On dansait au Château !!...

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On dansait au Château !!...
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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On dansait au Château !!...
Grandville
Dating
En 1834
Museum
Maison de Balzac
Creator(s)
Attributed to Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Dates
En 1834
Object type(s)
Materials / Technique
On dansait au Château !!...

Detailed informations

Creator(s)
Attributed to Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Attributed to Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe
Benard, L. de, imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Group title)
Production date
En 1834
Object type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27 cm
  • Largeur : 35.5 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 21.7 cm
  • Largeur : 27.9 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 27 février 1834 (Planche n°365)

Markings, inscriptions, punches
Inscription - Titre en bas au centre : « On dansait au Château !!... » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°173. », en ht à dte : « Pl. 365. »
Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Benard. » [imprimeur]
Iconographical description

La composition est clairement séparée en deux parties. La partie de dte montre un cortège funéraire en pleine rue de Paris, tandis que la partie de gche laisse le spectateur entrevoir à travers la fenêtre d’un bâtiment, certainement celui des Tuileries puisque s’y trouvent Louis-Philippe jouant du violon lors d’une réception donnée dans son palais. Aux second et arrière-plans, des gens dansent. L’auteur de cette pl. a voulu créer un contraste saisissant entre la scène de réception royale, légère et insouciante, et la scène du cortège funèbre. Le corbillard progresse dans la rue, séparé et protégé de la population par une rangée de gardes. Quelques personnes suivent le carrosse, la tête basse et le chapeau ôté. La personne que les hommes pleurent est François-Charles Dulong. Député de l’opposition, il fut tué le 30 janvier 1834 en duel par un député de la monarchie, le général Bugeaud, qui s’était senti offensé sur une question militaire (à propos de l’obéissance des membres de l’armée) lors de la séance de la chambre des députés du 16 janvier 1834. Bugeaud aurait été poussé par Louis-Philippe (plus précisément, il aurait été encouragé par un proche de Louis-Philippe, Marie-Théodore Gueilly, vicomte de Rumigny) à provoquer Dulong en duel. Les journaux défenseurs de la cause républicaine y ont vu une manière commode que le roi aurait eue pour se débarrasser d’un député de l’opposition encombrant. Ainsi, la pl. crée un contraste significatif entre l’humeur joviale et insouciante du roi et de ses convives, alors que la mort de Dulong affecte profondément une grande partie de la population. Sur le même sujet, et pour plus de détails, cf. pl. 361, du numéro 171 (13 février 1834)

Person / Character depicted
Acquisition method
Acquisition date
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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