Calyste du Guénic

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Calyste du Guénic
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Campagne - Labour
Calyste du Guénic
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL 99-97

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 15.6 cm
  • Largeur : 10 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de Béatrix, Etudes de moeurs, Scènes de la vie privée de La Comédie humaine 5, volume 5, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p.55

Description iconographique

Portrait en pied d’un élégant jeune homme debout dans un champs labouré. Il tient une badine. Au second plan, on voit un cavalier coiffé d'un chapeau à larges bords.Extrait du roman Béatrix, par Honoré de Balzac : « Hormis les yeux noirs pleins d'énergie et de soleil qu'il tenait de son père, Calyste avait les beaux cheveux blonds, le nez aquilin, la bouche adorable, les doigts retroussés, le teint suave, la délicatesse, la blancheur de sa mère. Quoiqu'il ressemblât assez à une fille déguisée en homme, il était d'une force herculéenne. Ses nerfs avaient la souplesse et la vigueur de ressorts en acier, et la singularité de ses yeux noirs n'était pas sans charme. Sa barbe n'avait pas encore poussé. Ce retard annonce, dit-on, une grande longévité. Le chevalier, vêtu d'une redingote courte en velours noir pareil à la robe de sa mère, et garnie de boutons d'argent, avait un foulard bleu, de jolies guêtres et un pantalon de coutil grisâtre. Son front de neige semblait porter les traces d'une grande fatigue, et n'accusait cependant que le poids de pensées tristes. Incapable de soupçonner les peines qui dévoraient le coeur de Calyste, la mère attribuait au bonheur cette altération passagère. Néanmoins Calyste était beau comme un dieu grec, mais beau sans fatuité : d'abord il était habitué à voir sa mère, puis il se souciait fort peu d'une beauté qu'il savait inutile. »

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL 99-97

Indexation

Theme representé

Sujet représenté

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