L'étalagiste

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L'étalagiste
CC0 Paris Musées / Maison de Balzac
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L'étalagiste
Forest, Eugène
Dating
En 1833
Museum
Maison de Balzac
Creator(s)
Forest, Eugène (Strasbourg, 24–10–1808 - Grenoble, 28–12–1891), dessinateur-lithographe
Dates
En 1833
Object type(s)
Materials / Technique

Detailed informations

Creator(s)
Forest, Eugène (Strasbourg, 24–10–1808 - Grenoble, 28–12–1891), dessinateur-lithographe
Becquet (imprimerie) (28–02–1796), imprimeur
Autre titre :
La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique (Group title)
Production date
En 1833
Object type(s)
Materials / Technique
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 35.8 cm
  • Largeur : 27.3 cm
Dimensions - Image:
  • Hauteur : 24.8 cm
  • Largeur : 21.6 cm
Description

Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 6, 30 mai 1833 (Planche n°277)

Markings, inscriptions, punches
Inscription - Titre en bas au centre : « L’ÉTALAGISTE. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°134. », en ht à dte : « Pl. 277. »
Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Furstemberg N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Eug. F. » [Eugène Forest, dessinateur lithographe]
Inscription - L’enseigne en bois de la boutique indique : « HARPAGON Ou Chose, fait argent de tout. // Vieux habits, Vieux Galons, Vieilleries, Curiosités, objets // d’art, armes, meubles, choses précieuses et autres. // achat de journaux et catera. [caetera] »
Iconographical description

Le roi Louis-Philippe est représenté en Harpagon, homme avare, tenant une boutique dans laquelle il vend tous les éléments symboliques le rattachant aux idées révolutionnaires. De surcroît, c’est une nouvelle occasion pour "La Caricature" de se moquer de l’amour du profit, du goût de l’argent de Louis-Philippe. Vu de dos, il est occupé à installer les objets à vendre dehors, dans la rue, devant la devanture du magasin. Parmi ces objets, on trouve la lame qui lui servit lors des batailles révolutionnaires de Valmy et Jemmapes (l’explication précise que cette arme n’a en réalité pas servi, remettant ainsi en cause la participation de Louis-Philippe à ces combats révolutionnaires), le petit tabouret « sur lequel le duc de Chartres s’était hissé lorsque, du haut d’une tribune publique, il applaudissait de toutes ses forces à la condamnation de Louis XVI » (in explication. Il s’agit de Louis-Philippe lorsqu’il n’était encore que duc de Chartres et partageait quelques idéaux révolutionnaires). Un bonnet phrygien portant la cocarde tricolore, fiché au sommet d’un pieu : « le bonnet rouge que le citoyen Egalité fils portait au club des Jacobins » (in explication. Référence à son père Philippe Egalité). Un médaillon fleurdelysé « donné par Charles X à son cousin le duc d’Orléans » (in explication). Deux pavés de la révolution de 1830 portant les dates des Trois Glorieuses (« 27, 28 //29 ») dont « M. Chose a fait une paire de chenets pour le foyer de sa cuisine » (in explication. La pl. dénonce ainsi le mépris du roi pour les événements de juillet 1830). Le texte du chant révolutionnaire de la « MARSE […] SE [MARSEILLAISE] ». Des documents ayant trait à l’histoire récente, que le roi préfère oublier : un volume de l’ « Histoire // des // Barricades // 1830 », le prétendu « PROGRA […] [PROGRAMME DE L’] // Hotel [Hôtel] de // Vil […] [Ville] », la « PROCLAMATION // du Lieutenant Général // du Royaume » La pl. dénonce ainsi son reniement des principes républicains. Le roi est occupé à accrocher à un clou planté dans le mur un grand manteau sur lequel sont inscrits les articles de la « CHARTE » de « 1830 ». Se trouvent également pendus à un clou un chapeau à cocarde tricolore et le parapluie du roi-citoyen. De plus, un petit pistolet, « un des soixante-et-douze pistolets du Pont-Royal » pour se moquer de l’enquête menée par le gouvernement dans l’affaire de l’attentat du 19 novembre 1832 (plusieurs journaux de l’opposition, dont La Caricature, pensèrent que cet attentat avait été orchestré par le gouvernement lui-même). En outre, un morceau de la maquette représentant la colonne du monument aux victimes de Juillet portant la mention, sur la base : « AUX MANES // des // Vainqueurs // de Juillet 1830 », et deux bustes, en marbre ou en plâtre, représentant Laffitte et La Fayette (c'est-à-dire les deux hommes ayant le plus œuvré à mettre sur pied un régime fortement emprunt d’idéaux républicains). Enfin, « un livre de compte de M. Montalivet, caissier en chef de la liste civile » (in explication).

Person / Character depicted
Acquisition method
Acquisition date
20022013
Institution

Indexation

Matériaux et techniques

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