Lit à la polonaise
Informations détaillées
- Hauteur : 325 cm
- Largeur : 210 cm
- Profondeur : 184 cm
Le lit "à la polonaise", placé sur son grand côté contre un mur et, en principe, réservé aux pièces privées, se distingue du lit "à la française" ou "à colonnes", lit d'apparat dont le baldaquin occupe toute la longueur et qui se place sur le petit côté contre le mur. Le lit du musée Cognacq-Jay, non estampillé, était à l'origine monté sur des roulettes, aujourd'hui disparues, et pouvait être facilement tiré par les poignées fixées aux deux montants avant. Avec ses deux chevets, son dais porté par quatre montants galbés en forme de colonnes cannelées, ce lit a des proportions imposantes. Il faut admirer le travail de sculpture ainsi que la dorure à la feuille avec brunissage à la pointe d'argent de qualité exceptionnelle.Le tissu, lampas bleu à très beaux motifs de ramages et d'arabesques, daterait vraisemblablement de l'extrême fin du XVIIIème siècle, comme l'indiquent les documents d'archives. Il a été refait à l'identique au moment de l'aménagement du musée rue Elzévir (cf. Néto, Isabelle, "Le Mobilier", Paris, Paris-Musées, 2001, p.110).
Indexation
Artiste / Auteur
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 18e siècle (19 210)
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354 755)
- Mobilier (901)
Dénomination(s)
- Objet et mobilier domestique (10 677)
- Ameublement (1 152)
Matériaux et techniques
- Matériaux (144 094)
- Matériau d'origine végétale (91 525)
- Bois (matériau) (4 272)
- Matériau d'origine végétale (91 525)
- Techniques (289 819)
- Technique textile - tissu (12 898)
- Textile (technique) (10 355)
- Tissage = tissé (6 495)
- Tissu façonné (497)
- Damas (technique) (36)
- Tissu façonné (497)
- Tissage = tissé (6 495)
- Textile (technique) (10 355)
- Technique métal (10 373)
- Dorure (7 168)
- Technique textile - tissu (12 898)
L’origine versaillaise de ce lit, indiquée par les premiers auteurs des catalogues de la collection Cognacq, a été confirmée. Le premier propriétaire de ce lit, le comte de Vaudreuil, l’aurait vendu à la couronne, avec l’ensemble de son mobilier, en 1788. Le lit est placé à Versailles. En 1789, on le retrouve aux Tuileries où il sert à madame Victoire ou à madame Adélaïde. Il appartiendra ensuite à Jean-Jacques Cambacérès ou encore à Louis-Philippe (cf. Néto, Isabelle, "Le Mobilier", Paris, Paris-Musées, 2001, p.108-109).