Vitrine pour objets d'art
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CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
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Autres visuels (14)
Art nouveau - Sculpteur - Métal - Céramique (sujet représenté) - Marteau - Ciseau - Autoportrait
Vitrine pour objets d'art
Carabin, François-Rupert
Datation
Entre 1893 et 1895
Musée
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris
Auteur(s):
Carabin, François-Rupert (Saverne, 27–03–1862 - Strasbourg, 28–11–1932), ebéniste
Dates:
Entre 1893 et 1895
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Matériaux et techniques:
Exposé:
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 19
Institution :
Numéro d’inventaire:
OGAL40
Vitrine pour objets d'art
Informations détaillées
Auteur(s):
Carabin, François-Rupert (Saverne, 27–03–1862 - Strasbourg, 28–11–1932), ebéniste
Date de production:
Entre 1893 et 1895
Datation en siècle:
Type(s) d'objet(s):
Dénomination(s):
Matériaux et techniques:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 209 cm
- Largeur : 218 cm
- Profondeur : 163 cm
Description:
Vitrine à trois pans
Marques, inscriptions, poinçons:
Signature et date - Signé et daté sous le meuble : "R. Carabin 1895"
Emblème - Masque de Carabin en céramique
Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Personne / Personnage représenté:
Mode d'acquisition:
Nom du donateur, testateur, vendeur:
Date d’acquisition:
07–1895
Numéro d’inventaire:
OGAL40
Exposé:
Petit Palais Rez-de-Chaussée Salle 19
Prolongement
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (109 898)
- 2e moitié du 19e siècle
- 4e quart du 19e siècle
- 2e moitié du 19e siècle
- 19e siècle (109 898)
Période
- Epoque contemporaine (1790 à nos jours) (96 273)
- Troisième République (1870-1940) (France) (11 107)
- Belle Epoque (1896-1914) (1 725)
- Troisième République (1870-1940) (France) (11 107)
Style / Mouvement
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354 755)
- Arts décoratifs (6 229)
Dénomination(s)
- Objet et mobilier domestique (10 677)
- Ameublement (1 152)
Matériaux et techniques
- Matériaux (144 094)
- Matériau d'origine végétale (91 525)
- Bois (matériau) (4 272)
- Matériau d'origine minérale (47 778)
- Verre (1 643)
- Matériau d'origine végétale (91 525)
- Techniques (289 819)
- Technique céramique (8 835)
- Céramique (8 552)
- Technique céramique (8 835)
Theme representé
- Représentation humaine (7 466)
- Figure (2 245)
- Figure allégorique (205)
- Figure (2 245)
Sujet représenté
- Histoire de l'art - Archéologie (988)
- Histoire de l'art (886)
- Styles - mouvements - périodes (886)
- Période de l'histoire de l'art (850)
- Art contemporain (850)
- Art 20e siècle (473)
- Art nouveau (378)
- Art 20e siècle (473)
- Art contemporain (850)
- Période de l'histoire de l'art (850)
- Styles - mouvements - périodes (886)
- Histoire de l'art (886)
- Arts - culture - patrimoine (6 832)
- Beaux-arts (4 183)
- Arts décoratifs (1 039)
- Art du feu (27)
- Nature (5 967)
- Société et vie sociale (7 001)
- Vie quotidienne (1 978)
- Objet à fonctions diverses (598)
- Instrument (154)
- Objet à fonctions diverses (598)
- Vie quotidienne (1 978)
- Iconographie, genres et modes de représentation (20 390)
- Iconographie (20 180)
- Genre iconographique (20 174)
- Figure (11 515)
- Portrait (Sujet représenté) (6 260)
- Autoportrait (168)
- Portrait (Sujet représenté) (6 260)
- Figure (11 515)
- Genre iconographique (20 174)
- Iconographie (20 180)
En 1893, la Ville de Paris commande à François-Rupert Carabin une vitrine pour contenir des objets d'arts au Musée Galliera (à l'époque Musée des arts décoratifs de la Ville de Paris). De par sa mise en oeuvre et son iconographie, cette vitrine est un véritable manifeste en faveur des arts appliqués. Elle a été présentée au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1895.Cette « vitrine pour objets d’art » est commandée en 1893 à Carabin par la Ville de Paris et exposée en 1895 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Carabin y célèbre les « arts appliqués ». Deux femmes nues symbolisant le Bois tendre et le Bois dur supportent le pupitre vitré, placé en avant-corps. Sur les deux panneaux latéraux sont sculptés, d’un coté, la Céramique au-dessus d’une niche où dort l’Argile, de l’autre, le Métal encore enfoui dans les profondeurs de la terre et la Flamme dont la chevelure soulevée forme « un panache incendiaire ». Au dos figure une allégorie de la Pierre tenant dans ses mains un marteau et un ciseau. Carabin s’est lui-même représenté sous les formes d’un masque grimaçant en train d’épier, comme dans Suzanne et les vieillards, les beautés modernes situées à l’avant du meuble. La vitrine résume toutes les conceptions de Carabin en matière d’ébénisterie. Elle est en noyer massif, bois très apprécié par Carabin pour ses qualités de densité, de résistance et de finesse de grain. Partisan d’un retour à l’artisanat d’art, Carabin vante l’utilisation des bois « indigènes » préférés aux bois exotiques, fustige « l’abominable camelote contemporaine qui s’appelle le plaqué » et critique les artistes de l’Art nouveau qui « donnent de la matière à une forme et non une forme à la matière ». Le thème de la femme cariatide, emblématique des fantasmes et des hantises de l’époque 1900, parcourt et résume l’oeuvre de Carabin. De manière quasi-obsessionnelle, il choisit comme modèle unique une femme au haut chignon qu’il n’hésite pas à étirer, ployer ou courber pour mieux l’adapter à sa fonction décorative et structurelle.D. M. / Cartel : Cette « vitrine pour objets d'art » est commandée en 1893 à Carabin par la Ville de Paris. Carabin y célèbre les « arts appliqués ». Deux femmes nues symbolisant le Bois tendre et le Bois dur supportent le pupitre vitré, placé en avant-corps. Sur les deux panneaux latéraux sont sculptés, d'un côté, la Céramique au dessus d'une niche où dort l'argile, de l'autre, le Métal encore enfoui dans les profondeurs de la terre et la Flamme dont la chevelure soulevée forme « un panache inendiaire ». Au dos figure une allégorie de la pierre tenant dans ses mains un marteau et un ciseau.