Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 février vendredi midi 1849

Zoom
4 visuals See
CC0Download
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 février vendredi midi 1849
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
Others visuals (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 février vendredi midi 1849
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 08–02–1849
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 08021849
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a8152
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 8 février vendredi midi 1849

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 08021849
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 17.4 cm
  • Largeur : 11.1 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription - 8 février [1849], vendredi midiVoici le moment dangereux et je suis là pour qui me galope déjà. Tâchez cependant, mon amour, de vous conduire honnêtement et décemment avec votre susdite péronnelle parce que je ne plaisante pas et que je vous ferai un très mauvais parti [2]. Vous êtes averti, méfiez-vous. Sérieusement, mon petit homme, je suis triste et inquiète. Je te prie de ne pas prolonger sans nécessité cette répétition suspecte. Je t’en prie, mon petit homme, et je t’en serai bien reconnaissante. J’ai beau faire pour changer cette idée fixe, je n’y parviens pas. C’est au point que je ne trouve rien à te dire hors de là. Pourtant je sens bien que j’ai le cœur plein de tendresses mais il m’est impossible de les faire jaillir tant la peur comprime toute expansion. Pardonne-moi et plains-moi. Je t’ai attendu hier jusqu’à onze heures. J’espérais toujours que tu trouverais le moment de venir et il est vrai, mon cher amour, que, outre tes occupations, tu as ton mal de gorge qu’il ne faut pas réveiller. Aussi j’approuve ta prudence autant que je le peux et je tâche de trouver ma consolation dans la pensée que tu vas bien. Maintenant il s’agit de trouver le courage et la patience de t’attendre jusqu’à quatre heures. Ce n’est pas le plus facile. Je n’ose pas entrevoir la possibilité que tu ne viennes pas du tout parce que je ne sais pas ce que je deviendrais. J’ai déjà beaucoup trop de mes craintes du moment sans anticiper sur celles de l’avenir. J’attends, je bisque, je rage et je me tourmente de toutes mes forces. Il faut bien faire quelque chose pour employer son temps. Ne pouvant pas vous baiser, je rage, c’est tout simple.MVH, a8152Transcription de Florence NaugretteNotes] On ne sait de qui Juliette est jalouse ici. À cette époque, Hugo fréquente Alice Ozy.
Acquisition date
01121967
Museum number
a8152

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page