Salle des séances du Conseil Municipal de Thionville, après l'entrée des Prussiens en 1871

Salle des séances du Conseil Municipal de Thionville, après l'entrée des Prussiens en 1871
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Salle des séances du Conseil Municipal de Thionville, après l'entrée des Prussiens en 1871
Hugo, Victor
Datación
En 30–08–1871
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Fecha:
En 30–08–1871
Datación (siglo):
Tipo(s) de objeto(s):
Denominación(ciones):
Materiales y técnicas:
Institución :
Número de inventario:
11
Salle des séances du Conseil Municipal de Thionville, après l'entrée des Prussiens en 1871
Información detallada
Autor(es):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Fecha de producción:
En 30–08–1871
Datación (siglo):
Tipo(s) de objeto(s):
Denominación(ciones):
Materiales y técnicas:
Dimensiones - Œuvre
- Hauteur : 25.6 cm
- Largeur : 35.2 cm
Descripción:
Feuille provenant de l'album utilisé par Victor Hugo lors de son séjour, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (NAF 13349), accompagné d'un manuscrit autographe.
Marcas, inscripciones, cuños:
Inscription manuscrite - En bas, à droite à l'encre brune :"Thionville / 30 août / 1871"
Inscription manuscrite - En haut, à droite au crayon de graphite : "2"
Inscription manuscrite - Manuscrit autographe, monté avec le dessin : « Ceci est la salle des séances / du conseil municipal de Thionville / dans l'état où le bombardement / prussien l'a mise. Toute la / maison est détruite. Les archives / ont été brulées. Dans cette salle, / qui était la grande salle de la ville, / il y avait le portrait de mon père. / Il a disparu dans l'incendie avec la liberté et la nationalité de Thionville. Le maire m'a raconté / cela les larmes aux yeux. Je lui ai dit : Je suis / charmé de cette fin pour le portrait de / mon père. Mon père ne devait pas être / prisonnier de la Prusse, même / en effigie. Mon père a laissé une grande / mémoire à Thionville. Les femmes / mêmes savent qu'il a défendu et sauvé / leur ville en 1814 et en / 1815. J'ai dessiné cette salle le 30 août / 1871, à quatre heures après midi. / Tout à côté est le jardin public. J'y / voyais un soldat prussien en sentinelle, / et pendant que je dessinais j'entendais / des enfants chanter la Marseillaise ».
Áreas temáticas / temas / lugares representados :
Forma de adquisición:
Fecha de adquisición:
1903
Número de inventario:
11
Institución:
Prolongación
Indización
Artista / autor
Datation en siècle
- 2e millénaire (201.530)
- 19e siècle (96.642)
- 2e moitié du 19e siècle (37.241)
- 3e quart du 19e siècle (7.251)
- 2e moitié du 19e siècle (37.241)
- 19e siècle (96.642)
Periodo
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (307.473)
- Arts graphiques (221.901)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (229.609)
- Dessin (62.191)
Matériaux et techniques
- Techniques (127.070)
- Technique dessin (51.964)
- Plume (arts graphiques) (3.822)
- Lavis (6.908)
- Aquarelle (11.520)
- Technique dessin (51.964)
- Encre (27.970)
- Technique mixte (3.365)
- Gratté (49)
- Matériaux (64.857)
- Matériau d'origine végétale (59.588)
- Papier (54.278)
- Papier vélin (4.008)
- Papier (54.278)
- Matériau d'origine végétale (59.588)
Lieu représenté
- Europe (1.248)
- Europe de l'Ouest (635)
- France (348)
- Grand Est (28)
- Lorraine (région historique) (8)
- Moselle (3)
- Thionville (1)
- Moselle (3)
- Lorraine (région historique) (8)
- Grand Est (28)
- France (348)
- Europe de l'Ouest (635)
Expulsé de Belgique pour sa prise de position en faveur des Communards victime de la répression, Victor Hugo s’installe au Luxembourg du 1er juin au 25 septembre 1871, séjournant pour l’essentiel à Vianden, du 8 juin au 22 août. Il se rend ensuite à Altwies pour prendre les eaux à Mondorff. C’est de là qu’il se rend à Thionville que son père avait défendue avec succès en 1814 et en 1815. Dans le long récit de cette visite, tout empreinte d’émotion, qu’il consigne dans son agenda, à la date du 30 août 1871, Victor Hugo rapporte : « Il m’a répondu : ’’nous n’avons plus d’archives. Tout est brûlé. Nous avions dans la grande salle de la mairie où se tenait le conseil municipal, le portrait de votre père. La salle a été brûlée, le portrait aussi’’. J’ai répondu : ’’Tant mieux. Du moins mon père n’est pas prisonnier de la Prusse’’. » […] « M. François nous a mené à ce qui a été la maison de ville. Ruine. J’ai dessiné les quatre murs qui restent de la salle où était le portrait de mon père. Il y a, à côté un jardin, le jardin public. Pendant que je dessinais, j’entendais des enfants dans le jardin chanter la Marseillaise. J’ai dit à M. François : ’’Cela fera de mauvais prussiens’’. »