Contredanse monarchique

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Contredanse monarchique
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Contredanse monarchique
Grandville
Datation
En 1833
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Dates
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Contredanse monarchique

Informations détaillées

Auteur(s)
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur
Forest, Eugène (Strasbourg, 24–10–1808 - Grenoble, 28–12–1891), dessinateur-lithographe
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1833
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.7 cm
  • Largeur : 53 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 20.2 cm
  • Largeur : 33.8 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6 (9ème dessin de l’association, mois d'avril 1833)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - [sans titre] ; légende en bas au centre, au-dessus et en dessous d’une partition : « Contredanse monarchique » et « Tas d’pou pées [poupées] vou lez [voulez] vous danser v’la l’bastringue v’la le bastringue etc etc. » ; indications : en ht à gche : « 9e Dessin de la Souscription mensuelle (mois d’Avril) »
Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Furstemberg N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert Galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « J.J. Grand… // Eug. For.. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]
Inscription - En ht à dte, une tribune portant la consigne : « ON AIT PRIIE // DENE PA FUME // ISSY [on est prié de ne pas fumer ici.». Dans cette tribune se trouvent Viennet, « jouant de sa serinette » (in explication), et d’Argout jouant d’un petit flageollet : ce sont les uniques musiciens de cette réception
Description iconographique

Dans une salle sont rassemblés des membres du gouvernement pour un bal : « un bal chez Louis-Philippe » (in explication). L’explication précise que la pl. n’entend pas rendre compte de la magnificence des bals de la cour de la monarchie de Juillet, mais uniquement un « bastringue » peuplé de « croupions législatifs et de mouchards. Le luxe sera remplacé par la mesquinerie la plus cancre ». Et la raison de ce choix est simple : « nous n’aimons pas le juste-milieu ». Ganneron est celui qui fournit les lumières de la soirée. A une table de jeu sont installés, au premier plan à gche, Soult et le député Jacques Lefèvre : sur la table est installée une maquette de la Bourse (palais Brongniart), et un papier portant la mention « ARGENT // DES // CONTRI // BUABLES [CONTRIBUABLES] » se trouve sous le coude de Lefèvre. Derrière eux, debout, le duc d’Orléans danse avec une femme (la pl. se moque du refus de toutes les princesses européennes de se marier avec lui). A côté, de dos, un « gros officier de la garde nationale » ( ?) (in explication). Prunelle danse en face de Madier de Montjau tenant la main à une femme laide. Derrière eux, Persil danse en face d’une femme très laide également. Royer-Collard danse en fance d’une femme obèse. Dubois se trouve juste derrière eux et semble les observer. A dte, Keratry, juché sur la pointe des pieds, danse avec une femme grande. Cunin-Gridaine (surnommé « Cul-Nain-Gris-d’aise » dans l’explication) se trouve non loin. Au premier plan à dte, un sergent de ville, Gisquet, danse avec une femme. Derrière on aperçoit la tête d’Etienne. A l’extrême-dte, Schonen semble se précipiter sur une bouteille de « cidre // nouveau » apporté par Montalivet (chargé de la nourriture et des boissons dans cette fête). Louis-Philippe, de dos, semble dire : « Assez, assez de rafraîchissemens [rafraîchissements] comme ça ! »Au centre, à l’arrière-plan, sous un cierge décoré d’un blason (composé d’une épée et d’une seringue à clystère entrecroisés et décoré de deux fleurs de lys, d’un parapluie et d’une poire à face humaine), Dupin met le poing dans l’œil valide de Barthe. Le bibliothécaire Vatout propose un verre à madame Athalin, mais celle-ci le refuse (allusion à son alcoolisme). Enfin, Lobau se désaltère au goulot d’une seringue à clystère. Delessert attent son tour pour y goûter. Et un dernier personnage ( ?), à gche, de profil, regarde cette scène : il s’agit « d’un des beaux-fils de la chambre, d’une monsieur coiffé en coiffeur, peigné en coiffeur, pommadé en coiffeur, d’un monsieur qui figurerait admirablement dans la montre de M. Plaisir ».

Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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