Le général ?

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Le général ?
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Chapeau
Le général ?
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL99-561

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 9.2 cm
  • Largeur : 2.7 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration de La Marâtre, Théâtre de Balzac 2, volume 35, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p. 164

Description iconographique

Représenté en pied, élégamment vêtu, le général comte de Granchamp se tient debout, les bras balants et tenant son chapeau de la main droite. Il semble paralysé par les révélations de sa fille, Pauline. Cette estampe est la dernière illustration de la pièce."PAULINE.On m’a tout dit! Cette femme est innocente du crime dont elle est accusée. La religion m’a fait comprendre qu’on ne peut pas trouver le pardon là-haut, en ne le laissant pas ici-bas. J’ai pris à Madame la clef de son secrétaire, je suis allée chercher moi-même le poison, j’ai déchiré moi-même cette feuille de papier pour l’envelopper, car j’ai voulu mourir.GERTRUDE.Oh! Pauline! prends ma vie, prends tout ce que j’aime... Oh! docteur, sauvez-la !LE JUGE.Mademoiselle, est-ce la vérité?PAULINE.La vérité?... les mourants la disent...LE JUGE.Nous ne saurons décidément rien de cette affaire-là.PAULINE, à Gertrude.Savez-vous pourquoi je viens vous retirer de l’abîme où vous êtes? c’est que Ferdinand vient de me dire un mot qui m’a fait sortir de mon cercueil. Il a tellement horreur d’être avec vous dans la vie, qu’il me suit, moi, dans la tombe, où nous reposerons ensemble, mariés par la mort. GERTRUDE.Ferdinand !… Ah ! mon Dieu à quel prix suis-je sauvée ?LE GÉNÉRAL.Mais malheureuse, enfant, pourquoi meurs-tu ? ne suis-je pas, ai-je cessé un seul instant d’être un bon père ? On dit que c’est moi qui suis coupable…FERDINAND.Oui, général. Et c’est moi seul qui peux vous donner le mot de l’énigme, et qui vous expliquerai comment vous êtes coupable.LE GÉNÉRAL.Vous, Ferdinand, vous à qui j’offrais ma fille, et qui l’aimez…FERDINAND.Je m’appelle Ferdinand, comte de Marcandal, fils du général Marcandal… Comprenez-vous ?LE GÉNÉRAL.Ah ! fils de traître, tu ne pouvais apporter sous mon toit que mort et trahison !… Défends-toi !FERDINAND.Vous battrez-vous, général, contre un mort ? (Il tombe.)GERTRUDE, s’élance vers Ferdinand en jetant un cri.Oh ! (Elle recule devant le général, qui s’avance vers sa fille, puis elle tire un flacon qu’elle jette aussitôt.) Oh ! non, je me condamne à vivre pour ce pauvre vieillard ! (Le général s’agenouille près de sa fille morte.) Docteur, que fait-il ?… perdrait-il la raison ?…LE GÉNÉRAL, bégayant comme un homme qui ne peut trouver les mots.Je… je… je…LE DOCTEUR.Général, que faites-vous ?LE GÉNÉRAL.Je… je cherche à dire des prières pour ma fille !(Le rideau tombe.)" (extrait de "La Marâtre", acte V, scène XI, 1848)

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL99-561

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