Esthétique et peinture de paysage en Chine (Des origines aux Song) [Document imprimé] / Nicole Vandier-Nicolas
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147 p., pl. h. t., 21 cm
En Chine, peindre un paysage, c'est enclore le monde dans un espace d'un pouce carré. Le peintre établit d'abord en corrélation le ciel (yang) et la terre (yin). Au ciel, il réserve le haut du lé de soie, et à la terre, le bas. Le paysage se construit dans le vide entre-deux. Rien de cohérent n'apparaîtrait entre ciel et terre, si le pinceau du peintre n'était dirigé par l'esprit. C'est en s'unissant au Tao, Principe de l'universelle spontanéité, que l'artiste est saisi, envahi par la divine puissance de la vie. "L'idée" de son oeuvre se fixe alors en lui. Elle naît en ce point sans dimension où le coeur du peintre coïncide avec le coeur du monde. A travers le pinceau, elle communique à l'oeuvre "l'influx spirituel", le "mouvement rythmé de la vie". Le paysage peint par un "vrai peintre" est ce qu'il représente. L'homme de Bien peut, grâce à lui, s'évader dans la Nature "sans quitter sa natte". Le symbole déborde ce qu'il signifie : "Le Tao de la peinture, c'est l'Univers tenu dans la main."
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Éditeur / Imprimeur
- Klincksieck (13)
Mots-clef sujets
- Esthétique (63)
- Peinture chinoise à l'encre (706)
- Paysage (516)
Mots-clef géographiques
- Asie (216)
- Asie de l'Est (6)
- Chine (5.814)
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