume 14, 2ème partie), page 114
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Scène fantastique dite La Carcasse ou "Sur le Chemin du Sabbat" (1er état) avec la participation d’Andrea Veneziano, probablement d'après Girolamo Genga ou Raphaël. Bartsch 426, Bartsch illustré tome 27 (volume 14, 2ème partie), page 114
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
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Other visual (1)
Sorcier - sorcière - Créature fabuleuse - Squelette - Démon - Bouc - Vice - Péché
Scène fantastique dite La Carcasse ou "Sur le Chemin du Sabbat" (1er état) avec la participation d’Andrea Veneziano, probablement d'après Girolamo Genga ou Raphaël. Bartsch 426, Bartsch illustré tome 27 (volume 14, 2ème partie), page 114
Raimondi, Marc Antoine
Dating
Vers 1520
Museum
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Creator(s):
Raimondi, Marc Antoine (Bologne, vers 1480 - Bologne, entre 1527 — 1534), graveur
Dates:
Vers 1520
Century:
Object type(s):
Type(s):
Institution :
Museum number:
GDUT6223
Scène fantastique dite La Carcasse ou "Sur le Chemin du Sabbat" (1er état) avec la participation d’Andrea Veneziano, probablement d'après Girolamo Genga ou Raphaël. Bartsch 426, Bartsch illustré tome 27 (volume 14, 2ème partie), page 114
Detailed informations
Creator(s):
Raimondi, Marc Antoine (Bologne, vers 1480 - Bologne, entre 1527 — 1534), graveur
Veneziano, Agostino (Venise, vers 1490 - Rome, en 1540), graveur
Genga, Girolamo (Urbino, en 1476 - Urbino, 11–07–1551), auteur du modèle
Raphaël (Raffaello Santi ou Sanzi ou Sanzio, dit) (Urbino, 26–03–1483 - Rome, 06–04–1520), auteur du modèle
Production date:
Vers 1520
Century:
Object type(s):
Type(s):
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 30 cm
- Largeur : 54.5 cm
Dimensions - Passe-partout:
- Hauteur : 53 cm
- Largeur : 69.2 cm
Markings, inscriptions, punches:
Marque de collection - Au recto en bas à gauche : Dutuit : Lugt 708
Inscription concernant l'auteur - Tablette de Marc Antoine Raimondi en bas au centre de l’estampe, mais sans le chiffre du graveur
Inscription - Au recto en bas à droite : "RB"
Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Acquisition method:
Acquisition name:
Acquisition date:
1902
Museum number:
GDUT6223
Continuation
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 16e siècle (2,918)
- 1ère moitié du 16e siècle
- 1er quart du 16e siècle
- 1ère moitié du 16e siècle
- 16e siècle (2,918)
Period
- Europe - périodes - règnes - évènements
- Epoque moderne (1492-1789) (14,441)
- Renaissance (933)
- Epoque moderne (1492-1789) (14,441)
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354,755)
- Arts graphiques (252,326)
- Type de support / matériau (277,754)
- Estampe (116,502)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263,684)
- Estampe (118,064)
- Estampe d'interprétation (4,513)
- Estampe (118,064)
Matériaux et techniques
- Techniques (289,819)
- Technique estampe (117,662)
- Gravure (54,599)
- Taille-douce (40,221)
- Gravure (54,599)
- Technique estampe (117,662)
Theme representé
- Scène (14,069)
- Scène allégorique (543)
Sujet représenté
- Croyance - Coutumes (2,400)
- Croyance (75)
- Esotérisme (47)
- Sorcellerie (14)
- Sorcier - sorcière (12)
- Sorcellerie (14)
- Esotérisme (47)
- Religion-Vie religieuse (1,788)
- Religion (concepts) (304)
- Morale religieuse (191)
- Vice - Péché (30)
- Morale religieuse (191)
- Religion (concepts) (304)
- Croyance (75)
- Iconographie, genres et modes de représentation (20,390)
- Iconographie (20,180)
- Genre iconographique (20,174)
- Scène (9,371)
- Scène mythologique (707)
- Créature fabuleuse (408)
- Scène mythologique (707)
- Figure (11,515)
- Figure humaine (4,067)
- Corps - Anatomie (1,446)
- Figure religieuse (1,094)
- Créature céleste (462)
- Démon (108)
- Créature céleste (462)
- Figure humaine (4,067)
- Scène (9,371)
- Genre iconographique (20,174)
- Iconographie (20,180)
- Nature (5,967)
Né vers 1480 près de Bologne, le jeune Raimondi entre dans l’atelier de Francesco Squarcione, dit « Francia », où il apprend l’art du nielle et de la gravure. Il crée très rapidement ses premières œuvres personnelles et des gravures de reproduction d’après son maître. Séjournant à Venise autour de 1506, il copie soixante-neuf gravures d’Albrecht Dürer et n’hésite pas à signer avec le monogramme du maître allemand. Selon Vasari, il est accusé de contrefaçon par la Seigneurie de la ville, Dürer ayant porté plainte contre lui. En 1508, il séjourne à Florence où il grave les Grimpeurs d’après La Bataille de Cascina de Michel-Ange. Il s’établit à Rome en 1510 et se lie avec Raphaël dont il devient le graveur attitré, ce qui lui confère un rôle capital dans l’histoire de la gravure de reproduction. Le Massacre des Innocents figure comme le chef-d’œuvre de cette période. Ruiné par le sac de Rome (1527) au cours duquel son atelier est dévasté, Raimondi se réfugie à Mantoue puis à Bologne, où il meurt dans la misère, avant 1534. La gravure de cette pièce remarquable a été rendue à Marc-Antoine Raimondi, après avoir été longtemps attribuée à Agostino Veneziano (1490 -1540), l’élève du maître, dont le rôle s’est probablement borné à achever la plaque, avant d’y ajouter son monogramme (2ème état). Comme inventeur de cette scène, divers noms ont été suggérés, comme Raphaël, Giulio Romano et, récemment, Girolamo Genga. D’une genèse obscure, cette procession diabolique revêt un sens mystérieux dans ses divers éléments. Juchée sur une monstrueuse carcasse, une sorcière, copie de celle créée par Dürer en 1500, sacrifie sans pitié des nourrissons, pour en faire philtres et onguents maléfiques. Quatre hommes musclés, dont l’un serre contre lui un enfant apeuré, tirent et poussent ce char monstrueux au milieu des roseaux et des oiseaux effrayés. À ce redoutable cortège, se sont joints un bélier, un monstre à plumes et le squelette d’un griffon agrippé par un vieillard nu. Un jeune garçon, portant dans sa besace des enfants terrifiés, chevauche le bouc de Satan et sonne du buccin. Dans cette image fantastique semble s’être concrétisées diverses croyances relatives à la sorcellerie, à ses pratiques infanticides, à ses sinistres sabbats et aux cavalcades nocturnes de la déesse Diane Hécate, dont les sanctuaires étaient situés dans les lieux marécageux. S. R. de B.