Partager

Alexandre Nozal (1852-1929)

L’artiste voyageur
2 musées
48 œuvres

Joëlle Raineau-Léhuédé, collaboratrice scientifique, Petit Palais
Salomé Méchin, étudiante en master 2, École Pratique des Hautes Études

Avec la collaboration de Coralie Barbe, restauratrice de livres et d’arts graphiques. 
Nous tenons à remercier la famille Nozal pour son aide précieuse dans l’élaboration de ce projet. Cette exposition a pour objet de faire connaître les 31 carnets qu’elle a généreusement donnés au Petit Palais. 

Alexandre Nozal (1852-1929)
L’artiste voyageur

Le Petit Palais vient de bénéficier d’un don exceptionnel d’œuvres d’Alexandre Nozal (1852-1929), peintre et dessinateur paysagiste, passionné de voyages. Cette exposition virtuelle présente une centaine d’aquarelles, pastels, peintures à l’huile et carnets de dessins dont à peu près la moitié d’entre eux proviennent d’institutions françaises et étrangères, et de collections particulières, les autres du musée Carnavalet, ou de ce fonds inédit désormais conservé au Petit Palais.

Le parcours de l’exposition se compose de sept sections scandées de cinq diaporamas.

Il s’ouvre sur une présentation bio-chronologique de l’artiste, suivie par l’analyse du processus créatif d’un peintre en plein air. Alexandre Nozal développe ses particularités propres, mais à y regarder de plus près, Claude Monet, Eugène Boudin, Albert Lebourg, Constant Troyon ou les peintres de l’école de Barbizon exercent sur lui une forte influence. Nozal suit les conseils d'Henri Harpignies ou de Camille Corot. Travailleur zélé, cet amoureux du paysage expose aux Salons de 1876 à 1929. Il est membre de la Société des artistes français, des Pastellistes français, et président de la Société des peintres de montagne de 1906 à 1929. Nozal participe aux Expositions universelles de 1889 et 1900. Il reçoit la Légion d'honneur en 1895 et fréquente les grands auteurs de son époque, d’Ernest Renan à Guy de Maupassant.

À bicyclette, il se rend sur les bords de Seine, dans le Pas-de-Calais, dans les Alpes, les Pyrénées, en Bretagne, en Normandie, en Provence et en Corse. Ses voyages l'emmèneront jusqu'en Algérie, en Espagne et en Suisse. Deux cartes interactives permettent de suivre Alexandre Nozal lors de trois excursions. Celle dans la région de Vézelay a été entièrement retracée à partir d’un carnet contenant des dessins datés.

Les carnets dévoilent les méthodes et habitudes de travail de l’artiste voyageur qui adapte sa technique selon ses conditions de travail : l'aquarelle, la plume, le lavis, et le crayon ont sa préférence. Nozal utilise rarement le pastel dans ses carnets qui est sa technique de prédilection pour les grands formats. L’exposition se termine par une étude sur la matérialité des carnets de dessins. Une restauratrice d’arts graphiques étudie les formes matérielles des carnets employés par Nozal et les traces d’atelier laissées par l’artiste. 

Alexandre Nozal (1852-1929)
Sections

Section 1. Les débuts de l’artiste

  • 7 août 1852 - Naissance d’Alexandre Nozal à Auteuil, fils de Louis Nozal et Caroline Chobert.
     
  • 1869 - Entre dans l’atelier du peintre Évariste Luminais (1821-1896).
     
  • 1873 - Parcourt la Bretagne et la région de Saint-Malo. Il peint souvent Saint-Briac, son lieu de villégiature privilégié.
     
  • 1876 - Première participation au Salon des Artistes français avec le tableau Étang de la Brenne (Berry).
     
  • 1881 - Mention honorable au Salon des Artistes français avec le tableau Fin du Jour, étang de la Mer-Rouge, à Brenne (Berry).
     
  • 1882 - Médaille de troisième classe au Salon des Artistes français avec le tableau Chêne de champ de courses d’Auteuil en hiver.
     
  • 1883 - Médaille de deuxième classe au Salon des Artistes français avec le pastel L’Étang de Saint Cucufa, l’hiver que l’État lui achète 1000 francs. Ce pastel est 
       aujourd’hui conservé au Musée des Beaux-Arts de Carcassonne.
     
  • 1884 - Se marie avec Jeanne Busquet, son élève, à Étretat.
     
  • 1885 - Fait partie des artistes choisis par Roger Ballu pour créer la Société des Pastellistes français.
       Participe à plusieurs reprises aux expositions de la société. Expose notamment en 1887 deux pastels, Chaussée de l’étang de la Mer-Rouge-en-Brenne (Berry) et 
       Étang de la Mer-Rouge-en-Brenne (Berry).
       Naissance de son fils Jacques.
     
  • 1889 - Présente à l’Exposition universelle le pastel La Seine, vue du Château-Gaillard (Eure) dans le pavillon de la Société des Pastellistes français.
     
L’artiste au travail

Un artiste reconnu

  • 1890 - Exposition personnelle de tableaux et pastels à la Galerie des Artistes modernes
     
  • 1893 - Naissance de son fils Louis.
     
  • 1895 - Décès de Jeanne, son épouse. Obtient la Légion d’honneur sur la demande d’Évariste Luminais, son maître.
     
  • 1898 - Participe à la première exposition de la Société des peintres de montagne avec un tableau intitulé Cirque de Gavarnie.
     
  • 1900 - Intègre le Club Alpin français, parrainé par Henri Cuënot et Franz Schrader.
       Obtient une médaille d’argent à l’Exposition universelle.
     
  • 1906 - Devient Président de la Société des peintres de montagne jusqu’à sa mort en 1929.
     
  • 1910 - Construction de son hôtel particulier au 17, Quai d’Auteuil, actuel quai Louis Blériot, par Charles Blanche.
       Fera plusieurs tableaux de la Seine depuis son atelier comme Le pont de Grenelle, vu de la maison de l’artiste, quai Louis Blériot (musée Carnavalet).
     
  • 1928 - Exposition à l’hôtel de son frère, Léon Nozal, au 52, rue du Raneglah.
       Son fils Jacques, sa belle-fille Julie Grandhomme, Armel et Zannic Beaufils, des amis sculpteurs de Saint-Briac, ainsi que la grande duchesse de Russie Victoria 
       Melita présentent avec lui tableaux, sculptures et estampes.
     
  • 4 février 1929 - Décès d’Alexandre Nozal à son domicile.
     
