17. Jean Valjean et Marius dans l'égout ["Lui aussi porte sa croix"]

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17. Jean Valjean et Marius dans l'égout ["Lui aussi porte sa croix"]
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autre visuel (1)
Les Misérables (V.Hugo)
17. Jean Valjean et Marius dans l'égout ["Lui aussi porte sa croix"]
Neuville, Alphonse Marie de
Datation
En 01–1866
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Neuville, Alphonse Marie de (Saint-Omer, 31–05–1835 - Paris, 19–05–1885), dessinateur
Dates
En 011866
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
2019.4.5.1
17. Jean Valjean et Marius dans l'égout ["Lui aussi porte sa croix"]

Informations détaillées

Auteur(s)
Neuville, Alphonse Marie de (Saint-Omer, 31–05–1835 - Paris, 19–05–1885), dessinateur
Autre titre :
Les Misérables, édition Hugues, comprenant vingt dessins originaux pour la série d’eaux-fortes illustrant Les Misérables, publiée par l’éditeur Albert Lacroix. Tome V (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 011866
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 14.6 cm
  • Largeur : 11 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 28 cm
  • Largeur : 17.5 cm
Description

Dessin sur papier rectangulaire collé sur un papier blanc inséré entre le titre et le frontispice, soit les pages 2 et 3 du tome V

Marques, inscriptions, poinçons
Signature - En abs à gauche : "A de Neuville" ; à droite : "Jan 1866"
Description iconographique

Jean Valjean portant Marius sur son dos dans l'égout. Illustration pour Les Misérables, V, III, IV. (ici placé en frontispice du tome V).

Commentaire historique

Edition richement illustrée de 500 gravures sur bois, dont 15 frontispices et de nombreuses gravures à mi-page. Les illustrations sont gravées d’après E. Bayard, de Neuville, Brion, Des Brosses, J.-P. Laurens, E. Morin, H. Scott, Adrien Marie, Valnay, Lix, E. Delacroix, E. Zier, H. Vogel, Hersent, Haenens, Benett, certains par F. Méaulle, Martin Lanseval, Bellenger, Quesnel, Froment, Gillot. L’ouvrage parut en 233 livraisons. Cet exemplaire est enrichi d’un ensemble de 20 dessins rehaussés contrecollés sur Chine par Horace Castelli et Alphonse Neuville destinés à la suite de gravures éditées par Lacroix-Verboecken . Certains de ces dessins ont été repris par Méaulle et signés par lui seul dans cette édition Hugues qui réemplois nombre d’illustrations des éditions précédentes. Il porte l’ex-libris gravé d’Henriette Lebaudy. Née de Ganay (1898-1983), épouse de l’industriel Jean Lebaudy, elle rassembla avec son époux une vaste collection de livres dont ils donnèrent la partie ancienne, notamment un ensemble de manuscrits, à la Bibliothèque municipale de Versailles. Ex-libris de Paul Gavault (1886-1951), dramaturge, scénariste et ancien directeur du Théâtre de l’Odéon. L’intérêt de cet exemplaire tient à ce qu’il a été truffé de l’ensemble des dessins pour la série de gravures publiées par Lacroix. Ces feuilles, jusqu’alors inconnues, sont d’autant plus précieuses qu’elles permettent de redater et de mieux comprendre cette suite de gravure dont elles sont l’origine. En effet, la suite d’eaux-fortes gravées par Jean-Jacques Outhwaite était depuis Vicaire traditionnellement datée de 1862, car on la trouve généralement reliée dans les exemplaires in 8° de l’édition originale belge des « Misérables » publiée par Albert Lacroix en 1862. Mais les dessins originaux présentés ici sont pour certains datés entre octobre 1865 et mai 1866. La suite des gravures doit donc être datée de 1866. Cette datation paraît d’ailleurs cohérente avec la couverture du recueil d’eaux-fortes que conserve le musée et sur laquelle figure l’adresse parisienne d’Albert Lacroix. Or cette adresse n’apparait sur les livres qu’à partir de la publication des « Chansons des rues et des bois », soit en 1865. L’échelonnement des dessins qui semblent les inscrire au fil d’une lecture méditée, et leur facture (avec notamment l’indication à destination du graveur, des lumières à la gouache blanche) ne laisse pas de doute que leur nature de projets et non de redites tardives (qui présenteraient un aspect plus léché). Cette datation revue, paraît aussi plus logique du point de vue historique. En 1862, Lacroix n’avait guère de raison de faire les frais d’une série de gravures alors que son associé français, Pagnère, en produisait une à partir des dessins de Gustave Brion. Mais en 1866, après la parution de l’édition populaire illustrée par Hetzel, en 1865, dont Lacroix se montre très mécontent dans sa correspondance avec Victor Hugo, on conçoit mieux qu’il ait édité une série de gravures afin de rendre plus séduisant les exemplaires in 8° qui lui restaient. L’opération semble avoir posé quelques difficultés. Le projet est commencé par Horace Castelli qui dessine la couverture du recueil (qui n’est connue que par la gravure) et les deux premières planches dans des compositions cintrés. Alphonse de Neuville reprend ensuite le projet avec des compositions rectangulaires et la gravure du « vol de l’argenterie » sera complétée aux angles supérieurs pour être mise à ce forma tandis que le portrait de « Fantine » restera cintrée. Le reste des dessins d’Alphonse de Neuville se caractérise par une exécution très soignée.

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Date d’acquisition
2019
Numéro d’inventaire
2019.4.5.1

Prolongement

Prolongement

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109 898)
      • 2e moitié du 19e siècle
        • 3e quart du 19e siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

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