Autoportrait d’Henry Monnier en Monsieur Prud’homme

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Autoportrait d’Henry Monnier en Monsieur Prud’homme
Monnier, Henry Bonaventure
Datación
En 1858
Museo
Casa de Balzac
Autor(es)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), peintre
Fecha
En 1858
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Número de inventario
BAL 2007-103
Autoportrait d’Henry Monnier en Monsieur Prud’homme

Información detallada

Autor(es)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), peintre
Fecha de producción
En 1858
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Materiales y técnicas
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 22.8 cm
  • Largeur : 13 cm
  • Profondeur : 0.7 cm
Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - Signé et daté en bas à gauche : "Henry Monnier juin 1858"
Descripción iconográfica

Henry Monnier fait la connaissance de Balzac vers 1828, par l'intermédiaire de Henri de Latouche, journaliste, poète et critique littéraire. Entre 1827 et 1832, Monnier signe quelques illustrations sur bois pour Le Médecin de campagne de Balzac. Il dessine aussi des vignettes frontispices lithographiées pour des physiologies, des codes, des manuels et des ouvrages satiriques, livres imprimés pour la plupart d'entre eux par Balzac. Ensemble ils collaborent activement au lancement de La Silhouette et de La Caricature avec Charles Philipon.Le début des années 1830 est marquée par la publication des Scènes populaires dessinées à la plume où apparaît un personnage devenu célèbre : M. Prudhomme, "Professeur d'écriture, élève de Brard et Saint-Omer, expert assermenté pour les cours et les tribunaux. Cet homme de cinquante-cinq ans, pudique, aux belles manières", devient le type même du bourgeois dont il incarne les aspirations et les ridicules.Après le vif succès que Monnier remporte au théâtre dans La Famille improvisée, l'artiste interprète ses propres scènes : M. Prudhomme est porté sur les planches, en province, en Belgique et en Hollande.De retour à Paris à la fin des années 1830, il collabore à de nombreux ouvrages collectifs abondamment illustrés ; Le Museum parisien par Louis Huart (1840) ou encore Les Français peints par eux-mêmes (1839-1842). C'est à cette période qu'il participe à l'illustration de La Comédie humaine.A partir des années 1850, Henry Monnier se consacre essentiellement à l'écriture et au théâtre. L'autoportrait du musée date de ses dernières années.Monnier et Balzac se connaissent bien et s'apprécient. Balzac s'est inspiré pour son roman Les Employés (1838) des saynètes dans lesquelles Monnier chargaient administrateurs et gens de bureau.Théophile Gautier et Monnier se fréquentaient aussi souvent :"Joseph Prudhomme, c’est la vengeance d’Henry Monnier ; il s’est dédommagé sur lui des ennuis, des contrariétés, des humiliations et de toutes ces petites souffrances que les bourgeois causent aux artistes, souvent sans le vouloir.– Cette fois, seulement, il est sorti de son impartialité glaciale, il s’est échauffé, il s’est animé, il a chargé le trait, il a outré l’effet, il a composé enfin.– Prudhomme, malgré son extrême vérité, n’est plus un calque, c’est une création. Balzac, qui faisait le plus grand cas de Monnier, a essayé d’introduire Prudhomme dans sa Comédie humaine sous le nom de Phellion (Les Employés)."Théophile Gautier, « Henry Monnier », La Presse, 20 février 1855

Forma de adquisición
Nombre del donador, testador o vendedor
Institución
Número de inventario
BAL 2007-103

Indización

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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