Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 3 septembre vendredi après midi 1h1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 3 septembre vendredi après midi 1h1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 3 septembre vendredi après midi 1h1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 1847
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a7976
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 3 septembre vendredi après midi 1h1/2 1847

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 1847
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.9 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - 3 septembre [1847], vendredi après-midi, 1 h. ½Tout va de mieux en mieux mes chers bien-aimés, et je m’en réjouis avec vous tous. Voilà un temps fait pour hâter toutes les convalescences et celle de ce cher petit ogre en particulier. Je suis sûre que demain il voudra se bassiner les gencives avec un rosbifa et prendre un verre de vin de Bordeaux pour s’humecter un peu le larynx. Quant à moi, je ne m’y oppose pas à la condition que cette médecine véhémente soit approuvée par toute la faculté de la Place Royale, Fauvel et autre Louis de la capitale. Maintenant baisez-moi et réveillez-vous, bel endormi, réveillez-vous car il fait jour même pour ceux qui comme vous ont passé la nuit. Tu vois mon doux adoré que malgré tous les griefs que j’ai contre toi le plaisir de savoir ton Toto hors de danger l’emporte sur mon juste ressentiment et que je te souris sans la moindre rancune. On n’est pas de meilleure pâte de Juju que moi, convenez-en et taisez-vous.Cher bien-aimé, c’est à huit heures du matin qu’il faut que je sois rendue demain à l’église de Saint-Mandé. C’est un devoir toujours pénible à remplir pour une pauvre mère que celui qui me réclame demain et je ne crois pas même que j’aie la force de l’accomplir dans tout son entier. Il n’est que trop probable que je n’irai qu’à la messe. Je ne me sens pas le courage d’assister à l’exhumation [1]. D’y penser tout mon cœur se retourne. Plains-moi et aime-moi, j’en ai bien besoin.JulietteMVH, α 7976Transcription de Nicole Savya) « rotbif ».Notes[1] Le corps de Claire Pradier avait été exhumé une première fois le 11 juillet 1847 et transporté d’Auteuil, où elle était morte, à Saint-Mandé, conformément à son testament découvert après l’enterrement. Il sera exhumé une seconde fois pour être placé dans un caveau.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a7976

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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