Peindre la Seine

Nozal passe une grande partie de sa vie à Auteuil où il est né. Il flâne à la recherche de sujets et peint Courbevoie, Billancourt, ou Saint-Cloud. Le tableau présenté ici montre une vue de la Seine en amont du Pont de Saint-Cloud où il pose d’ordinaire son chevalet. Un des carnets d’aquarelles généreusement offert au Petit Palais par la famille Nozal est entièrement consacré à cet endroit.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
La Seine en amont de Saint Cloud
huile sur toile
Alexandre Nozal
collection particulière
Paris
Zoom
Le Pont de Grenelle, vu de la maison de l'artiste, quai Louis-Blériot
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Le Pont de Grenelle, vu de la maison de l'artiste, quai Louis-Blériot
Nozal, Alexandre
Datation
Après 1911
Musée
Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Le Pont de Grenelle, vu de la maison de l'artiste, quai Louis-Blériot

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), peintre
Après 1911
Peinture
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
En 1910-1911, Léon Nozal fait construire un hôtel particulier pour son frère, quai d’Auteuil, actuel quai Louis Blériot. L’architecte Charles Blanche crée un espace réservé spécifiquement à l’atelier du peintre situé au second étage, et donnant directement sur la Seine. Le pont de Grenelle est peint ici par Nozal depuis la coursive, située au même niveau que l’atelier. L’artiste évoque la modernité en brossant la fumée des usines dans le lointain.
Exposition d'œuvres d’art en 1928 à l'Hôtel Léon Nozal, rue du Ranelagh
photographie
inv. HRL-507324
©Collection Harlingue / Roger-Viollet
Hector Guimard construit un hôtel particulier rue du Raneglah dans le style Art nouveau pour Léon Nozal, son mécène. Cet édifice est aujourd’hui disparu. La photographie présente l’exposition qui s’y est tenue du 17 au 22 février 1928. Avec son groupe d’amis artistes, Alexandre y présente des « peintures, sculptures, émaux, art précieux, art décoratif et religieux ». Ce cercle qu’il fréquente assidûment à Saint-Briac se compose des sculpteurs Armel et Zannic Beaufils, de la grande-duchesse de Russie Victoria-Mélita de Saxe-Cobourg-Gotha, de l’émailleur Paul Grandhomme, et de sa fille Julie, graveur, laquelle épouse Jacques Nozal, le fils de l’artiste, en 1920.
Saint-Briac, une source d’inspiration

À l'instar d'Auguste Renoir, Paul Signac, Henri Rivière ou Émile Bernard, Nozal cherche son inspiration à Saint-Briac. Ce petit village est pendant plus de quarante ans son lieu de villégiature favori. Il rapporte de ses promenades à pied ou à vélo maintes vues de la région, de l'intérieur des terres ou des bords de côte. "L'histoire de Saint-Briac [...] se lit dans l'œuvre" du peintre. Elle est si bien assimilée au village que les chemins de fers de l'État choisissent un des paysages de Nozal comme affiche de promotion.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
En 091910
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Saint Briac, grève à marée basse
pastel et rehauts de gouache sur papier contrecollé sur carton, 50,2 cm x 33 cm
Alexandre Nozal
inv. 971.13.20
© Musée des Beaux-Arts de Brest métropole

Section 2. Processus créatif d’un peintre en plein air

Debout dès l’aube, Nozal ne quitte son ouvrage qu’au coucher du soleil. Il emporte avec lui le matériel de l’artiste en plein air ainsi que des carnets. Ceux-ci concentrent un riche répertoire de motifs, source d’inspiration indispensable à l’artiste voyageur. Il saisit ainsi aisément la fugacité de l’instant au moyen de son seul crayon graphite, complétant ou non son dessin à l’aquarelle, à la gouache ou au pastel selon le temps dont il dispose. Quand il est pressé, le trait se fait rapide et reste quelquefois simplement esquissé, inachevé. Nozal y ajoute des annotations sur les couleurs et la lumière afin de pouvoir reprendre facilement la composition en atelier, l’hiver. 
Nozal tire parti du format des papiers, qu’il s’agisse de feuilles de grands formats ou de carnets. Le format allongé montre l’influence qu’exerce le japonisme sur lui. Le peintre est à l’affût du meilleur point de vue. L’artiste s’attarde sur un détail, cherchant simplement à rendre une impression, ou offre, au contraire, un véritable panorama restituant la topographie du lieu. Tel un photographe, il propose une étude approfondie de l’endroit choisi, à la recherche d’un idéal personnel,
« son coin à paysagiste ».

Chevalet, parasol, boite d’aquarelle …

Pour peindre en plein air, Nozal emporte avec lui un chevalet portatif, des parapluies contre le vent et la pluie, des parasols pour filtrer une lumière trop forte, des toiles de taille réduite et des carnets. Dans sa boîte de peinture, il place des crayons graphites, de l’encre noire, brune ou violette, de l’aquarelle, de la gouache et des pastels. Il enfile une veste composée d’une multitude de poches afin de transporter facilement son matériel à vélo ou à pieds. Il se munit de journaux afin de faire du feu et ainsi faire sécher ses aquarelles en cas de mauvais temps.
Le matériel de peinture en plein air de Nozal côtoie celui d’Ernest Jules Renoux (1863-1932), un peu plus complet. Il provient de l'atelier que Renoux s'est fait aménager dans la maison familiale de Romeny-sur-Marne dans l'Aisne, à partir de 1930.

Zoom
Matériel du peintre Ernest Renoux
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Matériel du peintre Ernest Renoux
Anonyme
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Matériel du peintre Ernest Renoux

Arts décoratifs
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Matériel de peinture d’Alexandre Nozal
Palette, boîte de peinture à l'huile, tubes et pinceaux
Collection particulière
L’interprète de la nature

Sur cette photographie, Nozal peint sur le motif la tour génoise de Porto en Corse. L’artiste, un carnet grand ouvert sur les genoux, croque le paysage qu’il a sous les yeux. 
S’agit-il de l’aquarelle d’un des carnets donné au Petit Palais par la famille Nozal ?
 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
En 1903
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Tour Génoise de Porto à Ota (Corse)
photographie
Anonyme
collection particulière
À l’origine de sa vocation

Lors de ses années d’apprentissage, Nozal développe son goût pour le paysage chez son maître Évariste Luminais (1821-1896), peintre d’histoire qui s’était fait une spécialité des scènes gauloises ou mérovingiennes. Même si ce dernier est loin d’être un paysagiste, Luminais avait appris à observer la nature durant sa formation auprès de Contant Troyon. Dans sa propriété berrichonne, il communique ce savoir au jeune Nozal. Les dessins du carnet n°16 et ce pastel, conservé au musée de Beauvais, témoignent du temps passé par Nozal à étudier la nature sur le vif auprès de son mentor.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
1872
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Berry
pastel sur papier brun collé sur carton, 60 x 48,4 cm
Alexandre Nozal
En 1878
Beauvais, musée de l'Oise, inv. 71-91 © MUDO - Musée de l’Oise / Alain Ruin
Saisir la géographie d’un lieu

Nozal a l'habitude de représenter un même lieu sous plusieurs angles afin d’en saisir la géographie. Ici, le village d’Aiguèze dans le Gard, entre Montélimar et Orange qu’il visite en juin 1901 a été croqué sous cinq angles différents. L’artiste n’a pas d’impératifs et peut laisser libre cours à son art.

