Grrrrrrrrandes Manœuvres exécutées sur les Montagnes de la Biscaye, par les deux vaillantes armées de Rodil et de Zumalacarregui.

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Grrrrrrrrandes Manœuvres exécutées sur les Montagnes de la Biscaye, par les deux vaillantes armées de Rodil et de Zumalacarregui.
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Grrrrrrrrandes Manœuvres exécutées sur les Montagnes de la Biscaye, par les deux vaillantes armées de Rodil et de Zumalacarregui.
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit)
Datation
En 1834
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit) (Roquevaire, 29–05–1811 - Alger, 13–01–1847 — 14–1–1847), dessinateur
Dates
En 1834
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Grrrrrrrrandes Manœuvres exécutées sur les Montagnes de la Biscaye, par les deux vaillantes armées de Rodil et de Zumalacarregui.

Informations détaillées

Auteur(s)
Benjamin (Benjamin, Roubaud, dit) (Roquevaire, 29–05–1811 - Alger, 13–01–1847 — 14–1–1847), dessinateur
Delaunois, Nicolas Louis (Reims, 06–02–1805), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1834
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.5 cm
  • Largeur : 52.2 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 30 cm
  • Largeur : 41.8 cm
Description

Planche parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 9 octobre 1834 (Planches n°428-429)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas au centre : « Grrrrrrrrandes [grandes] Manœuvres // exécutées sur les Montagnes de la Biscaye, par les deux vaillantes armées de // Rodil et de Zumalacarregui. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°205. », en ht à dte : « Pl. 428 et 429. »
Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, r. du Bouloi, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]
Inscription - Le sabre tenu par Zumalacárregui porte son nom (« ZUMALACARREGUY »). Le caparaçon du cheval de Rodil porte l’initial du nom de ce dernier « R. ». Le sabre qu’il brandit, quant à lui, porte l’inscription « viva LA REINa ». Enfin, une série d’inscriptions (illisibles) se trouve au niveau des poteaux de bois servant à soutenir la structure des montagnes russes.
Description iconographique

Dans le contexte de la crise de succession d’Espagne (pour succéder à Ferdinand VII), Roubaud met en image l’affrontement entre l’armée d’Isabelle II d’Espagne et celle de don Carlos, prétendant au trône. Afin de se moquer des journaux ministériels et des journaux légitimes, les uns donnant une version du conflit, les autres en proposant une autre, le dessinateur a imaginé un combat prenant place sur des montagnes russes. Il fait se croiser les deux adversaires lancés chacun sur des rails parallèles, afin de montrer leur poursuite mutuelle sans jamais parvenir à se toucher. L’explication compare cette poursuite au jeu de bague et affirme que « c’est cette idée que M. Benjamin a voulu mettre en scène. Seulement au lieu de la machine au jeu de bague, il a placé les champions sur des montagnes russes, ce qui revient absolument au même ». La région de la Biscaye fut le théâtre de ces affrontements. Dans la pl., au premier plan, la reine Isabelle, enfant, est assise dans une petite voiture traînée par un cheval de bois sur roulettes monté par José Ramón Rodil y Campillo, général en chef de l’armée d’Isabelle II. Louis-Philippe (vu de profil et le visage caché, il est reconnaissable à l’embonpoint, à ses favoris et au toupet) pousse la voiture afin de la faire grimper plus vite. Sur le rail représenté au second plan, dévalant la côte, se trouve une petite voiture dans laquelle ont pris place les représentants du clan carliste, partisan de don Carlos : un moine muni d’un couteau, un évêque dont on n’aperçoit que la mitre, un homme coiffé d’un bicorne et tenant une croix, un homme semblant être un inquisiteur (ou un jésuite ?), tenant une grande lame et enfin un personnage barbu couvert d’une cape et tenant un chapelet. Ils sont précédés dans la pente par Tomas de Zumalacarregui, général à la tête des forces carlistes de la Navarre, penché en avant sur son cheval de bois, brandissant un sabre de la main gche. A l’arrière-plan se détachent une chaine de montagnes au sein de laquelle le dessinateur a imaginé de représenter le bâtiment de la « BOURSE » française (le palais Brongniart) : il s’agit sans doute d’une allusion à Amédée Jauge, banquier français qui avait permis à don Carlos de faire un emprunt à la Bourse le 4 juillet 1834, afin de lui faciliter son retour en Espagne. A gche de la Bourse se trouve le bâtiment du Télégraphe. Le gouvernement procéda à son arrestation peu de temps après.

Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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