Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 11 novembre jeudi midi 3/4 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 11 novembre jeudi midi 3/4 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 11 novembre jeudi midi 3/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 11–11–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 11111847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8001
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 11 novembre jeudi midi 3/4 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 11111847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.8 cm
  • Largeur : 13 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 11 novembre [1847], jeudi, midi ¾Cher petit bien-aimé, je conserve encore l’espoir de te voir avant que tu n’ailles à l’Académie, bien que tu ne m’aies rien promis à ce sujet. Mais par habitude et par besoin je t’espère et je t’attends à tous les instants de ma vie. Le jour où je n’aurais plus à t’espérer et à t’attendre sera le jour de ma mort, car je vis plus par ces deux fonctions que par cellesa de manger, de respirer et de boire. J’irai donc t’attendre tantôt chez Féau, mais auparavant j’irai chez Lambin [3] m’acheter des gants et de là avec Suzanne rue Verderet [4]. Je tâcherai de n’arriver que juste à l’heure convenue chez cette beaucoup trop embêtante CELESTE [5]. Cependant mon INGRATITUDE envers cette bonne mais agaçante créature ne va pas jusqu’à ne pas m’inquiéter beaucoup de ce que deviendront nos rendez-vous une fois qu’elle ne sera plus dans sa boutique. Jusqu’à présent je ne vois pas encore où je pourrais établir mes stations, qui sont quelquefois très longues. Enfin il faudra bien trouver un moyen de t’attendre quelque part, car je suis très décidée à ne pas renoncer à t’aller chercher tant que je pourrai me tenir sur les jambes. Mon Victor je te baise de toutes mes forces.JulietteMVH, α 8001Transcription de Nicole Savya) « ceux ».Notes[1] Delphine de Girardin avait écrit une tragédie en cinq actes, Cléopâtre, dont la première représentation fut donnée le 13 novembre 1847 au Théâtre-Français, avec Rachel dans le rôle-titre.[2] Mis en musique par Monpou, le poème de Victor Hugo devint une chanson très populaire. Elle inspira un opéra en trois actes à Dennery et Cormon, sur une musique de Maillart. Il fut représenté le 15 novembre à l’Opéra national.[3] Probable gantier ou marchand de modes.[4] On ne sait ce qu’allait faire Juliette dans cette petite rue proche de l’église d’Auteuil. C’est un peu plus au nord, rue Jean de la Fontaine, qu’elle avait veillé sur les derniers jours de sa fille Claire.[5] Céleste Féau, dans la boutique de laquelle Juliette Drouet donne parfois rendez-vous à Hugo lorsqu’il sort de l’Académie.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8001

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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