Celui-là, on peut le mettre en liberté ! il n’est plus dangereux

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Celui-là, on peut le mettre en liberté ! il n’est plus dangereux
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Celui-là, on peut le mettre en liberté ! il n’est plus dangereux
Daumier, Honoré
Dating
En 1834
Museum
Maison de Balzac
Creator(s)
Daumier, Honoré (Marseille, 26–02–1808 - Valmondois, 10–02–1879), dessinateur
Dates
En 1834
Object type(s)
Materials / Technique
Celui-là, on peut le mettre en liberté ! il n’est plus dangereux

Detailed informations

Creator(s)
Daumier, Honoré (Marseille, 26–02–1808 - Valmondois, 10–02–1879), dessinateur
Delaunois, Nicolas Louis (Reims, 06–02–1805), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Group title)
Production date
En 1834
Object type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27 cm
  • Largeur : 35.5 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 22.4 cm
  • Largeur : 25.5 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 11 septembre 1834 (Planche n°420)

Markings, inscriptions, punches
Inscription - Titre en bas au centre : « Celui-là, on peut le mettre en liberté ! il n’est plus dangereux. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°201. », en ht à dte : « Pl. 420. »
Inscription - Dans la lettre : « Au Bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, rue du Bouloi, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « H.-D. » [Honoré Daumier, dessinateur]
Iconographical description

Louis-Philippe, dont le visage est de trois quarts dos, est reconnaissable aux favoris, à la forte corpulence et au chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore. Il s’adresse à un juge tout en tâtant le pouls d’un homme alité, au premier plan. Cet homme, barbu, le corps couvert d’une mince couverture, a la main gche enserrée dans une chaîne. Il s’agit d’un prisonnier dont le roi constate la mort. Au fond à gche, on distingue à peine trois figures qui semblent errer, la mine basse. Il s’agit vraisemblablement de prisonniers. La pl., en imaginant le roi visiter une prison, ironise sur ses largesses, dans le titre : Louis-Philippe, en effet, veut bien accorder la liberté à cet homme, étant donné qu’il est mort. La pl. dénonce deux éléments principaux : d’une part, elle s’insurge contre les conditions de détention des prisonniers sous la monarchie de Juillet, lesquels les amènent pour beaucoup à tomber malade, sans qu’il ne soit rien entrepris pour les transférer dans un établissement capable de leur prodiguer des soins. Cette absence de soins en amène beaucoup inéluctablement à mourir. D’autre part, elle dénonce de manière plus générale les arrestations opérées par le gouvernement, arrestations qu’elle juge intempestives et non justifiées. Le contraste entre l’embonpoint du roi et le physique décharné du moribond est frappant et vise à souligner les différences des excellentes conditions de vie du roi et celles de certains des citoyens français, emprisonnés dans des conditions jugées déplorables. Ces emprisonnements sont à replacer dans le contexte des multiples arrestations suite aux jugements des insurgés du mois d’avril 1834.

Person / Character depicted
Acquisition method
Acquisition date
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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