Vitrine pour objets d'art

Zoom
14 visuels Voir
CC0Télécharger
Vitrine pour objets d'art
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
© Julien Vidal / Petit Palais / Roger-Viollet
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
X
Zoom
Autres visuels (14)
Art nouveau - Sculpteur - Métal - Céramique (sujet représenté) - Marteau - Ciseau - Autoportrait
Vitrine pour objets d'art
Carabin, François-Rupert
Datation
Entre 1893 et 1895
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Auteur(s)
Carabin, François-Rupert (Saverne, 27–03–1862 - Strasbourg, 28–11–1932), ebéniste
Dates
Entre 1893 et 1895
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Exposé
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 19
Numéro d’inventaire
OGAL40

Informations détaillées

Auteur(s)
Carabin, François-Rupert (Saverne, 27–03–1862 - Strasbourg, 28–11–1932), ebéniste
Date de production
Entre 1893 et 1895
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 209 cm
  • Largeur : 218 cm
  • Profondeur : 163 cm
Description

Vitrine à trois pans

Marques, inscriptions, poinçons
Signature et date - Signé et daté sous le meuble : "R. Carabin 1895"
Emblème - Masque de Carabin en céramique
Description iconographique

Deux femmes nues symbolisant le Bois tendre et le Bois dur supportent le pupitre vitré, placé en avant-corps. Sur les côtés sont sculptés, à droite la Céramique au-dessus d’une niche où dort l’Argile, à gauche, le Métal encore enfoui dans les profondeurs de la terre et la Flamme dont la chevelure soulevée forme « un panache incendiaire ». Au dos figure une allégorie de la Pierre tenant dans ses mains un marteau et un ciseau. Carabin s’est lui-même représenté sous la forme d’un masque grimaçant.

Commentaire historique

En 1893, la Ville de Paris commande à François-Rupert Carabin une vitrine pour contenir des objets d'arts au Musée Galliera (à l'époque Musée des arts décoratifs de la Ville de Paris). De par sa mise en oeuvre et son iconographie, cette vitrine est un véritable manifeste en faveur des arts appliqués. Elle a été présentée au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1895.Cette « vitrine pour objets d’art » est commandée en 1893 à Carabin par la Ville de Paris et exposée en 1895 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Carabin y célèbre les « arts appliqués ». Deux femmes nues symbolisant le Bois tendre et le Bois dur supportent le pupitre vitré, placé en avant-corps. Sur les deux panneaux latéraux sont sculptés, d’un coté, la Céramique au-dessus d’une niche où dort l’Argile, de l’autre, le Métal encore enfoui dans les profondeurs de la terre et la Flamme dont la chevelure soulevée forme « un panache incendiaire ». Au dos figure une allégorie de la Pierre tenant dans ses mains un marteau et un ciseau. Carabin s’est lui-même représenté sous les formes d’un masque grimaçant en train d’épier, comme dans Suzanne et les vieillards, les beautés modernes situées à l’avant du meuble. La vitrine résume toutes les conceptions de Carabin en matière d’ébénisterie. Elle est en noyer massif, bois très apprécié par Carabin pour ses qualités de densité, de résistance et de finesse de grain. Partisan d’un retour à l’artisanat d’art, Carabin vante l’utilisation des bois « indigènes » préférés aux bois exotiques, fustige « l’abominable camelote contemporaine qui s’appelle le plaqué » et critique les artistes de l’Art nouveau qui « donnent de la matière à une forme et non une forme à la matière ». Le thème de la femme cariatide, emblématique des fantasmes et des hantises de l’époque 1900, parcourt et résume l’oeuvre de Carabin. De manière quasi-obsessionnelle, il choisit comme modèle unique une femme au haut chignon qu’il n’hésite pas à étirer, ployer ou courber pour mieux l’adapter à sa fonction décorative et structurelle.D. M. / Cartel : Cette « vitrine pour objets d'art » est commandée en 1893 à Carabin par la Ville de Paris. Carabin y célèbre les « arts appliqués ». Deux femmes nues symbolisant le Bois tendre et le Bois dur supportent le pupitre vitré, placé en avant-corps. Sur les deux panneaux latéraux sont sculptés, d'un côté, la Céramique au dessus d'une niche où dort l'argile, de l'autre, le Métal encore enfoui dans les profondeurs de la terre et la Flamme dont la chevelure soulevée forme « un panache inendiaire ». Au dos figure une allégorie de la pierre tenant dans ses mains un marteau et un ciseau.

Personne / Personnage représenté
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
071895
Numéro d’inventaire
OGAL40
Exposé
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 19

Prolongement

Prolongement

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire
    • 19e siècle (109 898)
      • 2e moitié du 19e siècle
        • 4e quart du 19e siècle

Style / Mouvement

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page