Têtes d’expressions

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Têtes d’expressions
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
Têtes d’expressions
Traviès de Villers, Charles Joseph (dit C. J. Traviès)
Datation
En 1834
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Attribué à Traviès de Villers, Charles Joseph (dit C. J. Traviès) (Winterthour ou Winterthur, 21–02–1804 - Paris, 13–08–1859), dessinateur
Dates
En 1834
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Têtes d’expressions

Informations détaillées

Auteur(s)
Attribué à Traviès de Villers, Charles Joseph (dit C. J. Traviès) (Winterthour ou Winterthur, 21–02–1804 - Paris, 13–08–1859), dessinateur
Delaunois, Nicolas Louis (Reims, 06–02–1805), imprimeur
Autre titre :
La Caricature politique, morale, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1834
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27 cm
  • Largeur : 35.5 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 17 cm
  • Largeur : 25 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 14 août 1834 (Planche n°412)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en ht au centre : « Têtes d’expressions. » ; légende sous la figure de gche : « ….En réprimant avec une égale fermeté les // tentatives isolées ou combinées des Factions // contraires….. », et sous la figure de dte : « Tout annonce que rien ne troublera la paix dont // jouit l’Europe. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°197. », en ht à dte : « Pl. 412. »
Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, r. du Bouloy, 19. » [imprimeur]
Inscription - Le fauteuil est décoré sur les bras de petits sacs d’écus ainsi que de lapins au-dessus desquels se trouve une couronne.
Description iconographique

Deux représentations caricaturales du roi Louis-Philippe, assis sur un fauteuil. Ses expressions sont saisies par l’auteur de la pl. à deux moments différents lors d’un discours de la couronne qu’il prononce. A gche, le roi réagit à la nécessité de procéder à des répressions : il semble agité, « il enfonce crânement son chapeau sur l’oreille, distord l’orifice de sa machoire [mâchoire] en O italique, place son épée sur ses genoux, piétine sur son tapis, comme un cheval impatient de courir à la charge » (in explication). A dte, il est question des affaires étrangères dans son discours. Son expression est alors totalement changée : « L’œil qui roulait dans son orbite comme un ours du Jardin des Plantes dans sa loge, cet œil devient terne et voilé ; ce front superbe s’humilie ; cette bouche, toute large ouverte, se ferme presqu’hermétiquement ; ces genoux, écartés en bravaches, se resserrent en tremblottant » (in explication). Le roi semble assoupi, la tête penchant en avant, les doigts des mains entrecroisés et reposant sur le ventre. Ainsi, la pl. dénonce l’enthousiasme, l’entrain avec lesquels Louis-Philippe procède à la répression des opposants au régime. Elle pointe également du doigt le manque de ressort du roi (et plus généralement de tous les monarques) dans le traitement des affaires étrangères. Par le titre et son application dans les deux figures du roi, la pl. se réfère à l’exercice des têtes d’expression telles qu’ils étaient pratiqués dans l’enseignement artistique de l’Académie royale de peinture et de sculpture, puis à l’Académie des Beaux-Arts.

Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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