Sur mon honneur et sur ma conscience, / Devant dieu et devant les hommes ! / La réponse du Jury est : / Oui, l’accusée est coupable…….

Le titre est la formule qui précède la déclaration d’un jury. Déroulement d’un procès dont l’accusé est la Liberté, jeune femme, à dte de la composition, juchée sur une estrade et gardée par Schonen et Lobau. Les pièces à conviction, placée sur une table au centre, se composent d’un bonnet phrygien à cocarde tricolore, d’un fusil, d’un exemplaire de la « MARSEILLAISE » et de trois pavés des barricades de « JUILLET » 1830. Le groupe des jurés à gche se constitue de Soult, Talleyrand, le baron Louis, Montalivet, d’Argout et Louis-Philippe debout, cachant son visage derrière la feuille qu’il est en train de lire (certainement la phrase constituant le titre de la pl.). L’assemblée des juges, composé de Persil debout prononçant la sentence, Dupin avec la toque de magistrat, Thiers écrivant à la plume (et un personnage non identifié situé à la gche de Persil), est présidée par Barthe, au centre. Madier de Montjau, au deuxième plan, en huissier, se tourne vers le spectateur. Au premier plan, un « poète indigne » (in explication) marqué au front (« VEN //DU ») (s’agit-il de Barthélemy, directeur du journal Némésis ?) Guizot croisant ses doigts ( ?), de plusieurs personnifications de journaux favorables au gouvernement : le Figaro « EX-BOUSINGOT », du « MONIT […] [MONITEUR] », du « JOUNAL [JOURNAL] [DES] DEBA[…] [DÉBATS] » et du « CONSTITUTION […] [CONSTITUTIONNEL]». La Fayette, avocat de la Liberté, soutient celle-ci en lui tenant la main. Il a sur sa table le programme de l’hôtel de Ville (« HÔTEL // PROGRAMME »). Le mur du fond est décoré de fleur de lys dont l’élément central est remplacé par une poire. Y prend également place une figure attaché à un poteau, rappelant le Christ flagellé. Il s’agit d’ « UN // REPUBLICAIN ».