Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 12 juillet lundi après midi 2h 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 12 juillet lundi après midi 2h 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 12 juillet lundi après midi 2h 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datación
En 12–07–1847
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha
En 12071847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Número de inventario
a7937
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 12 juillet lundi après midi 2h 1847

Información detallada

Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha de producción
En 12071847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.5 cm
  • Largeur : 13 cm
Descripción

4 Feuillets

Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - 12 juillet [1847], lundi après-midi, 2 h.Tu n’as pas pu venir avant d’aller à la Chambre, mon cher petit homme, ce qui fera que je te verrai encore bien peu aujourd’hui. Je ne t’accuse pas, je me plains de mon peu de chance, voilà tout. Qu’as-tu fait dans toute ta soirée hier, mon Toto ? As-tu pensé à moi malgré la présence d’Abou-Maza [3] ? Quant à moi, j’avais des raisons plus fortes que ton Turc pour ne penser qu’à toi et pour te désirer. Si jamais femme a eu chaud, a mangé à contre-cœur et s’est ennuyée, c’est votre très humble Juju hier à ce stupide et fadasse dîner. Aussi je me suis bien promisa de n’en pas accepter de pareil de longtemps. J’en suis encore toute écœurée aujourd’hui. J’espère que ce sera passé pour tantôt.Mais je m’aperçois que je ne fais que gémir sur mes infortunes, tandis qu’il serait plus juste de m’apitoyer sur ton compte car tu dois beaucoup souffrir, outre les émotions pénibles que tu donne ce triste procès, de la chaleur, du manque d’air et de la privation de marcher, toi dont c’est la santé. Pourvu que cela ne te tourne pas à mal et que tu ne sois pas malade à l’issue de ce procès, c’est tout ce que je demande. Pour cela il faut que tu sois prudent et que tu ne te fatiguesb pas trop à travailler la nuit. C’est bien assez de suivre les séances. C’est beaucoup trop même. Pense à moi dont tu es la vie et sois prudent. Je t’aime. Je te baise. Je t’adore.JulietteMVH, α 7937Transcription de Nicole Savya) « promise ».b) « fatigue ».Notes[1] Le dîner chez Mlle Féau, annoncé dans les lettres précédentes.[2] Juliette fait allusion à l’affaire Teste et Cubières. Victor Hugo, passionné par les questions judiciaires et pénales, a participé aux séances du procès de ces deux anciens ministres, accusés et condamnés pour corruption financière par la Chambre des Pairs constituée en Haute Cour.[3] Abou-Maza était l’un des principaux chefs de tribu de la résistance à l’armée coloniale française en Algérie, aux côtés d’Abd-el-Kader, pendant cette période où Bugeaud, gouverneur, et le général Lamoricière menèrent une guerre d’une grande violence. Il était peut-être d’origine turque, comme beaucoup des grandes familles qui comptèrent des chefs militaires.
Fecha de adquisición
01121967
Número de inventario
a7937

Indización

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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