" Fracta juventus "

" Fracta juventus "
Autre visuel (1)
" Fracta juventus "
Hugo, Victor
Datation
Fin 1863 debut 1864
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Dates:
Fin 1863 debut 1864
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Institution :
Numéro d’inventaire:
815
" Fracta juventus "
Informations détaillées
Auteur(s):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Date de production:
Fin 1863 debut 1864
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 14.7 cm
- Largeur : 23 cm
Description:
Feuille provenant de l'album NAF 1334 de la Bibliothèque nationale de France
Marques, inscriptions, poinçons:
Inscription manuscrite - A droite, dans la partie réservée : " FRACTA JUVENTUS " ; A gauche, en grandes capitales rouges : " VICTOR HUGO " ; En bas, à l'encre brune : " A Paul Meurice / Victor Hugo / 1864 "
Personne / Personnage représenté:
Mode d'acquisition:
Nom du donateur, testateur, vendeur:
Date d’acquisition:
1903
Institution:
Numéro d’inventaire:
815
Indexation
Artiste / Auteur
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (105 037)
- 2e moitié du 19e siècle
- 3e quart du 19e siècle
- 2e moitié du 19e siècle
- 19e siècle (105 037)
Période
- Europe - périodes - règnes - évènements
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (334 716)
- Arts graphiques (242 837)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (252 912)
- Dessin (66 669)
Matériaux et techniques
- Matériaux (92 420)
- Matériau d'origine animale (7 429)
- Plume (387)
- Matériau d'origine végétale (74 027)
- Papier (63 505)
- Matériau d'origine animale (7 429)
- Techniques (260 370)
- Technique dessin (68 914)
Paul Meurice, dans son article du Harper’s Magazine en 1902, décrit « Fracta Juventus » comme étant une « carte de visite », c’est-à-dire un dessin adressé par Victor Hugo à ses proches pour le nouvel an. Cette indication permet donc de dater sa réalisation de la fin de 1863. Longtemps considéré comme représentant Léopoldine et célébrant son souvenir, ce dessin a été relié par Pierre Georgel à Adèle, la seconde fille de Victor Hugo. D’une part le profile mélancolique, le visage incliné est plus proche des portraits photographiques d’Adèle que de l’image de sa sœur ; d’autre part ce dessin est réalisé à la fin de 1863, alors qu’Adèle a furtivement quitté Hauteville House le 18 juin de cette année, pour suivre à Halifax, le lieutenant Pinson dont elle amoureuse sans retour. C’est à ce drame sentimental qui a bisé la jeunesse de sa fille, que Victor Hugo fait allusion dans ce dessin qu’il adresse à Paul Meurice pour le nouvel an de 1864, le premier passé en l’absence d’Adèle.