L'âne chargé de reliques

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L'âne chargé de reliques
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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Autre visuel (1)
L'âne chargé de reliques
Wattier, Edouard
Datation
En 1831
Musée
Maison de Balzac
Auteur(s)
Attribué à Wattier, Edouard (Lille, 01–05–1793 - Paris, 20–07–1871), dessinateur-lithographe
Dates
En 1831
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
L'âne chargé de reliques

Informations détaillées

Auteur(s)
Attribué à Wattier, Edouard (Lille, 01–05–1793 - Paris, 20–07–1871), dessinateur-lithographe
Delaporte, Victor Hippolyte (29–01–1804), imprimeur-lithographe
Autre titre :
La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique (Titre de l'ensemble)
Date de production
En 1831
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27 cm
  • Largeur : 35.6 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 19 cm
  • Largeur : 28 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 3, 8 décembre 1831, (Planche n°116)

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription - Titre en bas au centre : « L’ÂNE CHARGÉ DE RELIQUES. » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) / N°58 », en ht à dte : « Pl. 116 »
Inscription - « Imp. Lith. de Delaporte » [imprimeur] ; « On s’abonne chez Aubert, Galerie véro dodat. » [éditeur]
Description iconographique

Référence à la fable de Jean de La Fontaine L’âne portant les reliques. Louis-Philippe est représenté par un âne perruqué monté sur un monticule. Son caparaçon est décoré de fleurs de lys. Il est chargé de nombreuses distinctions honorifiques (croix de la légion d’honneur, toques, bicornes, épées, mitre d’évêque, chapeaux, couronne, bourses) qu’il va distribuer à la foule de courtisans prosternés derrière lui (parmi eux, des hommes politiques, des militaires et des membres du clergé). Il porte également deux drapeaux tricolores et certains objets de dérision de La Caricature, telle la seringue à clystère (cf. Lobau). La pl. se moque de Louis-Philippe recevant les flatteries avec plaisir, alors qu’elles ne lui sont adressées par les courtisans que par pur intérêt, afin de recevoir des décorations et privilèges. Trois personnages, au second plan à dte, toutefois, ne participent pas à cette scène de prosternation : deux tournent le dos et regardent vers le fond, tandis que le troisième, les bras croisés, semble observer ce spectacle d’avilissement. « Une vanité si folle : ce n’est pas vous, c’est l’idole à qui cet honneur se rend » (vers de La Fontaine).

Mode d'acquisition
Date d’acquisition
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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