Schmucke

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Schmucke
Maison de Balzac / Roger-Viollet
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Autre visuel (1)
Portrait (Sujet représenté) - Vieil homme - Parapluie - Haut-de-forme
Schmucke
Huard, Charles
Datation
Entre 1910 et 1950
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Dates
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
BAL99-320

Informations détaillées

Auteur(s)
Huard, Charles (Poncey-sur-l'Ignon, 02–06–1874 - Poncey-sur-l'Ignon, 30–03–1965), dessinateur
Gusman, Pierre (Paris, 06–12–1862 - Grosrouvre, en 1942), graveur
Date de production
Entre 1910 et 1950
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 15.3 cm
  • Largeur : 8.5 cm
  • Epaisseur : 2.356 cm
Description

Matrice pour l'illustration du Cousin Pons, Etudes de moeurs, Scènes de la vie parisienne de La Comédie humaine 6, volume 18, Paris, Editions Conard, 1910-1950, p. 323

Description iconographique

Portrait en pied d'un vieil homme chapeauté vu de trois-quarts. Une partie de son visage est caché par son chapeau mais son nez est grand et sa joue ridée. Il porte une redingote longue fermée ainsi que des chaussures molles. Sa main gauche s'appuie sur le pommeau d'un parapluie tandis que sa droite reste dans son dos. "Ce pianiste, comme tous les pianistes, était un Allemand, Allemand comme le grand Listz et le grand Mendelssohn, Allemand comme Steibelt, Allemand comme Mozart et Dusseck, Allemand comme Meyer, Allemand comme Doelher, Allemand comme Thalberg, comme Dreschok, comme Hiller, comme Léopold Mayer, comme Crammer, comme Zimmerman et Kalkbrenner, comme Herz, Woëtz, Karr, Wolff, Pixis, Clara Wieck, et particulièrement tous les Allemands. Quoique grand compositeur, Schmucke ne pouvait être que démonstrateur, tant son caractère se refusait à l'audace nécessaire à l'homme de génie pour se manifester en musique. La naïveté de beaucoup d'Allemands n'est pas continue, elle a cessé ; celle qui leur est restée à un certain âge, est prise, comme on prend l'eau d'un canal, à la source de leur jeunesse, et ils s'en servent pour fertiliser leur succès en toute chose, science, art ou argent, en écartant d'eux la défiance. En France, quelques gens fins remplacent cette naïveté d'Allemagne par la bêtise de l'épicier parisien. Mais Schmucke avait gardé toute sa naïveté d'enfant, comme Pons gardait sur lui les reliques de l'Empire, sans s'en douter. Ce véritable et noble Allemand était à la fois le spectacle et les spectateurs, il se faisait de la musique à lui-même. Il habitait Paris, comme un rossignol habite sa forêt, et il y chantait seul de son espèce, depuis vingt ans, jusqu'au moment où il rencontra dans Pons un autre lui-même." (extrait du "Cousin Pons", 1847)

Personne / Personnage représenté
Date d’acquisition
1999
Institution
Numéro d’inventaire
BAL99-320

Indexation

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