Deux statuettes de Guanyin

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Deux statuettes de Guanyin
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Deux statuettes de Guanyin
Anonyme
Datation
Entre 1800 et 1860
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Dates
Entre 1800 et 1860
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Numéro d’inventaire
1085

Informations détaillées

Auteur(s)
Autre titre :
Décor non localisé de Hauteville II, maison de Juliette Drouet à Guernesey (Titre de l'ensemble)
Date de production
Entre 1800 et 1860
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Lieu(x) d'exécution / réalisation
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 22 cm
  • Largeur : 7.5 cm
  • Profondeur : 9.5 cm
Description

Oeuvres du décor de Hauteville II, rassemblées dans le Salon Chinois, Place des Vosges.Ces deux statuettes sont identiques

Description iconographique

Deux statuettes de Guanyin reposant sur des fleurs de lotus surmontées d'un rang de pétales de lotus. Chaque Guanyin tient dans la main gauche une pêche. Guanyin est l'un des bodhisattvas les plus populaires en Chine. Animée de compassion, elle cherche à sauver les êtres de la souffrance. Sa figure est originaire de l'Inde sous le nom sanskrit de « Avalokitesvara », qui signifie « surveiller le son ». Guanyin était vénérée comme la patronne des pêcheurs et comme la déesse « donneuse d’enfants » à qui les femmes adressaient leurs prières pour tomber enceintes. Ces figures en porcelaine de Guanyin ont été réalisées dans les fours de Dehua, dans la province du Fujian, au Sud-Est de la Chine, à partir d’une argile de porcelaine de haute qualité et caractérisée par une forte plasticité. Dehua était le deuxième producteur de céramique, y compris d'articles d'exportation, après Jingdezhen. En Chine, les porcelaines de Dehua, dont la longue histoire remonte à la dynastie Song, sont considérées comme l'un des joyaux (litt."perles brillantes") de l’art chinois. La plupart de ces porcelaines sont de petite taille, généralement de vingt ou trente centimètres de haut, car la nature souple de l’argile à porcelaine de Dehua rend difficile la réalisation de pièces de grande taille. Moulées et finies à la main, les figures bouddhistes comme les Guanyin étaient généralement placées sur les autels domestiques et vénérées comme images de dévotion. A partir du XVIIe siècle, une part importante de la production a été exportée vers l’Europe, où la porcelaine de Dehua, également connue sous le nom de « blanc de Chine », était très admirée.

Commentaire historique

Juliette Drouet et Victor Hugo acquièrent conjointement par un contrat établi le 16 avril 1864 et enregistré le 19 avril, la maison située 20, Hauteville Street, où Juliette s’installe le 15 juin 1864. Selon les termes du contrat, Juliette Drouet a la jouissance « pendant sa vie seulement » de la maison dont la propriété reviendra, après sa mort, à Victor Hugo ou à ses héritiers. Ainsi en 1885, la maison passe-t-elle à Adèle, Georges et Jeanne Hugo, ces deux derniers la vendant, quelques années après la mort de leur tante, le 18 septembre 1920. De son côté, Louis Koch, neveu et héritier de Juliette Drouet, recevra à la mort de celle-ci en 1883, les meubles et les panneaux des décors. Il les fera transférer à Paris, puis en vendra la presque totalité à Paul Meurice en 1902-1903, pour la création du musée. Avec l’aide de Siegfried Bing, Meurice fait alors réarranger l’essentiel de ce décor – tel qu’il est toujours présenté – dans la « salle des panneaux peints et sculptés par Victor Hugo » aujourd’hui communément appelé « Salon chinois », tandis que les meubles sont présentés à part. Cette « maison Domaille » (du nom des précédents propriétaires), qui fut la première maison habitée par la famille Hugo à Guernesey en 1855, devient donc, après « la Fallue », la seconde maison occupée sur l’île par Juliette Drouet. Désormais appelée « Hauteville II » (parfois aussi par une tradition peu justifiée « Hauteville Fairy »), la maison est entièrement décorée par Victor Hugo qui réemploie une partie de ce qu’il a déjà réalisé pour « La Fallue » mais crée de nouveaux meubles et surtout des panneaux polychrome en bois gravé et peint d’inspiration chinoise. Conçu par Victor Hugo ce décor est réalisé sous sa direction avec les ouvriers de l’entreprise Putron, dont Tom Gor et Peter Mauger, à partir du 29 juin 1863.

Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
1903
Numéro d’inventaire
1085

Indexation

Artiste / Auteur

Datation en siècle

Période

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Lieu d'exécution / réalisation

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