Table en guéridon redressable en bois laqué et décor d'iincrustations de nacre (raden)

Ce guéridon en laque a été acheté par Victor Hugo en 1859 alors que celui-ci est à Guernsey. Dans ses carnets personnels, Victor Hugo annote à la date du 29 juin 1859: "chez Mme Ménage. acheté à une vente au Pollet la table guéridon de laque incrustée d'écaille (250 f. plus 10 f. de commission à Lyons et 1 f. de port en tout 261 f. pas encore payé)."Référence: Fonds Victor Hugo. III -- CARNETS. 1er mars 1859-22 octobre 1860. Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. NAF 13449. Folio 24r.Le 4 juillet de la même année, il mentionne toujours dans ses agendas personnels avoir "payé à Lyons la table incrustée d'écaille le 29 juin à la vente au Pollet. Prix de la table 250, commission de Lyons 10."Référence: Fonds Victor Hugo. III -- CARNETS. 1er mars 1859-22 octobre 1860. Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. NAF 13449. Folio 25r.Dans une lettre adressée à sa mère Adèle Hugo et datée du 4 juillet 1859, Charles Hugo (fils de Victor Hugo) mentionne le guéridon dans le salon bleu de Hauteville House et le décrit de façon détaillée: "Le mobilier d'Hauteville s'est enrichi d'une nouvelle table de laque de Chine incrusté (sic) de nacre. C'est un prodige d'art d'invention, d'exécution et de patience. La tablette qui est de forme octogone, portée sur un pied en façon de guéridon, représente des hérons dans leur nid de marécages avec des grosses roses et des bambous. Les plumes des oiseaux, les feuilles des roses, l'eau du marais, uniquement figurés avec des morceaux de nacre de perle, font l'effet d'un immense plat où l'on aurait servi des rubis, des ormeaux, des diamants en guise de mets. Cette table a été placée dans le salon bleu." Lettre de Charles Hugo à Adèle Hugo, 4 juillet 1859.