Robe du soir

Robe donnée lors du montage de l'exposition Fashion Mix à la Cité de l'Immigration le 1er décembre 2014.Réalisée en 2013 en hommage au travail de Madame Grès, et suite à l'exposition hors les murs du Palais Galliera au musée Bourdelle.Argumentaire : "Le créateur Rabih Kayrouz quitte en 1991 son Liban natal et intègre à la Chambre Syndicale de la haute couture à Paris.En 1994, une fois diplômé, il choisit de retourner au Liban et crée sa maison de couture en 1998. En 2009, il décide de revenir à Paris pour installer son atelier de prêt-à-porter de luxe dans l’ancien Petit théâtre de Babylone.En 2010, le Palais Galliera organise au musée Bourdelle la première rétrospective parisienne consacrée au travail de Madame Grès. Réputée de 1933 à 1988 pour son travail inimitable de robes du soir plissées en fin jersey de soie, ses créations ont trouvées dans cette rétrospective un écho avec l’oeuvre sculptée d’Antoine Bourdelle. Cette exposition hors les murs du Palais Galliera a compté près de 80 000 visiteurs. Rabih Kayrouz fut l’un d’entre eux.A l’occasion de la préparation de l’exposition Fashion Mix, exposition réalisée par le Palais Galliera à la Cité de l’Immigration jusqu’au 28 juin dernier, Rabih Kayrouz prêta une robe de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2013. Sélectionnée sur une proposition du commissariat de l’exposition, cette robe, passage n°30 de la collection, tissait un dialogue esthétique et technique avec le travail de drapé du couturier d’origine grec Jean Dessès. Pourtant, en apportant lui-même la robe à l’exposition, Rabih Kayrouz confia que sa source d’inspiration principale n’avait été autre que le travail de Madame Grès qu’il avait pu admirer grâce à la rétrospective organisée par le Palais Galliera. Longue, sans manche, en jersey de soie gris perle, finement froncée en bandes sur le buste, la robe évoque pour la première fois le travail de ce créateur dans les collections du Palais Galliera. Au delà de cette représentation, elle illustre l’influence que Paris et son programme culturel continuent d’exercer sur les création contemporaine."