D’un carnet à l’autre

Nozal garde toujours avec lui un carnet de travail de taille réduite (12 x 19,2 cm) où il ébauche un premier croquis comme dans ses vues du Mont Pourri et de Duclair. La nature y est copiée telle qu’il la voit. Puis il se réapproprie le paysage et affine son idée à l’aide d’un second carnet de plus grand format (24 x 31,5 cm), proposant alors un dessin à l’aquarelle plus abouti. L’artiste adapte le motif à la composition, cherchant le parfait équilibre des formes. Soit il réalise ses deux dessins sur place, quasiment au même moment, soit il se contente d’un simple croquis qu’il corrigera dans un second temps. Pour Les Calanques de Piana, le trait se fait plus rapide. L’artiste visite la Corse avec le Club Alpin Français. Pressé par le temps, il reprendra son dessin plus tard dans la journée.

Zoom
Mont Pourri
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage montagneux ou rocheux - Arbre
Mont Pourri
Nozal, Alexandre
Datation
09–07–1906
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Mont Pourri

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
09071906
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Mont Pourri, après-midi
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage montagneux ou rocheux - Vallée - Arbre
Mont Pourri, après-midi
Nozal, Alexandre
Datation
09–07–1906
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Mont Pourri, après-midi

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
09071906
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Première ébauche et mise en couleurs
Zoom
Duclair, matinée
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Duclair, matinée
Nozal, Alexandre
Datation
1910
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Duclair, matinée

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
1910
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Duclair, matinée
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Duclair, matinée
Nozal, Alexandre
Datation
12–11–1910
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Duclair, matinée

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
12111910
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
À la recherche du motif
Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Les calanques de Piana
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Les calanques de Piana
Nozal, Alexandre
Datation
Entre 27–04–1903
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Les calanques de Piana

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Entre 27041903
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Du carnet au tableau

Les carnets forment un répertoire d’idées dans lequel Nozal peut puiser. Lorsqu’il retravaille ses compositions, l’artiste en tire un tableau, un pastel, une aquarelle ou une gouache. Ces œuvres, destinées à être exposées, sont peintes sur de plus grands formats, comme ici avec Rochers au bord de la mer à Saint-Briac, conservé au musée du Vieux-Château de Laval.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Rochers au bord de la mer à Saint-Briac
aquarelle, 49 x 64 cm
Alexandre Nozal
Laval, musée du Vieux-Château, inv. 95-464-1 © Musées de Laval, Ville de Laval
Un répertoire d’idées

En 1893, Nozal esquisse à la plume le port de Dives. Il reprend ensuite ce dessin au pastel en le modifiant légèrement, adaptant son motif à un plus grand format. Il supprime les barrières du premier plan et les maisons de l’arrière-plan. 

 

Zoom
Marine, Dives
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage côtier - Voilier - Plage
Marine, Dives
Nozal, Alexandre
Datation
1893
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Marine, Dives

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
1893
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Marine : Dives
Fusain et pastel sur papier brun collé sur carton, 32 x 49 cm
Alexandre Nozal
Beauvais, musée de l'Oise, inv. 71.81 © RMN-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Adrien Didierjean
Composition préparatoire

Dans son dessin préparatoire, Nozal esquisse d’un trait de plume son paysage et pose rapidement quelques couleurs. Dans l’aquarelle finale, il repense sa composition en plaçant la rivière plus au centre. Il applique délicatement des teintes de bleus et de verts pour créer une harmonie en usant seulement de ces deux couleurs. Le peintre joue aussi sur les textures en ajoutant des touches de gouache pour différencier chaque arbre ou rendre les doux reflets de l’eau.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
1922
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
L’Eure à Incarville (Louviers)
gouache
Alexandre Nozal
collection particulière
En quête de couleurs

Dans ses carnets de dessins, Nozal consigne des indications de couleurs. Plus tard, il s’y réfère pour composer son œuvre finale. Sur ce croquis à l’encre violette, on peut lire en bas à droite « temps gris rosé ». Il traduit cet effet dans son pastel conservé au musée de l’Oise de Beauvais.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
09111912
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Marais de Palavas au couchant
Pastel sur toile, 45,3 x 92 cm
Alexandre Nozal
En 121912
Beauvais, musée de l’Oise, inv. 71.97 © MUDO - Musée de l’Oise / Alain Ruin
L’influence du Japonisme

Nozal aime utiliser le format vertical kakémono pour réaliser des gouaches et des pastels, ou jouer sur le format à l’italienne de ses carnets de dessins. L'engouement pour tout ce qui vient du Japon à cette période donne naissance à une mode appelée Japonisme. Les impressionnistes participent activement à sa diffusion dans les années 1860-1890. Ce format s’avère idéal pour accentuer la verticalité d’une montagne, la profondeur d’une gorge, la longueur ou la hauteur d’une cascade ou d’un torrent.

 

Zoom
Gorges, Le Cervin
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage montagneux ou rocheux - Arbre - Torrent
Gorges, Le Cervin
Nozal, Alexandre
Datation
06–1900
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Gorges, Le Cervin

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
061900
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Ravin de Briançon
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Ravin de Briançon
Nozal, Alexandre
Datation
08–1901
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Ravin de Briançon

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
081901
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Au fil des saisons

Section 3. Un art sous influence

Les œuvres de Nozal se situent à la transition entre le naturalisme et l’impressionnisme. Il y a chez lui « [L’] imprécision frémissante, [la] facture hachée, vibrante de Corot » et « les touches éclatantes des impressionnistes » (Paul Lorquet, 1901).

Attiré dès le début de sa carrière par la peinture de plein air, Nozal prend rapidement pour modèle les œuvres de Camille Corot, Jules Dupré ou Constant Troyon. À l’instar de ce peintre animalier, il aime représenter des paysages peuplés de vaches. Assez vite, il reçoit le soutien d’Henri Harpignies et adopte plusieurs principes des peintres de Barbizon comme l’importance accordée au dessin, l’observation de la nature ou l’équilibre des masses dans une composition. 
Nozal emprunte aux impressionnistes les couleurs vives, une touche rapide, visible, le sens de la lumière et les ombres colorées. Il affectionne également le pastel comme Edgar Degas, Berthe Morisot ou Mary Cassatt. Mais c’est avec Claude Monet que son travail se rapproche le plus. Tous deux étudient les changements de lumière sur un paysage selon les heures et les saisons. Eugène Boudin, paysagiste d’exception et inlassable observateur des ciels normands, influence également Nozal dans sa manière libre de traiter les ciels.

L’impressionnisme pour modèle

Retour au port au crépuscule de Nozal n’est pas sans évoquer le tableau de Monet Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt, effet d’hiver. Un même soleil dans les tons orangé dont les derniers rayons se reflètent dans l’eau s’apprête à disparaître. Nozal compose son tableau à la manière de son aîné avec un arrière-plan à peine esquissé, plongé dans la brume : l’espace divisé en deux, avec une partie réservée au ciel et l’autre à l’eau, met en valeur les recherches picturales des deux artistes. Comme Monet, Nozal restitue une ambiance, une impression. Il s’applique à restituer l’effet, la luminosité du moment, et assigne une toute nouvelle dimension aux éléments en utilisant une touche fine et fluide pour rendre l’atmosphère de l’arrière-plan et de larges touches pour l’eau et les berges situées au premier plan. 

