Et moi aussi j'ai servi la patrie !

Lettre - En haut de l'image, centré : "Et moi aussi j'ai servi la patrie !". En dessous : "Un jeune officier arrêta un cabriolet dans la rue et monta dedans malgré le cocher qui lui observait, que revenant de la campagne, son cheval ne pouvait plus aller, et qu'en outre il n'était pas / sur la place. En vain, il fit ses efforts pour le faire descendre ; voyant qu'il ne pouvait en obtenir que des menaces et des injures il le conduisit chez le commissaire de police qui donnant tort à l'officier / l'obligea de laisser aller le cocher. L'officier indigné sauta sur le conducteur le frappa d'un coup de cravache, celui-ci prit de suite deux témoins et le provoquant en duel : l'officier répondit avec mépris qu'il ne / rendait pas raison à un homme de son espèce. le cocher lui montrant sa décoration lui dit avec sang froid et moi aussi j'ai servi la patrie vous voyez ce signe me rendrez vous raison des mauvais traitem.ts / que vous me faites éprouver ? L'officier ne balança plus, ils conviennent du rendez-vous, à l'heure fixée le conducteur (propriétaire de 5 ou 6 cabriolets) et officier de la garde nationale s'y trouva en uniforme, il / prévient son adversaire qu'il était très fort tireur ayant été maître d'armes le jeune officier ne voulant rien entendre attaqua le premier injuria encore son combattant qui poussé à bout l'étend à ses pieds. / (Anecdote exécutée d'après la notice du journal de l'indépendant.). En dessous : "Chez Mlle Naudet, Rue de Castiglione, vis-à-vis le N°4.", "Déposé"