Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 16 décembre jeudi matin 8h 1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 16 décembre jeudi matin 8h 1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 16 décembre jeudi matin 8h 1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Dating
En 16–12–1847
Museum
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 16121847
Century
Object type(s)
Type(s)
Museum number
a8015
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 16 décembre jeudi matin 8h 1/2 1847

Detailed informations

Creator(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Production date
En 16121847
Century
Object type(s)
Type(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.4 cm
Description

4 Feuillets

Markings, inscriptions, punches
Inscription - 16 décembre [1847], jeudi matin, 8 h. ½Bonjour, mon Victor adoré, bonjour, mon Toto, bonjour mon amour. Je ne veux pas que tu te préoccupesa de mes roupilleries. Laisse-moi m’en tirer comme je veux et ne te fais pas de cette stupide mécanique une affaire et un souci. C’est bien assez, c’est bien trop déjà mon Dieu de ton travail sans ajouter mes somnambuleries. Ainsi je vous défends absolument de vous en mêler, si ce n’est pour me donner de quoi m’empêcher de dormir, c’est-à-dire de la copie. Autrement taisez-vous et laissez-moi pioncer à ma guise.Je te promets, mon cher petit bien-aimé, d’être bien raisonnable et bien courageuse tantôt. Ne suis-je pas forte de ton amour ? N’est-ce pas lui qui m’a soutenue dans l’affreux malheur qui m’a frappée [1] ? Sans lui je n’aurais pas pris la peine de lutter contre mon désespoir. Tout ce que j’ai de résignation, c’est à lui que je le dois. Tout ce que j’ai de bonheur, c’est toi qui me le donnes. Tout ce qui fait la vie douce, tout ce qui fait espérer, tout ce qui console et tout ce qui ravit c’est toi, toi seul qui me le donnes. Aussi je t’aime de tous les amours à la fois et je remets mon âme entre tes mains.Je tenais à faire cette visite à M. le curé [2] avant la fin de l’année. Pense que depuis le jour de l’exhumation de cette pauvre enfant [3] je n’y suis pas allée. Voici une époque à laquelle on a coutume de s’acquitter de tous les devoirs de politesse et de reconnaissance et j’en profite pour remercier du fond du cœur cet excellent homme de tout ce qu’il a fait pour mon enfant et pour moi.Je t’aime mon Victor.JulietteMVH, α 8015Transcription de Nicole Savya) « préocupe ».1] La mort de sa fille Claire Pradier, le 21 juin 1846.[2] Le curé de Saint-Mandé.[3] Claire avait d’abord été inhumée à Auteuil, puis après la découverte de ses dernières volontés transférée à Saint-Mandé, le 11 juillet 1846.
Acquisition date
01121967
Museum number
a8015

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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