Zoom
Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt, effet d'hiver
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Coucher du soleil - Hiver - Impressionnisme
Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt, effet d'hiver
Monet, Claude
Datation
En 1880
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt, effet d'hiver

Monet, Claude (Paris, 14–11–1840 - Giverny, 05–12–1926), peintre
En 1880
Peinture
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Retour au port au crépuscule
huile sur toile, 65 x 49,5 cm
Alexandre Nozal
collection particulière
À la recherche de nouvelles formes
Des ciels à la manière d’Eugène Boudin

Paysagiste d’exception et inlassable observateur des ciels normands, Eugène Boudin influence Nozal dans sa manière libre de traiter les ciels. À l’instar du peintre normand, Nozal leur accorde une place majeure dans ses paysages. Il fige en quelques traits de pastels le passage fugace des nuages sur sa feuille. En traitant le ciel de cette manière rapide et nerveuse, on ressent toute l’agitation qui s’y déroule.

Zoom
Paysage de la Brenne
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage de la Brenne
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Paysage de la Brenne

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Dessin, Arts graphiques
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Etude de ciel au soleil couchant
pastel sur papier beige, 20,6 x 27,5 cm
Eugène Boudin
Paris, musée d’Orsay, inv. RF 4029, recto © RMN / Gérard Blot
L’École de Barbizon pour héritage

Proche des peintres de Barbizon dans sa manière de peindre, Nozal les retrouve parfois. En particulier, les peintres Camille Corot et Henri Harpignies qui l’encouragent et lui donnent des conseils. Ce fusain offert à Nozal par Harpignies témoigne de ce lien et souligne qu’une pratique artistique commune unit ces deux artistes. En tant que paysagistes, ils partagent un même goût pour les techniques graphiques permettant de croquer un motif sur le vif lors de leur séance de travail en plein air. La multiplication des traits au fusain indique un travail rapide en extérieur. Seuls les arbres sont détaillés avec soin. Leurs paysages adoptent la même composition : un tiers pour le sol et deux tiers pour le ciel. Harpignies trace de longs traits de fusain estompés tandis que Nozal ébauche des traits plus denses à la craie blanche. Les deux artistes cherchent à capter l’instant dont la fugacité est rendue par le mouvement des nuages, témoins du temps qui passe. 

Zoom
Douadic
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Douadic
Nozal, Alexandre
Datation
1872
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Douadic

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
1872
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Paysage
fusain
Henri Harpignies
En 1902
collection particulière

Section 4. Salons, Sociétés et Expositions Universelles

Nozal prend part à l’intense vie artistique française de la fin du XIXe siècle. La remise en cause du Salon officiel entraine la création d’un grand nombre d’expositions partout en France. Elles offrent à l’artiste la possibilité de faire connaître son art et d’attirer de potentiels acheteurs. 
À Paris, Nozal expose régulièrement dans les salons des sociétés les plus en vue comme le Salon de la Société des artistes français. Il y présente ses œuvres pendant 56 ans, à savoir de 1876 à 1929, année de son décès. Classé « Hors concours » dès 1884, il se place aux côtés des artistes privilégiés et n’a plus besoin de soumettre ses envois au jury d’admission.
En 1885, Nozal fait partie des quinze premiers artistes, avec James Tissot et Albert Besnard, à être choisit par Roger Ballu, inspecteur des Beaux-arts, pour fonder la Société des Pastellistes français. Ballu limite le nombre de membres pour en faire une société élitiste. Pour soigner son image, elle ouvre chaque année une exposition dans la prestigieuse Galerie Georges Petit, 8 rue de Sèze. 

En 1898, Nozal adhère à la Société des peintres de montagne. Très impliqué dans la vie de cette Société, il en devient le président de 1906 à 1929. Son salon annuel a lieu dans le luxueux hôtel du Cercle de la Librairie construit par Charles Garnier, 117 boulevard Saint-Germain.
De 1918 à 1929, il expose au salon de la Société des aquarellistes français aux côtés d’Albert Besnard, Jean-Gabriel Domergue ou André Devambez.
Nozal participe aussi aux expositions organisées par des cercles privés, conçus sur le modèle des clubs de gentlemen anglais. Il n’est pas rare de voir ses œuvres au cercle Volney ou au très en vue cercle de l’Union artistique dit aussi l’Épatant.

Nozal prend part aux expositions universelles de 1889 et 1900. Véritables vitrines de l’art français, elles permettent aux artistes de se faire connaître sur la scène internationale. En 1889, il expose des pastels dans le pavillon de la Société des Pastellistes français. En 1900, il figure à l’exposition décennale au Grand Palais et présente des œuvres au pavillon de la Société des peintres de montagne.
Nozal expose aussi en province. Il participe à l’exposition municipale des Beaux-Arts de Rouen, au salon de l’Union artistique de Toulouse et à l’Exposition nationale de Montpellier. 
L’artiste envoie également ses œuvres à l’étranger comme en Allemagne, en Espagne ou aux États-Unis, notamment à l’exposition annuelle du Philadelphia Water Color Club.

Diffuser son art

La Société des Pastellistes français et la Société des peintres de montagnes sont les deux sociétés où le peintre est le plus actif. Nozal ne néglige pas le rôle de ces groupes d’artistes et leurs expositions annuelles : elles constituent un moyen infaillible de faire connaître son art. Ses envois réguliers lui valent de bonnes critiques dans les journaux. 
L'étang de la mer rouge en Brenne est exposé en 1887 à la Société des Pastellistes français. Caractéristique des premiers pastels de Nozal, il est réalisé en grande partie au fusain. Le pastel y joue un rôle presque secondaire.

Zoom
L'étang de la mer rouge en Brenne
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (2)
L'étang de la mer rouge en Brenne
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

L'étang de la mer rouge en Brenne

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Dessin, Arts graphiques
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Aux Avants-sur-Montreux, au temps des narcisses (vue sur le lac Léman)
huile sur toile, 141 x 200 cm
Alexandre Nozal
Annecy, Musée-Chateau, inv. 14140 © Musées d’Annecy
Nocturnes

Thème pictural majeur pour nombre d’artistes, le paysage nocturne s’inscrit dans le processus de captation des différents moments de la journée. Elle offre l’occasion d’observer les variations de lumière et de couleurs du crépuscule jusqu’au creux de la nuit.
Les couleurs du ciel ainsi que la lumière varient rapidement à ce moment de la journée et offrent un véritable défi aux paysagistes en quête « d’instants » fugaces à saisir.
Dans son compte-rendu de l’exposition du Cercle Volney en 1905, Maurice Guillemot est frappé par le tableau de Nozal « Nocturne à Berck, d'une poésie intense ». L’ambiance poétique est accentuée par la présence de la lune, des étoiles, ou du ciel vaporeux et de formes réduites à de modestes ombres. De l’obscurité naît une impression de calme, de sérénité ou d’inquiétude.
En quelques traits de fusain, Nozal simplifie son motif réduisant à de grandes silhouettes noires les bateaux échoués sur la plage. Le ciel et la lune sont croqués à la hâte. Une partie de la feuille est même laissée en réserve, accentuant le dépouillement de la scène. Au Salon de 1897 est exposée une peinture à l’huile  représentant une vue nocturne de la plage de Berck-sur-mer. Le pastel conservé au Petit Palais est-il préparatoire à ce tableau ?
 

