Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 août vendredi midi 1/4 1847

Zoom
4 visuals Ver
CC0Descargar
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 août vendredi midi 1/4 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
X
Zoom
otros imágenes (4)
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 août vendredi midi 1/4 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datación
En 06–08–1847
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha
En 06081847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Número de inventario
a7959
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 6 août vendredi midi 1/4 1847

Información detallada

Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha de producción
En 06081847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 20.8 cm
  • Largeur : 13.1 cm
Descripción

4 Feuillets

Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - 6 août [1847], vendredi, midi ¼Je ne sais pas si tu iras à la Chambre, mon cher petit bien-aimé, et quel temps il fera tantôt. Mais ce que je sais c’est que je voudrais bien t’aller chercher n’importe où et quel quea soit l’état du ciel. Je pense que si tu vas à la séance tu viendras me le dire et baigner tes yeux adorés. J’espère encore que si tu n’y vas pas tu viendras travailler auprès de moi tout à l’heure, et dans cette pensée je vais me dépêcher de faire mes affaires pourb ne pas te quitter des yeux une minute.Tu sais, ce pauvre Fouyou continue d’être bien malheureux. Je sais bien que, puisque je peux te vendre un congé de huit nuits, je peux aussi bien te le donner. Mais tant que cette nouvelle manière de pratiquer les transactions commerciales n’aura pas cours chez mon boucher, mon boulanger, ma fruitière et ma marchande de modes, je me permettrai de garder ma marchandise plutôt que de la livrer à ce prix-là. Cela n’empêche pas ce malheureux Fouyou d’être le plus à plaindre des minets. Si vous pouviez le voir dans ce moment-ci, je suis sûre que vous frémiriez, tout pair de France que vous êtes, Monseigneur. Enfin ce pauvre chat n’est pas né à la belle étoile pas plus que le matelot d’Oléron [1].Il est vrai que Saint-Germain est très beau dans ce moment-ci et que les couchers de soleil y sont admirables, que la saison est charmante et les jours encore bien longs, et que les allersc et retours coûtent 2 [F. ?] par personne, mais qu’est-ce que toutes ces considérations font à un homme aussi académicien que vous l’êtes ? Rien évidemment, et je perds mon temps et ce pauvre Fouyou sa peine et ses yeux les plus verts à vouloir vous attendrir sur son sort.JulietteMVH, α 7959Transcription de Nicole Savya) « quelque ».b) Ici un « que » inutile oublié par Juliette, qui a corrigé la suite.c) « allées ».Notes[1] Ne pas naître sous une bonne étoile, c’est ne pas avoir de chance. Reste à savoir à quel matelot d’Oléron Juliette fait allusion, si ce n’est qu’une superstition de marins interdit qu’on souhaite bonne chance aux matelots lors de l’embarquement.
Fecha de adquisición
01121967
Número de inventario
a7959

Indización

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

Retour vers le haut de page