Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 novembre jeudi matin 10h 1877

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 novembre jeudi matin 10h 1877
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 novembre jeudi matin 10h 1877
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datation
En 29–11–1877
Musée
Maison de Victor Hugo - Hauteville House
Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Dates
En 29111877
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Numéro d’inventaire
a9175
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 29 novembre jeudi matin 10h 1877

Informations détaillées

Auteur(s)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Date de production
En 29111877
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 10.8 cm
  • Largeur : 8.4 cm
Description

4 Feuillets

Marques, inscriptions, poinçons
Inscription manuscrite - Paris, 29 novembre 1877, jeudi matin, 10 h.Je crains, mon pauvre bien-aimé, que ce que je t’ai appris hier en te quittant sur ce misérable André Gill, contre notre bien-aimé Paul Meurice ne t’ait empêché de dormir et je me le reproche [1]. Peut-être aurais-je dû attendre à ce matin pour te faire cette révélation hideuse. Mais j’ai cru bien faire dans le cas où tu aurais été averti à temps pour t’opposer à cette infamie inattendue et imméritée. Malheureusement je doute que ton intervention arrive à temps.Ici, je suis interrompue par Lesclide, qui vient probablement à propos de cette déplorable affaire. 11h. Tu as vu Lesclide que je t’ai envoyé. Tu sais maintenant où en sont les choses et ce qu’en pense notre admirable ami Meurice. J’attends avec impatience de savoir quel parti et quel conseil tu as pris et donné. J’espère que ton grand cœur aura su trouver moyen d’empêcher la perpétuation de cette mauvaise action. Pauvre grand adoré, tu n’avais pas besoin que cette « vilénie » vînt gâter la pure joie de ton triomphe. Cette lâche attaque contre ton meilleur, ton plus dévoué et ton plus filial ami, honte à jamais à celui qui a osé concevoir cette turpitude, et admiration et reconnaissance éternelles à notre cher Meurice. Bénédiction et adoration à toi de toute mon âme.Notes[1] Allusion possible à cette caricature de Paul Meurice par André Gill, à paraître dans La Lune Rousse le 2 décembre 1877. Les caricaturés devaient donner leur autorisation avant parution. Paul Meurice pouvait donc en avoir déjà connaissance. La légende « Plus cher qu’au bureau » peut laisser entendre que Meurice, tirant un profit personnel de ses relations privilégiées avec Victor Hugo, revend plus cher qu’au bureau de location de la Comédie-Française ses billets de faveur pour la reprise d’Hernani, très courue, comme l’indique la suite de la lettre. (Remerciements à Gérard Pouchain, Bertrand Tillier et Guy Rosa).
Mode d'acquisition
Nom du donateur, testateur, vendeur
Date d’acquisition
08041876
Numéro d’inventaire
a9175

Indexation

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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