Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 juillet samedi matin 7h 3/4 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 juillet samedi matin 7h 3/4 1847
Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 juillet samedi matin 7h 3/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 17–07–1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 17071847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7938
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 17 juillet samedi matin 7h 3/4 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 17071847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.5 cm
  • Largeur : 13 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 17 juillet [1847], samedi matin, 7 h. ¾Bonjour, mon doux homme triste, bonjour, mon noble cœur, bonjour, mon grand Toto, bonjour. Je vois finir ce procès [1] avec un grand soulagement de cœur parce que je sens combien il pèse douloureusement sur ta pensée. Ton âme généreuse souffre trop du triste spectacle auquel elle assiste depuis dix jours et je désire pour elle que ce soit fini aujourd’hui. Mon Victor, mon grand cœur, mon généreux homme, je ne veux pas que tu souffres, je ne veux pas que tu sois triste, je ne le veux pas, je ne le veux pas. Je retourne contre toi l’influence que tu exerces sur moi quand un chagrin ou un malheur vient me frapper. Malheureusement je ne suis pas, je ne puis pas être pour toi ce que tu es pour moi : TOUT. Ma joie, ma vie, mon âme et mon bonheur. Je le sais et je m’y résigne sans peine quand tu es heureux, mais dès qu’un nuage passe sur ton beau front, je regrette de n’être qu’une pauvre Juju dont l’amour n’est qu’un accessoire de ta grande vie si remplie de toutes sortes de choses, depuis les plus douces jusqu’aux plus terribles, depuis les nobles jusqu’aux plus sublimes. C’est pour cela que je voudrais que cette pénible affaire fût déjà loin de toi afin que tu n’aies plus à y songer. Je ne peux pas supporter l’idée d’une souffrance pour toi. Cela m’est odieux. Souris-moi, mon Toto, pense à moi et aime-moi. Je t’adore.JulietteMVH, α 7988Transcription de Nicole Savy
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7938

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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