Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 21 septembre mardi après midi 2h1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 21 septembre mardi après midi 2h1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 21 septembre mardi après midi 2h1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7981
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 21 septembre mardi après midi 2h1/2 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.9 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 21 septembre [1847], mardi après-midi, 2 h. ½J’espérais que tu viendrais, mon cher petit homme adoré, en allant conduire Charlot au chemin de fer [1], car il est très probable que tu y seras allé ou que tu iras. Il est vrai que dans ce dernier cas tu ne serais pas encore en retard avec moi. D’ailleurs j’avoue que tous les prétextes me sont bons pour espérer te voir et que tout m’est prétexte, même le désir de te voir, pour t’attendre plus tôt que tu ne peux ou ne dois venir. Tout cela n’empêche pas le mal de tête d’aller son train AU CONTRAIRE. Dans ce moment-ci j’en ai un sterling. Je compte beaucoup sur Rouen et sur Gisors pour me l’ôter, quitte à le reprendre sur le seuil de mon logis. Je voudrais déjà être, non au mal de tête, mais à Rouen. Il me semble, tant je le désire, que je n’y arriverai jamais assez tôt et cependant les regrets suivront de bien près le bonheur. Je suis dans une disposition d’esprit triste et nébuleuse aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi. Mais tu sais, on a des jours comme cela, où les larmes vous montent aux yeux sans motifs apparents. Je suis dans un de ces jours-là, ce qui ne m’empêche pas de t’aimer et de te sourire car tu es mon bien-aimé adoré que je vais posséder pendant deux bonnes journées. En attendant je pense à toi avec amour et bonheur.JulietteMVH, α 7981Transcription de Nicole SavyNotes[1] La famille Hugo part pour Villequier, avant le poète qui partira le 30, accompagné de Juliette.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7981

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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