Grande Croisade contre la Liberté (5e feuille.)

Pl. n°9 et 10 de la série Grande croisade contre la liberté en comprenant 14. Cf. pl. n°1 et 2 (pl. 386-387 du numéro 184), pl. n°3 et 4 (pl. 388-389 du numéro 185), pl. n°5 et 6 (pl. 392-393 du numéro 187), pl. n°7 et 8 (pl. 396-397 du numéro 189), pl. n°11 et 12 (pl. 414-415 du numéro 198), pl. n°13 et 14 (pl. 434-435 du numéro 208). Procession des figures tutélaires du gouvernement (journaux, ministres, députés, roi, garde nationale, armée) en marche pour une croisade contre la presse républicaine. Les pl. n°9 et 10 présentent le poète Alphonse de Lamartine à gche, « ramant dans un océan formé de ses larmes, et voguant dan la direction de l’Orient, sur sa nacelle, commençant par un chérubin et finissant par le cygne de la croix. A son oreille, résonne le carillon de Dunkerque ; sur sa tête est un turban au travers duquel perce le génie éclairé par le croissant de lune, etc., etc. » (in explication)Les membres de la cour à dte : dans une voiture (en forme de pot de chambre) conduite par Pasquier (tenant dans ses bras le dossier des « PIECES // du // Grrrand // Complot // D’avril. », en référence à sa conviction que les émeutes d’avril 1834 avaient toutes un dénominateur commun, celui d’un grand complot) et tirée par une taupe, une tortue et une écrevisse, prennent place les membres de la cour. Ils sont tous vieux et handicapés. Groupés autour d’une guillotine miniature. La cuve est décorée. Un bas-relief évoque la fin de l’hérédité de la pairie (CY GIT // L’HEREDITE // 1832 »). Les rayons des roues ont la forme de poires. Les roues portent les dates des années de règne de Louis-Philippe .