Le baron Japhet et Planchette

Zoom
Le baron Japhet et Planchette
Maison de Balzac / Roger-Viollet
X
Zoom
Other visual (1)
Sciences et techniques
Le baron Japhet et Planchette
Huard, Charles
Dating
Entre 1910 et 1950
Museum
Maison de Balzac
Creator(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Object type(s)
Museum number
BAL99-457
Le baron Japhet et Planchette

Detailed informations

Creator(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Production date
Entre 1910 et 1950
Object type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 6.4 cm
  • Largeur : 10.3 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de La Peau de chagrin, Etudes philosophiques de La Comédie humaine 1, volume 27, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p. 241

Iconographical description

Deux hommes, représentés à mi-corps ont l'air désemparé. Dans cette scène les deux personnages sont abattus par l’inefficacité de leur science. Les visages renfrognés sont tournés vers le sol. Extrait de La Peau de chagrin, par Honoré de Balzac : « Le savant cassa un rasoir en voulant entamer la peau, il tenta de la briser par une forte décharge d'électricité, puis il la soumit à l'action de la pile voltaïque, enfin les foudres de sa science échouèrent sur le terrible talisman. Il était sept heures du soir. Planchette, Japhet et Raphaël, ne s'apercevant pas de la fuite du temps, attendaient le résultat d'une dernière expérience. Le chagrin sortit victorieux d'un épouvantable choc auquel il avait été soumis, grâce à une quantité raisonnable de chlorure d'azote.- Je suis perdu ! s'écria Raphaël. Dieu est là. Je vais mourir. Il laissa les deux savants stupéfaits.-- Gardons-nous bien de raconter cette aventure à l'Académie, nos collègues s'y moqueraient de nous, dit Planchette au chimiste après une longue pause pendant laquelle ils se regardèrent sans oser se communiquer leurs pensées.Ils étaient comme des chrétiens sortant de leurs tombes sans trouver un Dieu dans le ciel. La science ? impuissante ! Les acides ? eau claire ! La potasse rouge ? déshonorée ! La pile voltaïque et la foudre ? deux bilboquets !-- Une presse hydraulique fendue comme une mouillette ! ajouta Planchette.-- Je crois au diable, dit le baron Japhet après un moment de silence.-- Et moi à Dieu, répondit Planchette. Tous deux étaient dans leur rôle. Pour un mécanicien, l'univers est une machine qui veut un ouvrier ; pour la chimie, cette oeuvre d'un démon qui va décomposant tout, le monde est un gaz doué de mouvement. »

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Acquisition date
1999
Institution
Museum number
BAL99-457

Indexation

Retour vers le haut de page