Zoom
Paysage avec la lune
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (2)
Campagne - Arbre - Végétation - Clair de lune
Paysage avec la lune
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Paysage avec la lune

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Bateaux [Grandes barques à l'échouage sur la plage de Berck]
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage côtier - Plage - Crépuscule - Bateau - Embarcation - Pêche
Bateaux [Grandes barques à l'échouage sur la plage de Berck]
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Bateaux [Grandes barques à l'échouage sur la plage de Berck]

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Dessin, Arts graphiques
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Expositions en France et à l’étranger

Section 5. Impressions de voyage

Pendant soixante ans, Alexandre Nozal voyage à travers le pays en train ou à vélo pour découvrir le patrimoine français. Depuis le décès de son épouse Jeanne Busquet en 1895, il s’aventure sur les routes six mois par an.
Le calepin toujours à la main, l’artiste nous laisse un inventaire presque complet du paysage français de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. « Le champ de son activité s'étend des rivages mêmes où déferle la mer, jusqu'aux cimes vertigineuses où le piolet hésite à s’accrocher » (Salon de la Société des peintres de montagne, 1908). Il aime saisir dans ses œuvres les spécificités de chaque région. Son intérêt pour la puissance des paysages alpestres le pousse à intégrer le Club Alpin Français en 1900. Avec ce dernier, il chemine à travers les sentiers escarpés de la Corse ou sillonne la chaîne des Alpes jusqu’en Suisse. Impressionné par « le caractère grandiose des cimes les plus élevées », Nozal les dessine avec empressement dans ses carnets. Seul, il se rend en Camargue et peint Aigues-Mortes ou Saintes-Maries-de-la-Mer. À Montpellier, il dessine au lavis ou au pastel les marais de Palavas. Au nord de la France, à Berck-sur-mer, il tombe sous le charme de la baie d’Authie et peint à maintes reprises ses dunes et ses étangs. Nozal pose également son chevalet en Normandie, au Mont Saint-Michel, à Caen ou à Étretat. Parmi toutes ces régions de France, l’artiste reste très attaché à la Bretagne et en particulier à Saint-Briac et à la côte d’Émeraude, l’une de ses plus grandes sources d’inspiration. 
 

Dessins de voyage

Nozal est à la recherche du paysage idéal. Ces deux parcours rendent compte d'une partie de ses excursions à bicyclette et en train.
Le parcours vert a été créé à partir du carnet de dessins n°8. Il a été restitué grâce aux dates inscrites sur six dessins. Chaque point est illustré par une aquarelle correspondant à l'endroit qu'il visite du côté de Vézelay. N’hésitez pas à cliquer dessus pour les faire apparaître. 
Les parcours bleu et rouge ont été réalisés à partir des carnets de route n°4 et n°6. 
Chaque point correspond à une étape de son voyage et révèle des informations sur ses visites de musées et ses endroits favoris. Quelques citations ont été tirées de ses carnets en souvenir des régions traversées.
 N'hésitez pas à cliquer sur les points pour plus d'informations. Pensez à utiliser le – ou  +, en haut à gauche, pour réduire ou agrandir la carte. Pour mettre la carte en plein écran, cliquer sur le pictogramme "plein écran" 

 

Voir en plein écran
Carnets de route
Voir en plein écran
Paysages et panoramas de France

Entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin 1904, Nozal séjourne quelques jours sur la Côte d’Azur. Les aquarelles du carnet n°6 dépeignent les paysages étudiés lors de ce voyage. Se succèdent des vues de Cannes, Théoule-sur-Mer, Bormes-les-Mimosas, ou encore du Cap Roux. Grâce aux carnets de route, on sait que l’artiste retourne dans la région en juin 1914, puis en avril 1923. 
Vraisemblablement, Nozal fréquente Berck-sur-mer à partir du moment où son fils, Louis, y vient en cure pour traiter ses problèmes de santé. Les premiers pastels réalisés dans cette région datent de 1896. Charmé par la baie d’Authie, il y revient régulièrement pour peindre dunes et étangs.
 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
04061904
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Dunes au soleil
aquarelle, 17 x 54 cm
Alexandre Nozal
Montreuil-sur-mer, musée Roger Rodière, inv. 1974.001.39 © Jean-François Graillot, 2011
Sous le charme de la Corse

Idéalement située entre mer et montagne, l’Île de Beauté est une source artistique inépuisable pour Nozal. Il y peint les reflets du soleil sur la Méditerranée dans le golfe de Porto, les falaises atypiques des calanques de Piana ou le charme des villages corses, comme en témoigne cette aquarelle représentant Corte, en matinée. 
Celle-ci rassemble tous les éléments composant le paysage idéal de Nozal qu’il aime désigner comme son « coin à paysagiste ». Il se compose d’un cours d’eau, d’un édifice ancien, d’un pont et d’un village pittoresque.    

Zoom
Corte, matinée
.Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Corte, matinée
Nozal, Alexandre
Datation
Entre 24–04–1903
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Corte, matinée

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Entre 24041903
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Corte
Photographie
Alexandre Nozal
collection particulière
De la côte bretonne à la côte d’Azur

Toute sa vie, Nozal n’a cessé de parcourir la France du nord au sud, en vélo ou en train. Il passe beaucoup de temps en Bretagne, notamment à Saint-Briac, mais il séjourne également sur la Côte d’Azur. Il affectionne ces paysages de bords de mer aux côtes sauvages. Il peint la brutalité de la roche et les reflets du soleil sur l’eau comme dans cette aquarelle du Trayas ou dans cette vue de la Baie des Trépassés du musée de Quimper. 

