Tombeau de Jean-Paul Marat dans le jardin des Cordeliers, en juillet 1793, actuel jardin du Luxembourg, 6ème arrondissement. Révolution française.

Zoom
CC0Télécharger
Tombeau de Jean-Paul Marat dans le jardin des Cordeliers, en juillet 1793, actuel jardin du Luxembourg, 6ème arrondissement. Révolution française.
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
X
Zoom
Autre visuel (1)
Tombeau de Jean-Paul Marat dans le jardin des Cordeliers, en juillet 1793, actuel jardin du Luxembourg, 6ème arrondissement. Révolution française.
Villeneuve
Datation
En 1793
Musée
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Auteur(s)
Villeneuve (avant 1775), graveur
Dates
En 1793
Datation en siècle
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
G.28829
Tombeau de Jean-Paul Marat dans le jardin des Cordeliers, en juillet 1793, actuel jardin du Luxembourg, 6ème arrondissement. Révolution française.

Informations détaillées

Auteur(s)
Villeneuve (avant 1775), graveur
Villeneuve (avant 1775), marchand d'estampes
Autres titres :
N'ayant pû me corrompre il m'ont assassiné. [sic] (Titre inscrit (lettre)), Juillet 1793 : la séparation de la reine et du Dauphin à la chute de Mayenne (Titre de la série)
Date de production
En 1793
Datation en siècle
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Coup de planche:
  • Hauteur : 22.5 cm
  • Largeur : 17.3 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 50 cm
  • Largeur : 32.5 cm
Marques, inscriptions, poinçons
Inscription concernant le titre - Au recto de la gravure, en haut au centre, imprimée à l'encre noire : "N'AYANT PÛ ME CORROMPRE IL M'ONT ASSASSINE". [sic] \ impression
Lettre - Au recto de la gravure, en bas à gauche, imprimée à l'encre noire : "Le 17 Juillet 1793 le corps de MARAT qui avoit été expose pendant deux jours (dans le local servant / d'Eglise au Ci-devant Cordelliers) à la vénération des Sans-Culottes dont il fut le deffenseur imperturbable / a été depose apres sa pompe funèbre dans un Cercueil qu'on placa dans le caveau sur le quel / on édifia un tombeau pitoresque qui se trouve placé dans le même lieu (sous les arbres du jardin les / ci-devant Cordelliers) ou il instruisoit ses concitoyens. / Son Coeur qui à été donné à la Section des Cordelliers (qui étoit la sienne) dite de Marseille et de / Marat est enfermé dans un vase qui est sur le bureau l'assemblée de la dite Section". [sic] \ impression
Inscription concernant l'auteur - Au recto de la gravure, en bas au centre, imprimée à l'encre noire : "A Paris chez Villeneuve Graveur Rue Zacharie St Severin Maison du Passage Nº72." \ impression
Tampon - Au recto de la garvure, en bas à droite, tampon ovale à l'encre rose : "VILLE / DE / PARIS" (Cf. Lugt suppl. 2012 c : tampon apposé en 1880-1900) \ impression
Numéro d'inventaire - Au recto de la gravure, en bas à droite, manuscrit au caryon gras : "G.28829". \ Inscription au crayon
Inscription - Au recto de la gravure, en bas à droite, manuscrit au crayon rouge : "3998". \ Inscription au crayon
Inscription - Au recto de la gravure, en haut à droite, mansucrit au crayon : "22". \ Inscription au crayon
Description iconographique

Tombeau de Jean-Paul Marat dans le jardin des Cordeliers, juillet 1793, actuel jardin du Luxembourg, 6ème arrondissement. Paysage, bois, monument funéraire orné d'une urne, caveau, grotte artificielle, grille, épitaphe pyramidale : "Ici repose Marat l'ami du peuple assassiné par les ennemis du peuple". du sculpteur J.F. Martin (ou Martinet), roches, peupliers. Femme, enfant, mode, citoyen, bonnet phrygien, vases peints : "Ami de mars" "10 août", sur une plaque : "Ces du fonds de ce noir souterrain que pendant sa vie orageuse Marat désignoit au peuple ses amis et ses ennemis mort il y retourne" [sic], arbres.

Commentaire historique

Pendant de CARG028827. Marat faisait parti du Club des Cordeliers. Le corps fut exposé dans l'église des Cordeliers, cortège nocturne de 18h à minuit : "Arrivé dans le jardin des Cordeliers, le corps de Marat a été déposé sous les arbres, dont les feuilles légèrement agitées, réfléchissaient et multipliaient une lumière douce et tendre. Le peuple environnait le cercueil en silence" d'après le récit de J. David dans : M.-L. Biver, Fêtes révolutionnaires à Paris, PUF, 1979, p.63. Cf. aussi J. Renouvier, Hist. de l'Art pendant la Rév., 1863, p.420.

Mode d'acquisition
Numéro d’inventaire
G.28829

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Retour vers le haut de page