Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 juillet mercredi matin 7h1/2 1848

Zoom
4 visuels Voir
CC0Télécharger
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 juillet mercredi matin 7h1/2 1848
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Autres visuels (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 juillet mercredi matin 7h1/2 1848
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 26–07–1848
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 26071848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a8117
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 26 juillet mercredi matin 7h1/2 1848

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 26071848
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 19.2 cm
  • Largeur : 12.4 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - 26 juillet [1848], mercredi matin, 7 h. ½Bonjour, mon aimé petit homme, bonjour, mon adoré petit Toto, bonjour. J’ai oublié de te dire hier au soir de m’être bien fidèle et de ne pas trop regarder les femmes dans les loges. Vous n’aurez sans doute que trop profitéa de mes distractions, scélérat, et Dieu sait jusqu’où vous aurez poussé l’abus de la bride sur le cou. Tâchez cependant que je ne le sache pas car quoique je sois un peu dans mon tort je suis capable de vous en punir avec encore plus de férocité. J’ai bien amèrement regretté de n’avoir pas deviné hier que tu viendrais avant l’heure du spectacle parce qu’au lieu de m’éreinter à promener Suzanne et de me déshabiller de fond en comble je t’aurais attendu et je t’aurais conduit jusqu’à la Porte-Saint-Martin [1]. Je n’ai vraiment aucune bonne chance et je passe sans cesse en vue de ce que je désire le plus sans pouvoir y toucher. Cette manière de passer la vie à quelque chose de profondément irritant et qui ferait jeter cent fois par jour le manche après la cognée si on ne gardait pas quelques secrètes espérances de bonheur et d’amour. Aujourd’hui, ce qui me soutient, c’est l’espoir de te voir tantôt.Juliettea) « profiter ».1] La veille a eu lieu à la Porte-Saint-Martin la première représentation du drame bouffon d’Auguste Vacquerie, Tragaldabas, à laquelle Victor Hugo a assisté.
Date d’acquisition
01121967
Numéro d’inventaire
a8117

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page