Zoom
Le Trayas
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Le Trayas
Nozal, Alexandre
Datation
31–05–1904
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Le Trayas

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
31051904
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
La baie des Trépassés
huile sur toile, 82 x 114 cm
Alexandre Nozal
Quimper, musée des Beaux-Arts, inv. 2018-5-1 © Mba Quiper
Les hauts sommets

La Société des peintres de montagne est fondée en 1898 sous le patronage du Club Alpin Français. Nozal y adhère dès sa création et y expose très régulièrement jusqu’à sa mort en 1929. D’artiste, il devient alpiniste et participe aux excursions de haute montagne organisées par le Club. Il prend part à l’excursion de juin 1900 en Suisse, à celles de Chamonix en 1902 et 1903 ou encore à celle de la Dent de Crolles en novembre 1904. Le peintre s’initie également au ski dans le Jura. En mai 1905, Julien Bregeault remarque l’aptitude de Nozal « à manier le couteau à palette aussitôt après le piolet ». C’est pour lui une qualité qui fait entrer l’artiste dans la catégorie des « vrais peintres de montagne », qualificatif réservé à « une très restreinte élite. »

Zoom
Briançon
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Briançon
Nozal, Alexandre
Datation
08–1901
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Briançon

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
081901
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Alexandre Nozal et le Club alpin français
photographie
Anonyme
Collection particulière
Au cœur des lacs et montagnes Suisse

Après la France, la Suisse est le pays que Nozal visite le plus souvent. En 1900, il s’y rend avec le Club Alpin Français pour faire l’ascension du Weissmies. L’artiste partage son temps entre la région du Mont Cervin dont il peint le sommet à de nombreuses reprises, et les bords du lac Léman. Il y apprécie la douceur de vivre sur les bords du lac, dont la quiétude est visible dans ses pastels. 

Zoom
Nocturne. Le lac Léman - Souvenir de Villeneuve (Suisse)
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Nocturne. Le lac Léman - Souvenir de Villeneuve (Suisse)
Nozal, Alexandre
Datation
En 1895
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Nocturne. Le lac Léman - Souvenir de Villeneuve (Suisse)

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
En 1895
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Le lac Léman
Pastel
Collection particulière
À la découverte de l’Orient

Attiré par l’Orient comme d’autres peintres avant lui, Nozal voyage en Algérie en 1884. Il passe dans les villes de Touggourt, Biskra et le long du lac Chott. Il rapporte de ce voyage les dessins au lavis brun du carnet n°21. Il multiplie les croquis de chameaux, mais aussi de villes, et de lieux comme les oasis où l’eau subsiste encore. Il se sert ensuite de ses ébauches pour réaliser des pastels de plus grand format comme Sur la route de Touggourt.

Zoom
Chameaux à Toggourt
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Chameaux à Toggourt
Nozal, Alexandre
Datation
Entre 1884 et 1910
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Chameaux à Toggourt

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Entre 1884 et 1910
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Sur la route de Touggourt
pastel sur papier vélin bleu, 32,6 x 50,3 cm
Alexandre Nozal
Beauvais, musée de l'Oise, inv. 71.92 © MUDO - Musée de l'Oise / Stéphane Vermeiren

Section 6. Étude des procédés techniques de l’artiste

Peintre paysagiste, Nozal est à la fois dessinateur et coloriste. Ses œuvres « témoignent d'une prodigieuse richesse de palette » selon le critique du Figaro J. Darthenay et d’une grande diversité de techniques. Il aime peindre les reflets changeants du soleil, du ciel, de la végétation ou de la surface de l’eau. Le peintre recherche la vérité du moment. Il utilise abondamment les procédés graphiques comme le pastel, l’aquarelle, le lavis, la gouache ou la pierre noire qui lui permettent de croquer plus librement et instantanément les paysages lors de ses voyages ou promenades. La touche est vibrante et moderne. Attaché à sa liberté d’exécution, il n’hésite pas à mélanger les procédés. Dans ses aquarelles, il ajoute fréquemment des touches de gouache, de pastel ou de crayon noir pour jouer sur la texture des objets ou des éléments naturels. Les jeux de couleurs et de lumières sont au cœur de son travail pictural. Nozal pratique également l’huile, mais il réserve cette technique pour les grandes compositions qu’il présente au Salon. 

Le pastel

Nozal est l’un des grands pastellistes de sa génération. Réalisés sur le vif, ses pastels témoignent de la liberté et de la vivacité de la touche de l’artiste. De grandes dimensions – La Seine à Asnières du Petit Palais mesure 50 x 89 cm –, ses pastels, exécutés sur toile, sont des œuvres à part entière, dignes d’être exposées en tant que telles. Le critique du Salon de 1886 n’hésite pas à écrire à ce sujet que Nozal « s’est fait comme peintre une manière simple et puissante, vibrante et solide, qui lui est très personnelle. Il a souvent enlevé au pastel, non pas des études, mais de véritables tableaux qui sont d’une sincérité admirable. »
Le pastel conservé au Petit Palais a probablement été exposé à la Société des Pastellistes français en 1891 sous le titre La Seine le 20 janvier, près le pont Bineau
De cette œuvre se dégage une douceur, une impression de velouté propre au procédé, ainsi que des notes colorées harmonieuses. Le talent de coloriste de Nozal s’y exprime avec exubérance soulignant les fortes oppositions de lumière à ce point du jour.

Zoom
La Seine à Asnières en 1891
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (3)
La Seine à Asnières en 1891
Nozal, Alexandre
Datation
01–1891
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

La Seine à Asnières en 1891

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
011891
Dessin, Arts graphiques
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Étude d’arbre
graphite et pastel
Alexandre Nozal
Collection particulière
L’huile

L’hiver, dans son atelier, Nozal reprend à l’huile ses croquis et aquarelles exécutés sur le vif. Il adopte cette technique afin de pouvoir exposer ses toiles au Salon, passage obligé pour tout artiste souhaitant obtenir la reconnaissance de son art. Les salles les plus prestigieuses sont réservées aux peintures à l’huile. Y être exposé permet de se faire remarquer des critiques et des acheteurs potentiels, car ce sont les salles les plus fréquentées.
La peinture à l’huile apprise auprès de son maître Évariste Luminais n’est pas celle qu’affectionne le plus Nozal. Au fini trop lisse qu’offre cette technique, il lui préfère l’aspect vibrant des procédés graphiques. Parfois même, Nozal s’affranchit de cette touche classique pour jouer sur le rendu de sa toile. Il utilise une succession de petites touches ondulantes et colorées, plus proche des effets du pastel ou de la gouache. 
Nozal se sert de la photographie comme source d’inspiration. Son fils Jacques embarque en 1908 à bord du Pourquoi-pas ? pour une expédition vers l’Antarctique menée par le commandant Jean-Baptiste Charcot. Il rapporte de ce voyage vers le sud des photographies de vastes paysages blancs. Elles fascinent Nozal, qui, à cette époque, a déjà fait plusieurs excursions avec la Société des peintres de montagne. Il se sert donc des photographies de son fils pour imaginer des paysages polaires tels que Coucher de soleil sur la banquise.
 

