Enfans, croyez-moi, ne jouez pas avec ces armes là

Zoom
CC0Descargar
Enfans, croyez-moi, ne jouez pas avec ces armes là
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
X
Zoom
otros imágenes (1)
Enfans, croyez-moi, ne jouez pas avec ces armes là
Grandville
Datación
En 1834
Museo
Casa de Balzac
Autor(es)
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Fecha
En 1834
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Enfans, croyez-moi, ne jouez pas avec ces armes là

Información detallada

Autor(es)
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Desperet ou Desperret, Auguste (en 1865), dessinateur-lithographe
Delaunois, Nicolas Louis (Reims, 06–02–1805), imprimeur
Otro título :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Fecha de producción
En 1834
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.5 cm
  • Largeur : 53 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 29.9 cm
  • Largeur : 48.2 cm
Descripción

Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 21ème dessin de l’association, mois d’avril 1834

Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - Titre en bas au centre : « ENFANS [ENFANTS], CROYEZ-MOI, NE JOUEZ PAS AVEC CES ARMES LÀ. » ; indications : en ht à gche : « 21e Dessin de la Lithographie Mensuelle (Mois d’Avril) »
Inscription - Dans la lettre : « à Paris, chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Delaunois. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. G. D. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]
Inscription - Sur une feuille de papier au premier plan : « ORDRES IMPITOYABLES ». Sur une liasse de documents reliés : « MACHIAVEL ». L’enseigne de l’auberge dans laquelle se trouve la figure de la liberté se compose d’un lion couché entouré de pavés. Au fond se trouve le palais des Tuileries ; Le titre « AU LION D’OR » est un jeu de mots entre « lion » et « Lyon » et dénonce par là la violente répression des émeutes lyonnaises en avril 1834 (révolte des canuts)
Descripción iconográfica

Apparaissant dans l’encadrement d’une fenêtre ouverte, en hauteur, la figure de la presse, jeune femme vêtue d’une robe, portant un bonnet phrygien, tient une plume à la main. Une feuille posée sur le rebord de la fenêtre porte l’inscription permettant de l’identifier (« Presse »). Tout en levant l’index de la main dte, elle s’adresse aux personnages présents en bas, dans la rue. Il s’agit des membres du gouvernement affairés autour d’un canon. Louis-Philippe, vu de dos, est penché sur le trou du fut du canon. Il est identifiable à sa forte corpulence et à ses attributs posés à terre (un seau en forme de chapeau haut de forme à cocarde tricolore, et un parapluie). Thiers, à l’extrême gche, apporte les boulets. A côté se trouvent des seringues à clystère. Lobau se tient derrière, debout, tenant dans le dos une massue. D’Argout ransporte une bombe. Talleyrand ( ?) est celui qui décide à quel moment donner feu, en abaissant une épée. Un autre personnage ( ?) portant un chapeau avec l’inscription « BOURREAU // DES // CRANES » se charge d’allumer la mèche. C’est le mur de la liberté que le roi et les ministres sont en train de détruire à coup de boulets de canon. Ce mur porte le dessin d’un bonnet phrygien à cocarde tricolore contenu dans un cercle. Les dates emblématiques des révoltes populaires sont inscrites sur le mur également : « juillet 1830 », « avril » (en référence aux émeutes lyonnaises du mois d’avril 1834), et « Juin ». Le mur est déjà en partie détruit, et ce qui en reste garde trace de plusieurs impacts de boulets. A dte de la composition se trouvent des ministres occupés à armer des fusils : Soult et Montalivet. Persil ( ?) récupère des munitions dans un tonneau. Deux autres personnages, non identifiables, portent un petit chapeau droit duquel pend un pompon. L’un d’eux, au premier plan, est penché sur des sabres et épées posés à terre. Les membres du gouvernement sont représentés avec leur visage adulte mais avec un corps d’enfant. Ainsi, c’est la puérilité de ces hommes qui est mise en évidence dans cette pl., tandis que la Presse, femme adulte et raisonnable, leur conseille de ne pas toucher aux armes. C’est également une menace qui est contenue dans cette pl. : en effet l’expression « croyez-moi » contenue dans le titre est la promesse au gouvernement qu’il aura à regretter ses actes. « (…) la presse a bien raison de leur prédire que cela finira mal pour eux » (in explication).

Forma de adquisición
Fecha de adquisición
20022013
Institución

Indización

Matériaux et techniques

Retour vers le haut de page