Dix heures et Demie

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Dix heures et Demie
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Employé de bureau - Chien - Bureau - Plume - Poêle
Dix heures et Demie
Monnier, Henry Bonaventure
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), dessinateur-lithographe
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
BAL91.28

Informations détaillées

Auteur(s)
Monnier, Henry Bonaventure (Paris, 07–06–1799 - Paris, 03–01–1877 — 3–6–1877), dessinateur-lithographe
Delpech, François Seraphin (Orléans, 1778 - 1825), imprimeur
Autre titre :
Moeurs administratives (Titre de la série)
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 26.1 cm
  • Largeur : 35 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 16.7 cm
  • Largeur : 16.5 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 50 cm
  • Largeur : 40 cm
Description

Estampe coloriée

Marques, inscriptions, poinçons
Titre de l'oeuvre - Au-dessus de l'image : Moeurs Administratives
Légende - Sous l'image : Dix heures et demie/ Ouverture des tiroirs, conventions particulières.
Inscription concernant l'auteur - Sous l'image bas gauche : Henry Monnier
Inscription concernant l'épreuve - Sous l'image bas droit : I. Lith de Delpech
Description iconographique

Quatre employés sont assis et affairés dans un petit bureau. Deux sont à leur table de travail, plume à la main. Deux, face à face, sont en pleine discussion. Un petit chien dort au premier plan. La pièce est meublée de secrétaires, d'une bibliothèque d'archives, d'un meuble à tiroirs. Acteur, dramaturge et dessinateur, Henry Monnier a contribué à illustrer La Comédie humaine. Ses gravures des Mœurs administratives, et surtout sa pièce de théâtre Scènes de la vie bureaucratique, ont manifestement inspiré Balzac pour son roman La Femme supérieure, rebaptisé Les Employés. "Le livre des pensions venait d'être publié, Rabourdin y vit un garçon de bureau inscrit pour une retraite supérieure à celle des vieux colonels criblés de blessures. L'histoire de la bureaucratie se lisait là tout entière. Autre plaie engendrée par les moeurs modernes, et qu'il comptait parmi les causes de cette secrète démoralisation : l'Administration à Paris n'a point de subordination réelle, il y règne une égalité complète entre le chef d'une Division importante et le dernier expéditionnaire : l'un est aussi savant que l'autre dans une arène où l'on se rejette la besogne les uns aux autres. Les employés se jugeaient entre eux sans aucun respect. L'instruction, également dispensée sans mesure aux masses, amène le fils d'un concierge de ministère à prononcer sur le sort d'un homme de mérite ou d'un grand propriétaire chez qui son père a tiré le cordon de la porte. Le dernier venu peut donc lutter avec le plus ancien. Un riche surnuméraire éclabousse son chef en allant à Longchamp dans un tilbury qui porte une jolie femme à laquelle il indique par un mouvement de son fouet le pauvre père de famille à pied, en disant : Voilà mon chef !" [Extrait de Les Employés ou la Femme supérieure, par Honoré de Balzac]

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Institution
Numéro d’inventaire
BAL91.28

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Theme representé

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