Zoom
Le Pont de Grenelle, vu de la maison de l'artiste, quai Louis-Blériot
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Le Pont de Grenelle, vu de la maison de l'artiste, quai Louis-Blériot
Nozal, Alexandre
Datation
Après 1911
Musée
Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Le Pont de Grenelle, vu de la maison de l'artiste, quai Louis-Blériot

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), peintre
Après 1911
Peinture
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Coucher de soleil sur la banquise
Huile sur toile, 38 x 55 cm
Alexandre Nozal
Collection particulière

Le lavis

Lorsqu’il ouvre son carnet, Nozal commence par faire un dessin au graphite pour construire sa composition, excepté pour les ciels, les nuages, et de manière générale pour les formes abstraites. Il le complète à maintes reprises avec du lavis noir ou de l’encre violette afin de lui donner une dimension plus picturale. Cette unique couleur lui permet d’indiquer en peu de temps les zones d’ombre et de lumière. Elle donne ainsi une matérialité aux différents éléments de la composition. 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
09061907
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

La pierre noire

Zoom
Chaussée de la mer rouge
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Chaussée de la mer rouge
Nozal, Alexandre
Datation
Entre 08–1872 et 9–1872
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Chaussée de la mer rouge

L’usage de la pierre noire donne de la texture à son œuvre, multiplie les dégradés et apporte de l’ampleur aux formes. Le dessin se fait moins linéaire, plus sensuel et pictural. Pour relever l’impact de la lumière à un instant précis et créer son modelé, Nozal associe la pierre noire à la craie blanche. Le rendu est plus abouti qu’un dessin au crayon graphite et le papier bleu accentue l’effet d’ensemble. Les rehauts de lumière n’ont plus qu’à souligner avec justesse les points forts de la composition.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Entre 081872 et 91872
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

L’aquarelle gouachée

Zoom
Saint-Père de Vézelay
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Saint-Père de Vézelay
Nozal, Alexandre
Datation
24–07–1905
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Saint-Père de Vézelay

L’aquarelle comme le pastel acquiert un nouveau statut à la fin du XIXe siècle. Selon un critique de 1899, l’artiste « apporte dans la peinture à l’eau la même autorité que dans la peinture à l’huile. » Ces techniques, alors en vogue, ne sont plus considérées comme mineures. Nozal cherche l’effet original. S’il ajoute parfois quelques touches de pastels ou de crayon noir, la plupart du temps, ses aquarelles sont gouachées. Les tons calmes et délicats de l’aquarelle sont ainsi rehaussés afin de restituer le côté vibrant d’une rivière qui ruisselle ou du vent qui souffle dans les arbres. L’artiste joue avec la réserve du papier et la transparence des couleurs pour apporter de la lumière dans ses œuvres.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
24071905
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Le crayon graphite

Zoom
Rochers
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage côtier - Rocher - Homme - Chapeau
Rochers
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Rochers

Deux carnets conservés au Petit Palais sont entièrement exécutés au crayon graphite. Tels des cahiers d’exercices réalisés au début de sa carrière, ses dessins composés avec des traits d’une grande finesse se font plus descriptifs. Parfois, l’artiste les complète à la mine de plomb. Cette technique lui servira tout au long de sa carrière à établir l’ébauche de ses compositions. Que ce soit du pastel, du lavis ou de l’aquarelle, un dessin sous-jacent transparaît invariablement. 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Section 7. Matérialité des carnets de dessins

Les carnets vus par Coralie Barbe, restauratrice d’arts graphiques

Les trente-et-un carnets provenant du don des descendants d’Alexandre Nozal au Petit Palais se caractérisent par leur petit format, qui les rend facilement transportables. Glissés dans les bagages et les poches de l'artiste, ils sont couverts de nombreuses taches liées à sa vie quotidienne. L’empreinte caractéristique d’une tasse sur une couverture ou les traces de doigt laissées sur des feuillets, liées à de fréquentes manipulations, sont bien souvent visibles. On trouve également des « taches d’atelier », provenant des techniques de dessin employées par l’artiste telles que l’encre, l’huile, les techniques sèches de type fusain ou crayon noir. Qu’elles soient intentionnelles ou non, les traces relevées sur les carnets d’Alexandre Nozal sont révélatrices des habitudes et des méthodes de travail de cet artiste voyageur.
Le carnet de dessins ou de route se veut également le support de nombreuses notes émanant de la vie quotidienne, parmi lesquelles des adresses, des parcours, mais aussi la liste de matériel artistique à acquérir pour accompagner l’artiste dans son voyage, par exemple « deux fixatifs, une gouache opaque, etc. ».
 

Le carnet de dessins

Zoom
Carnet de dessins n°12
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (8)
Carnet de dessins n°12
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Carnet de dessins n°12

De facture assez sommaire, ces carnets sont en majorité de format à l’italienne, à savoir le format paysage. Ils sont constitués de cahiers de papier de production industrielle, de type vélin et de couleur crème, d’un grammage relativement faible estimé à environ 120g/m2 peu adapté pour accueillir du lavis. Il existe également plusieurs carnets de dessins de facture artisanale comme les carnets 8, 9, 11, 12 et 24. Assemblés par une simple couture sur deux rubans de coton, ils sont recouverts d’une toile beige. Souvent pourvus d’un lien de maintien permettant une bonne protection des feuillets, ils sont également dotés d’un porte-crayon dont il est difficile de savoir aujourd’hui si Nozal en avait l’usage. 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Le carnet de route

Zoom
Carnet de route n°2
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (31)
Carnet de route n°2
Nozal, Alexandre
Datation
En 1911
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Carnet de route n°2

Les carnets de route ou d’écriture, destinés à recueillir les impressions écrites de l’artiste voyageur, sont de facture simple et constitués de dizaines de feuillets assemblés manuellement par couture autour de rubans de coton. Ils ont pour caractéristiques communes du papier vélin de fabrication industrielle, de couleur crème et de grammage plus faible que celui observé sur les carnets de dessins, mais suffisant pour accueillir l’encre de l’écriture (estimé à 90g/m2). Quatre d’entre eux sont pourvus d’une ligne de découpe en pointillés, qui permet le détachement des feuillets. Ces quatre carnets possèdent des feuillets vierges qui rendent leur usage à la fois propice au dessin et à l’écriture et Nozal ne réduit pas strictement leur emploi à l’écriture, car on peut y trouver quelques croquis. L’un d’entre eux est composé de lignes rouges et bleues, similaires à celles que l’on trouve également dans les registres de comptabilité de la même époque. Leurs couvertures sont composées de deux cartes aux bords arrondis de couleur gris-bleu teintée dans la masse et fortement calandrées, qui sont assemblées par un dos long en toile noire. 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
En 1911
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
De l’utilité des feuillets en couleurs

Six carnets de la collection Nozal comportent des feuillets colorés. Ces feuillets, teintés dans la masse et parfois chinés, prennent des tonalités pastel variées, allant du vert au gris, en passant par le bleu et le rose. Il s’agit bien souvent d’un seul ou de quelques cahiers au sein de tout un carnet à dominante blanche ou crème.
Ils permettent à l’artiste de jouer sur les contrastes, en faisant varier couleur du support et type de technique. Ainsi, les fonds colorés pastel et l’usage de la pierre noire créent ici la luminosité douce d’un bord de mer.
 

