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Archives de l'exposition Centenaire de la mort d'Ingres (File)
Archives de l'exposition organisée au Petit Palais du 27 octobre 1967 au 29 janvier 1968. Archives comportant des documents relatifs à l'organisation de l'exposition : correspondance, transport, facture, devis, fréquentation, carton d'invitation, coupures de presse, liste des oeuvres. Catalogue de l'exposition. Photographie des œuvres catalogue de 1 à 264.
Producteur(s):
Dates extrêmes:
1967 — 1968
Conditions of access:
Consultation sur rendez-vous
Reference number:
PPEX1967(2)
Localisation physique :
Archives de l'exposition Centenaire de la mort d'Ingres
Detailed informations
Producteur(s):
Dates extrêmes:
1967 — 1968
Conditions of access:
Consultation sur rendez-vous
Reference number:
PPEX1967(2)
Localisation physique:
Importance matérielle :
1 Boîte
Conditions of use:
Photographie
Modalité d'acquisition :
Versement (Archives)
Position :
Indexation
Producteur
- Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Première exposition depuis plus d’un demi-siècle à offrir au public le panorama de l’œuvre de Jean-Auguste-Dominique Ingres, cette rétrospective permit de présenter au Petit Palais près de 100 tableaux et 200 dessins de l’artiste, choisis tant dans les musées que les collections particulières d’Europe et des Etats-Unis. En dehors des célèbres tableaux du Louvre montrés avec leurs études préparatoires, des portraits rarement ou jamais vus à Paris comme Madame Moitessier de la National Gallery de Londres, le Comte Gouriev de Leningrad, les Leblanc du Metropolitan Museum de New-York, Madame de Senonnes du musée de Nantes, le Duc d’Orléans toujours resté dans la famille ou l’autoportrait du musée des Offices à Florence, ont été exposés en suivant le déroulement de la carrière d’Ingres. A noter également d’admirables portraits dessinés souvent restés chez les descendants des amis ou clients d’Ingres. L’exposition a tenté de restituer au peintre, trop souvent vu comme le champion de l’Académisme, en peinture en l’opposant à Delacroix qui serait celui du Romantisme et de la Liberté, sa grandeur et ses surprises. Artiste officiel, souvent critiqué et accusé, selon la célèbre formule du critique d’art Théophile Silvestre d’être « un peintre chinois égaré en plein XIXe siècle dans les ruines d’Athènes », Ingres fut admiré par Baudelaire pour « ses moyens singuliers » et son « charme bizarre ». Ses peintures et admirables portraits dessinés, ont beaucoup compté dans certaines phases de l’art de Degas, de Renoir, de Gaugin et de Picasso et après avoir séduit les surréalistes, il suscite aujourd’hui chez les jeunes peintres du « nouveau réalisme » un vif intérêt. L’exposition fut l’occasion de rendre à Ingres la place qu’il méritait dans l’histoire de la peinture française.