Ultime message de Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'état, aux Français

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Ultime message de Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'état, aux Français
Paris Musées / Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin
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Ultime message de Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'état, aux Français
Pétain, Philippe
Dating
20–08–1944
Museum
Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin
Creator(s)
Pétain, Philippe (Cauchy-à-la-Tour, 24–04–1856 - Port-Joinville, 23–07–1951), auteur du texte représenté ou reproduit
Dates
20081944
Type(s)
Place/s of Execution
Museum number
1994.324
Ultime message de Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'état, aux Français

Detailed informations

Creator(s)
Pétain, Philippe (Cauchy-à-la-Tour, 24–04–1856 - Port-Joinville, 23–07–1951), auteur du texte représenté ou reproduit
Production date
20081944
Type(s)
Place/s of Execution
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 27.7 cm
  • Largeur : 21.4 cm
Description

Document de forme rectangulaire, imprimé à l'avers.

Markings, inscriptions, punches
Titre de l'oeuvre - "Ultime message du maréchal de France / chef de l'état, aux Français" (en capitales, souligné, à l'avers)
Impression - "Vichy, le 20 Août 1944. / FRANCAIS, / Au moment où ce message vous parviendra, je ne serai plus libre. / Dans cette extrémité où je suis réduit, je n'ai rien à vous révéler qui ne soit la simple confirmation / de tout ce qui, jusqu'ici m'a dicté ma conduite pendant plus de quatre ans. / Décidé à rester au milieu de vous, j'ai chaque jour cherché ce qui était le plus propre à servir / les intérêts permanents de la France, loyalement et sans compromis. / Je n'ai eu qu'un seul but : vous protéger du pire. / Et tout ce qui a été fait par moi, tout ce que j'ai accepté, consenti, subi, que ce fut de gré ou de / force, ne l'a été que pour vous sauvegarder ; car si je ne pouvais plus être votre épée, j'ai voulu rester / votre bouclier. / En certaines circonstances, mes paroles et mes actes ont pu vous surprendre. Sachez enfin qu'ils / m'ont fait alors plus de mal que vous ne l'avez vous-même ressenti. / J'ai souffert pour vous, avec vous, mais je n'ai jamais cessé de m'élever de toutes mes forces / contre ce qui vous menaçait. J'ai écarté de vous des périls certains ; il y en a eu, hélas, auxquels je n'ai / pu vous soustraire. La conscience m'est témoin que nul, à quelque camp qu'il appartienne, ne pourra / là-dessus me contredire. Ce que nos adversaires veulent aujourd'hui, c'est m'arracher à vous. Je n'ai pas / à me justifier à leurs yeux. Je n'ai souci que des Français. Pour vous comme pour moi, il n'y a qu'une / France, celle de nos ancêtres. / Aussi, une fois encore, je vous adjure de vous unir. / Il n'est pas difficile de faire son devoir, s'il est parfois malaisé de le connaître. Le vôtre est / simple : vous grouper autour de ceux qui vous donneront la garantie de vous conduire sur le chemin de / l'honneur et dans les voies de l'ordre. / L'ordre doit régner. Et parce que je le représente légitimement, je suis et je reste votre Chef. / Obéissez-moi et obéissez à ceux qui vous apporteront des paroles de paix sociale ; sans quoi nul ordre ne / saurait s'établir. / Ceux qui vous tiendront un langage propre à vous conduire vers la réconciliation et la rénovation / de la France par le pardon réciproque des injures et l'amour de tous les nôtres, ceux-là sont des chefs / français. Ils continuent mon oeuvre et suivent mes disciplines. Soyez à leurs côtés! Pour moi, je suis / séparé de vous, mais je ne vous quitte pas, et j'espère tout de votre dévouement à la France, dont vous / allez, Dieu aidant, restaurer la grandeur. / C'est le moment où le destin m'éloigne. Je subis la plus grande contrainte qu'il puisse être donné / à un homme de souffrir. C'est avec joie que je l'accepte si elle est la condition de notre salut, si, devant / l'Etranger, fut-il allié, vous savez être fidèle au vrai patriotisme, à celui qui ne pense qu'aux seuls / intérêts de la France, et si mon sacrifice vous fait retrouver la voie de l'union sacrée pour la renaissance / de la Patrie." (à l'avers)
Signature - "SIGNE : PHILIPPE PETAIN. / Avant son arrestation en force par les Allemands, le 20 Août au matin, le Maréchal de France / Chef de l'Etat, a adressé le message ci-dessus aux Dépositaires de ses pouvoirs avec mission de le diffuser / aussi largement que possible. / Ces dépositaires se feront connaître en temps opportun après la libération de la Capitale." (à l'avers)
Cachet - "HISTOIRE DE LA VILLE DE PARIS / 1940 - 1945 / COLLECTION CHARLES LACRETELLE / Document N°" (au revers)
Acquisition method
Acquisition name
Acquisition date
20041994
Museum number
1994.324

Indexation

Datation en siècle

  • 2e millénaire

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Matériaux et techniques

Lieu d'exécution / réalisation

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