Zoom
Paysage
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage
Nozal, Alexandre
Datation
09–1926
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Paysage

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
091926
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Paysage
Petit Palais / Ville de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Paysage
Nozal, Alexandre
Datation
Entre 1902 et 1926
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Paysage

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
Entre 1902 et 1926
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

S’affranchir du format

S’il est impossible de savoir si les nombreux feuillets arrachés à ces carnets l’ont été par l’artiste, il convient d’observer que ce dernier en est parfois à l’origine. En effet, certains feuillets ont été ôtés dans le dessein d’accroître le format de la double-page qu’ils jouxtent, dans le sens vertical comme dans le sens horizontal. Nozal ajuste ponctuellement le format de ses dessins au gré de ses observations et de ses promenades. Il s’affranchit des contraintes de format, tourne son carnet pour jouer sur un format vertical ou horizontal suivant les besoins de la composition. 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Les marchands de carnets

La présence d’étiquettes ou de marques de fabricants et de marchands sur plus de la moitié des carnets employés par Alexandre Nozal permet d’identifier leur provenance.
Il semble que l’artiste a acquis des carnets dans deux quartiers distincts et fréquentés par le milieu artistique au tournant des XIXe et XXe siècles. Le quartier de l’École des Beaux-Arts est représenté successivement par la maison Sennelier, installée depuis 1887 au 3, quai Voltaire dans le 7e arrondissement, et la papeterie du Griffon, située 10, rue de Buci dans le 6e arrondissement. 
Le quartier de Saint-Lazare, quant à lui, englobe la maison Lecluse, successeur de Lefebvre sis 58, rue de Clichy, la papeterie Cabasson située rue de la Chaussée d’Antin dans le 9e et le marchand Vieille situé 30, rue Bréda, actuel 28, rue Henry Monnier dans le 9e arrondissement. 
 

Dater les carnets

Le plus ancien de ces carnets, daté de 1872, a été acquis par Nozal, alors âgé de 20 ans, à proximité de son domicile, au 31, rue de Passy, chez E. Defrance, marchand de couleurs, vernis, papeterie et brosserie. Ce carnet, à bords arrondis et recouvert d’une couverture noire à motifs de volutes, se rapproche par sa forme et par le motif de son papier décoré, du carnet non daté acquis chez Cabasson, successeur de Terzuolo-Despilly, 15, rue de la Chaussée d’Antin. Leur similitude matérielle ainsi que le style des dessins qu’ils contiennent permettent de dater le carnet des années 1870. 

Zoom
Carnet de dessins n°16
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (26)
Carnet de dessins n°16
Nozal, Alexandre
Datation
Entre 08–1872 et 9–1872
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Carnet de dessins n°16

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
Entre 081872 et 91872
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Carnet de dessins n°19
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (22)
Carnet de dessins n°19
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Carnet de dessins n°19

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929)
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
La Maison Lecluse

Il est difficile de savoir si les marchands et fabricants représentés dans cette collection étaient spécialisés dans la seule production de carnets de dessins. Une enseigne, celle de la maison Lecluse, successeur de Lefebvre, situé au 58, rue de Clichy dans le 9e arrondissement, active de 1898 à 1910, se distingue en proposant à la fois carnets de dessins et carnets de route. On retrouve ainsi dans la collection de Nozal un ensemble de trois carnets d’écriture et de neuf carnets de dessins acquis auprès de ce fournisseur. La maison Lecluse disposait d’une étiquette d’identification au moment du rachat de la maison Lefebvre, en 1898. On peut y lire « Album à dessin à fermoir déposé », ainsi que le numéro de production du carnet, « 17 », et son format, « ÉCU in-8° ».
Ce marchand opte au début du XXe siècle pour un marquage plus expéditif, réalisé à l’aide d’un tampon à l’encre violette, qui se retrouve aléatoirement apposé sur la couverture ou sur le papier constituant les gardes. La présence de ce tampon ainsi que l’existence d’aquarelles similaires au carnet n°8 permettent de dater le carnet n°7, des années 1905.
 

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
Entre 1903 et 1927
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Zoom
Carnet de dessins n°7
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées /Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (11)
Carnet de dessins n°7
Nozal, Alexandre
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Carnet de dessins n°7

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Un carnet de prédilection

Alexandre Nozal et le peintre paysagiste Charles Donzel (1824-1889) adoptent des carnets aux caractéristiques similaires.
Ces deux carnets, bien que présentant des formats différents, ont des caractéristiques structurelles et esthétiques proches : recouverts d’une toile beige d’une fine armure, constitués de feuillets assemblés autour de deux rubans, ils ont été estampés à froid à l’aide d’un cartouche central similaire, un médaillon de forme ovale enserrant un rectangle bipartite.
Le carnet de Nozal est daté de 1879, celui de Charles Donzel n’est pas daté. Le second a été acquis chez Cornière, papeterie-maroquinerie situé 32 et 34 Passage du Havre. L’un et l’autre devraient permettre de futurs rapprochements.

Nozal, Alexandre (07–08–1852 - Paris, 04–02–1929), dessinateur
Arts graphiques, Dessin
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Carnet de Charles Donzel (1824-1889)
RF 16345
Paris, musée d’Orsay, conservé au Département des Arts Graphiques du musée du Louvre, Fonds des dessins et des miniatures ©CoralieBarbe

Remerciements

Grâce au don généreux de la famille Nozal, un ensemble de trente et un carnets de l’artiste est venu rejoindre le fonds d’arts graphiques du Petit Palais en 2019. Ces carnets sont venus compléter un ensemble de douze dessins et pastels. Nous remercions chaleureusement les descendants pour ce don, mais également pour les riches et fructueux échanges que nous avons pu avoir avec eux.

Les œuvres de nombreuses institutions partenaires figurent dans cette exposition virtuelle. Nous souhaitons remercier : 
En France, le musée-château d’Annecy, le Centre de ressources documentaires du MUDO-Musée de l’Oise, le musée des Beaux-arts de Brest, Brest métropole, Musée - ville de Dieppe, le musée Gassendi, ville de Digne-les-Bains, le musée de l’ancien évêché d’Évreux, le musée du vieux château de Laval, le Palais des Beaux-arts de Lille, le Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole, le musée Roger Rodière à Montreuil-sur-mer et la ville de Montreuil-sur-Mer, le musée d’arts de Nantes, le musée Carnavalet-Histoire de Paris, l’agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr ), le musée d’Orsay, le musée des Beaux-arts de Quimper, et à l’étranger, le Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, et, The Walters Art museum de Baltimore. 
Et en particulier Antoinette Le Falher, directrice des musées de Laval, Véronique Wilczynski-Laurent du musée de l’Oise à Beauvais, Steve Gavard du musée Fabre de Montpellier, Denise Faïfe, service Recherche, Documentation de la Conservation du Musée d’Orsay, Mme Leïla Jarbouai, conservatrice des Arts graphiques au musée d’Orsay, Mme Nadine Gomez-Passamar, conservateur en chef du musée Gassendi.

Les équipes du Petit Palais et de Paris Musées.
 

Retour vers le haut de page