Statuette de Liu Hai

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Statuette de Liu Hai
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Statuette de Liu Hai
Datation
Entre 1750 et 1800
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Dates
Entre 1750 et 1800
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Numéro d’inventaire
1116.1

Informations détaillées

Autre titre :
Décor non localisé de Hauteville II, maison de Juliette Drouet à Guernesey (Titre de l'ensemble)
Date de production
Entre 1750 et 1800
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 36 cm
  • Largeur : 12 cm
  • Profondeur : 8 cm
Description

Deux statuettes en porcelaine blanche représentant un vieillard debout. Elles sont réemployées dans le décor en dessus de porte. Les deux sculptures sont quasiment identiques mais ne forment pas une paire à proprement parler.

Description iconographique

Statuette faisant partie d'une paire idéntique et représentant Liu Hai 劉海, un immortel thaoïste vénéré comme le dieu de la richesse. Dressé sur un socle en forme de nuages, Liu Hai est habillé d'une robe ouverte sur le devant laissant apparaître les côtes. Il est représenté avec ses attributs, à savoir un crapeaud à trop pattes, figurant sur le socle, et une chaîne de pièces de monnaie sur le dos. Les deux statuettes sont réalisées en porcelaine blanche provenant de Dehua, dans la province du Fujian, au Sud-Est de la Chine. Ce type de porcelaine est produite à partir d’une argile de porcelaine de haute qualité et caractérisée par une forte plasticité. Dehua était le deuxième producteur en Chine de céramique, y compris d'articles d'exportation, après Jingdezhen. Les porcelaines de Dehua, dont la longue histoire remonte à la dynastie Song, sont considérées comme l'un des joyaux de l’art chinois. La plupart de ces porcelaines sont de petite taille, généralement de vingt ou trente centimètres de haut, car la nature souple de l’argile à porcelaine de Dehua rend difficile la réalisation de pièces de grande taille. Moulées et finies à la main, les statuettes comme celles-ci étaient généralement placées sur les autels domestiques et vénérées comme images de dévotion. A partir du XVIIe siècle, une part importante de la production a été exportée vers l’Europe, où la porcelaine de Dehua, également connue sous le nom de « blanc de Chine », était très admirée.

Commentaire historique

Juliette Drouet et Victor Hugo acquièrent conjointement par un contrat établi le 16 avril 1864 et enregistré le 19 avril, la maison située 20, Hauteville Street, où Juliette s’installe le 15 juin 1864. Selon les termes du contrat, Juliette Drouet a la jouissance « pendant sa vie seulement » de la maison dont la propriété reviendra, après sa mort, à Victor Hugo ou à ses héritiers. Ainsi en 1885, la maison passe-t-elle à Adèle, Georges et Jeanne Hugo, ces deux derniers la vendant, quelques années après la mort de leur tante, le 18 septembre 1920. De son côté, Louis Koch, neveu et héritier de Juliette Drouet, recevra à la mort de celle-ci en 1883, les meubles et les panneaux des décors. Il les fera transférer à Paris, puis en vendra la presque totalité à Paul Meurice en 1902-1903, pour la création du musée. Avec l’aide de Siegfried Bing, Meurice fait alors réarranger l’essentiel de ce décor – tel qu’il est toujours présenté – dans la « salle des panneaux peints et sculptés par Victor Hugo » aujourd’hui communément appelé « Salon chinois », tandis que les meubles sont présentés à part. Cette « maison Domaille » (du nom des précédents propriétaires), qui fut la première maison habitée par la famille Hugo à Guernesey en 1855, devient donc, après « la Fallue », la seconde maison occupée sur l’île par Juliette Drouet. Désormais appelée « Hauteville II » (parfois aussi par une tradition peu justifiée « Hauteville Fairy »), la maison est entièrement décorée par Victor Hugo qui réemploie une partie de ce qu’il a déjà réalisé pour « La Fallue » mais crée de nouveaux meubles et surtout des panneaux polychrome en bois gravé et peint d’inspiration chinoise. Conçu par Victor Hugo ce décor est réalisé sous sa direction avec les ouvriers de l’entreprise Putron, dont Tom Gor et Peter Mauger, à partir du 29 juin 1863.

Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
1903
Numéro d’inventaire
1116.1

Indexation

Datation en siècle

Période

Type(s) d'objet(s)

Matériaux et techniques

Lieu d'exécution / réalisation

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