Le Martyre de Sainte Apolline

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Le Martyre de Sainte Apolline
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
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Autre visuel (1)
Martyre - Bourreau - Prêtre - Statue - Cavalier - Chien - Feu - Ange - Croix
Le Martyre de Sainte Apolline
Jordaens, Jacob
Datation
Après 1628
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Auteur(s)
Jordaens, Jacob (Anvers (Antwerpen), 19–05–1593 - Anvers (Antwerpen), 18–10–1678), peintre
Dates
Après 1628
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Exposé
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 28
Numéro d’inventaire
PDUT947

Informations détaillées

Auteur(s)
Jordaens, Jacob (Anvers (Antwerpen), 19–05–1593 - Anvers (Antwerpen), 18–10–1678), peintre
Date de production
Après 1628
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 64 cm
  • Largeur : 42.5 cm
Dimensions - Cadre:
  • Hauteur : 74.6 cm
  • Largeur : 53.4 cm
  • Epaisseur : 4.7 cm
Description iconographique

Au centre de la composition, Sainte Apolline est agenouillée, les mains liées et croisées sur la poitrine, vêtue d'une draperie blanche. Un bourreau, le torse nu, lui tire la tête en arrière et lui arrache les dents au moyen d'une pince. Près de la martyre se tient un vieux prêtre, une main appuyée sur un bâton, l'autre montrant la statue de Jupiter qui trône le globe terrestre dans une main, la foudre dans l'autre et un vase d'encens sur son piédestal. Un autre homme grimaçant regarde la scène. A gauche, au premier plan, un officier monté sur un cheval pommelé porte une ample draperie qui le couvre presque entièrement. Il est coiffé d'un grand turban orné d'une plume. Derrière lui, se trouve un autre cavalier. A droite, près d'un chien, un bourreau agenouillé attise un feu de bois. Dans le ciel, sont figurés huit angelots dont l'un porte une croix. Un ange plus grand tient la palme du martyr.

Commentaire historique

Cette peinture en grisaille est très probablement un modelletto en grisaille pour la gravure de Marinus exécutée en 1629 d'après "Le martyre de Sainte Apolline". Ce tableau commandé pour un autel de l'église des Augustins à Anvers y fut installé en 1628, en même temps qu'une peinture de Rubens et une autre de Van Dyck. Les augustins d'Anvers témoignaient une dévotion spéciale à sainte Apollonie, dont les reliques étaient honorées dans leur église et que l'on invoquait contre les maux de dents. Le modello diffère de l'oeuvre achevée, en particulier par une répartition de la lumière différente, mieux adaptée à l'impression. / Cartel : Jordaens confia à Marinus van der Goes la charge de reproduire par l'estampe le grand tableau d'autel peint en 1628 pour l'église des Augustins d'Anvers. Afin de faciliter le travail du graveur, il réalisa un modèle à l'huile sur papier. Il antipe ici la traduction de son œuvre en noir et blanc en accentuant les contrastes d'ombre et de lumière.

Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
1902
Numéro d’inventaire
PDUT947
Exposé
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 28

Prolongement

Prolongement

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 17e siècle (11 423)
      • 1ère moitié du 17e siècle
        • 2e quart du 17e siècle

Période

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Theme representé

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